POW x OSKARE x ARKOSE : La Blanche Neige débarque !

POW x OSKARE x ARKOSE : La Blanche Neige débarque !

POW x OSKARE x ARKOSE : La Blanche Neige débarque !

Aujourd’hui article un peu spécial, puisqu’on a l’immense honneur de vous annoncer le fruit d’une collaboration avec la Brasserie Oskare et les salles d’escalade Arkose ! Ce fruit, il s’appelle « La Blanche Neige », et c’est une bière !
On voulait donner l’occasion de soutenir le mouvement tout en retrouvant le plaisir d’un verre entre ami.e.s et/ou en famille. Avec la période que nous avons traversé et l’été qui arrive, on sait à quel point nous avons toutes et tous besoin de moments de convivialité.
De plus, la grimpe en salle et l’amour de la nature sont très proches et complémentaires de notre démarche axée sur les montagnes, les plus enneigées possibles. Et puis c’est toujours plaisant de parler climat et mobilisation avec des bulles à la main !
C’est donc avec un grand plaisir qu’on vous annonce qu’à partir du 15 juillet prochain, on pourra boire « La Blanche POW », la première bière de Protect Our Winters France.
Et on tellement content de cette nouvelle, qu’on ne veut pas se contenter de vous annoncer son arrivée, on vous raconte l’histoire de sa création avec tous les détails ci-dessous !

IMPORTANT : L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération.

L’histoire a commencé avec un de nos membres des POW Locals parisiens et contributeur 1% For The Planet, Arnaud Hiltzer. Il s’est rapproché des brasseurs de chez Arkose (à l’époque Louis) qui se sont montrés super intéressés à l’idée de monter un projet conjointement avec POW. Les grimpeurs des salles Arkose sont souvent aussi des pratiquants de la montagne, et encore plus souvent sensibles aux enjeux climatiques, le sens y était, il ne restait plus qu’à trouver le goût.

En tant que parisien moi aussi et président de l’association, je me suis donc sacrifié et rendu chez Oskare avec Arnaud, juste après le premier confinement, pour créer la recette de la bière idéale.
On la voulait rafraichissante, facile à boire à la montagne comme en ville, locale le plus possible. Une « blanche » nous semblait idéale, et après avoir discuté de nos gouts et couleurs avec Louis, il nous a invité à revenir gouter ses 3 créations.
Comme pour les 3 ours, l’une était trop ceci, l’autre pas assez cela, et la troisième : parfaite! On a validé la recette, et on est rentrés chez nous sans savoir que plusieurs mois allaient s’écouler avant qu’on ne soit en mesure de réaliser nos rêves houblonnés.

La prochaine étape s’est donc faite en juin dernier. Louis était parti vers de nouvelles aventures, et c’est Jean-Baptiste qui nous a accueillis chez Oskare, sorte de parking souterrain reconverti en brasserie avec vue sur une des fosses d’escalade d’Arkose Nation. Et réciproquement : on peut lire toute l’histoire de la bière entre 2 sessions de grimpes, et regarder les brasseurs au travail depuis chez Arkose.
Au fond de la grande pièce pleine de cartons, de cuves et de vélos cargos, une marmite géante fumait. La veille, les brasseurs avaient chauffé l’eau à 65° (il faut du temps pour monter en température cette cuve de 500 litres, 1° toutes les 2 minutes), et concassé les grains d’orge et de blé (car c’est une bière blanche). Ces céréales sont dites «maltées», car elles ont commencé à germer.

On a versé tout ça dans l’eau en « pagayant » bien pour tout mélanger, avec en plus « un peu » de flocons d’avoine, comme ceux du petit déjeuner. En tout on rajoute dans ces 500 litres d’eau environ 50kg d’orge maltée, 30kg de blé malté et une dizaine de kilos de flocons d’avoine. Ces derniers sont là pour la texture de la bière, qu’elle ne soit pas trop légère et aqueuse, avec si peu de céréales au final – il peut y en avoir plus de 130kg pour une brune – « on a beaucoup d’alcool, il faut donc la nourrir ! Là on sera entre 4° et 5° ».
On a ensuite laissé monter en température, avant de sortir le panier avec les céréales avant ébullition, qu’on rince rapidement pour en extraire vraiment tous les sucres. 1h d’ébullition du liquide, puis on rajoute les houblons, de souche alsacienne «Aramis», environ 1kg dont 1/3 au début pour l’amertume, car les huiles essentielles vont s’évaporer, et 2/3 à la fin de l’ébullition pour l’aromatique.

Après toutes ces opérations de brassage, « techniquement on peut boire la bière dans moins d’un mois, même moins, il faut 3 semaines environ aux levures pour faire leur travail ». On laisse les brasseurs à leur tache la plus longue et ingrate : le nettoyage de tout ce bazar de cuisine aux céréales.

On reviendra le 15 juillet, quand les fûts seront prêts à être branchés à la pression d’une des 4 salles Arkose parisiennes, puisque 4 soirées auront lieu (de 19h à 22h) dans les semaines à venir : 
– Arkose Massy le Jeudi 15 juillet
– Arkose Pont de Sèvres le Mercredi 21 juillet
– Arkose Nation le Jeudi 22 juillet
– Arkose Didot le Mardi 27 juillet
L’occasion de venir découvrir La blanche Neige, de profiter et/ou de découvrir les salles Arkose si vous ne les connaissez pas, et de venir rencontrer des bénévoles POW qui seront sur place ! 
Pour plus d’informations, on vous encourage à suivre Arkose et Oskare sur les réseaux !

Santé ! ?

ELECTIONS : Et si on s abstenait de juger les abstentionnistes ?

ELECTIONS : Et si on s abstenait de juger les abstentionnistes ?

ELECTIONS : Et si on s’abstenait de juger les abstentionnistes ?

Papier un peu spécial aujourd’hui, qui prend la forme d’un billet d’humeur.
Cette fois, on n’a pas pour vocation à partager un certain nombre d’informations sur la mobilité ou la montagne, mais plutôt à porter un regard, une réflexion, sur le sujet qui occupait toute la place médiatique et politique il y a peu : l’abstention.

Après le premier tour, les débats étaient enflammés, les personnages politiques alertés et nous avons pu assister à une semaine d’entre-deux tours à base de réactions à chaud, de critiques voire de menaces contre les abstentionnistes avant le second tour. La suite de l’histoire a pu nous montrer, contre toute attente, qu’invectiver ces derniers n’a pas été une stratégie efficace pour remplir les urnes.
En tant qu’association qui réfléchit comment mobiliser face aux enjeux auxquels nous faisons face, on tenait à vous livrer notre sentiment sur ce que nous venons de vivre et sur la façon dont l’abstention est jugée en France.

D’abord, jetons un oeil aux chiffres ! 

Les chiffres du deuxième tour ayant bougé de manière non-significative (environ 1 point de moins), nous allons nous attarder sur les chiffres du premier tour.
Ce dimanche, deux tiers des Français pouvant voter ne se sont pas rendus aux urnes (66,7 %) pour le premier tour des élections régionales. Un record pour un premier tour des élections régionales, qui vient pulvériser les 53,67 % de 2010.

Mais surtout, un record absolu tout scrutins confondus en France (hors référendum, durant la Ve République)

Pour rester dans les chiffres, ce qui ressort de ce scrutin, c’est le taux incroyablement élevé d’abstention chez les plus jeunes : 87 % d’abstention chez les 18-24 ans, 83 % chez les 24-35 ans.
Les chiffres de l’abstention diminuent à chaque tranche d’âge supérieure et atteignent les 40 % chez les 70 ans et plus.

Une fois que le tableau est dressé, se pose plusieurs questions. Les deux qui ressortent le plus, qui enflamment les débats : pourquoi autant d’abstention ? Et comment lutter contre ?

Les raisons évoquées sont nombreuses et les avis divergent.
Pour certains, c’est symptomatique d’une indifférence envers la politique, d’un manque de devoir civique des plus jeunes générations.
Pour d’autres, comme Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, cela pourrait être en partie dû à la crise sanitaire : les campagnes ne se sont pas déroulées comme d’habitude, les gens ont préféré profiter de ce premier dimanche sans couvre-feu ni masque, etc.
D’autres problématiques viennent se mêler aux discussions, comme la date des élections reportées, les problèmes de distribution du matériel électoral par l’entreprise Adrexo, le manque d’assesseurs dans certains endroits…

Ces différents arguments peuvent être des facteurs aggravants, surtout si l’on y rajoute le traitement des élections régionales dans certains médias : l’omniprésence de débats sur la sécurité, qui n’est pas une compétence des régions, le manque d’informations justement sur le rôle des régions et des départements, etc.
En attendant, quand on voit les chiffres de l’abstention qui augmentent ces dernières années/décennies, on ne peut que constater que le mal est profond et continue de creuser.

Ce qui nous interpelle donc aujourd’hui, c’est plutôt la vision globale qui est proposée des abstentionnistes et la culpabilisation comme réponse au phénomène.
Vis-à-vis des premières raisons évoquées ci-dessus, voici ce que l’on pouvait entendre sur de nombreux plateaux tv, comme à BMFTV, où l’éditorialiste Christophe Barbier répond à la question « est-ce qu’il ne faudrait pas rendre le vote obligatoire ? » :
Mais bien sûr ! […] On ne va pas mettre les gens en prison s’ils ne votent pas, mais on va leur dire une chose très simple, vous ne vous intéressez pas aux régionales, vous vous abstenez pour les régionales ? Et bien vous manquerez les deux scrutins suivants, la présidentielle et les législatives. Je vous assure que si on avait fait ça, on aurait 80 % de participation ce soir. Mais évidemment, comme les Français sont obnubilés par les présidentielles, qui sont devenu l’enjeu majeur, voire le seul, ils ont tendance à négliger le reste, et ils ont tort ! […] C’est important, quand on pense à tous les Français, les milliers de français qui ont sacrifié leurs vies pour qu’on ait le droit de vote. Il suffirait de rendre le vote obligatoire avec cette punition douce et démocratique.

On ne rebondira pas sur l’expression « punition douce et démocratique », qui prend la forme d’un oxymore bien sordide.
Mais au-delà des propos de Christophe Barbier, cette proposition de rendre le vote obligatoire découle d’une pensée plus générale : les abstentionnistes n’ont aucune bonne raison de s’abstenir, justifiant ainsi de les pointer du doigt, de les culpabiliser…
Nombreuses sont les fois où l’on a pu entendre : « Si vous ne votez pas, vous ne viendrez pas vous plaindre ».

D’abord, traiter les « abstentionnistes » comme un groupe homogène est une erreur.
Toutes les enquêtes et études sur le sujet montrent bien qu’il existe différents types d’abstentionnistes, qui ont différentes raisons de s’abstenir.

Anne MUXEL, Directrice de recherches au CEVIPOF, parle de deux grandes catégories : les abstentionnistes « dans le jeu politique » et les « abstentionnistes hors-du jeu politique ». 6
La première catégorie étant plutôt des jeunes, des personnes diplômées, favorisées dans leur insertion sociale, et qui s’intéressent à la politique, voire peuvent se déclarer proche d’un parti.
Ces derniers s’abstiennent le plus souvent de manière intermittente et votent lorsqu’ils se reconnaissent dans une offre politique.
La deuxième catégorie se distingue plutôt par un retrait de la politique. On y retrouve le plus souvent les catégories dites «populaires », en difficulté d’insertion sociale. On compte également un plus grand nombre de femmes. Ces absents ne se reconnaissent pas dans l’échiquier politique et ont davantage de problèmes individuels étant des barrières à s’investir dans la scène collective.
Ils sont également davantage porteurs d’un refus et d’une contestation et sont davantage à espérer un changement complet de la société.
Ces deux grandes catégories, dans lesquelles s’en rangent d’autres, montrent la complexité et l’hétérogénéité des profils d’abstentionnistes. Il est donc problématique de penser qu’une solution simple pourrait venir résoudre un problème aussi large et en expansion.
Si les chiffres montrent une part plus importante d’abstention chez les plus jeunes et chez les populations les moins diplômées, les écarts se réduisent au fur et à mesure des années. 
Selon Anne MUXEL :
Les femmes, les non-diplômés, les populations urbaines, les jeunes aussi, se comptent toujours en plus grand nombre dans les rangs des abstentionnistes. Mais l’abstention gagne l’ensemble du tissu social. Il faut chercher d’autres modèles explicatifs, qui figurent de plus en plus les pièces d’un puzzle, complexe et difficile à construire, mais dont l’ensemble des éléments sont essentiels pour constituer le tout.

Le constat fait par Anne Muxel date de 2008. Depuis, la situation n’a fait qu’évoluer dans ce sens.
Ce dimanche, 75 % des ouvriers et des employés ne sont pas allés voter. Mais 69 % des cadres et des professions intermédiaires ont fait de même.
Le problème de l’abstention se généralise donc.
Cela ne signifie pas qu’il ne faut pas prendre en compte les données représentatives des abstentionnistes, loin de là, mais qu’il faut éviter de penser qu’il y a un profil d’abstentionniste simple et unique auquel on doit trouver une réponse simple et unique.
Plus récemment, voici ce que disait Raphaël Challier, sociologue et chercheur spécialisé dans les questions de militantisme et de mobilisation, au micro de Mediapart après le premier tour :
Il y a une crise de la représentation, crise qui n’en finit pas de s’amplifier. Après les Gilets Jaunes, après l’émergence de mouvements, on a encore eu une solidification de l’abstention et des fractures entre les spécialistes de la représentation, de moins en moins nombreux, et des citoyens ordinaires, de plus en plus distant de ces enjeux »
Et quant à la raison de ce problème : « Il y a une multitude de facteurs, il n’y a pas d’explications simples et encore moins de recettes magiques pour corriger ce processus.

En effet, lorsque l’on demande aux citoyen.nes pourquoi ils s’abstiennent, les réponses divergent, comme le montre le dernier sondage Ipsos/Sopra-Steria ci-dessous 7

 

 

Revenons-en donc à notre sujet initial : la culpabilisation.
Pointer du doigt les abstentionnistes de ces deux derniers dimanches, c’est donc pointer du doigt plus de deux tiers de la population française en capacité de voter, issue de milieux et de tranches d’âges différentes. Depuis 1958 et le début de la Ve République, l’abstention n’a cessé de s’accroître, pour atteindre le record de ce week-end.
La fracture entre les citoyens français et le vote semble donc plus profonde qu’une indifférence ou un problème de crise sanitaire. Il faudrait donc avant tout éviter ce sentiment de supériorité et ces conclusions hâtives qui ne font pas avancer le débat.
L’argument numéro un mis en avant sans cesse est le manque d’implication des gens. Mais ces dernières années ont au contraire été le théâtre d’une implication citoyenne extrêmement importante en dehors des urnes. Le mouvement des Gilets Jaunes, les manifestations contre la Loi Sécurité Globale, pour la Loi Climat… cela représente des implications politiques de la part des jeunes, des milieux populaires etc.
La Convention Citoyenne pour le Climat a montré que 150 citoyens tirés au sort, pouvaient venir s’impliquer durant des mois dans une démarche politique et citoyenne, alors même que pour un certain nombre d’entre eux, ils n’étaient pas familiers avec les enjeux avant de recevoir leur convocation.
Nous recevions il y a peu Mathieu et Matthias, deux membres de la CCC, le replay est disponible ici : https://www.youtube.com/watch?v=BN7PfBgXRho 
Nous vous encourageons vraiment à aller les écouter sur leur expérience.

Voilà ici des exemples, parmi tant d’autres, qui prouvent qu’une envie de changement existe chez de nombreux.ses français.es. Mettre l’accent sur le manque présumé d’implication des citoyens, ce serait donc occulter une grande partie du problème qui relève davantage du personnel politique. 

Quand Gabriel Attal explique l’importance de la crise sanitaire dans l’abstention, fait-il allusion aux traces que la crise sanitaire a laissé chez des millions de personnes, due aux difficultés à vivre durant cette dernière année, et la déviance qui en découle envers la majorité qui a subi une déroute lors des régionales (trois candidat.es sont éliminé.es dès le premier tour, LREM obtient un score moyen de 11,4 % et n’obtient aucune région).
Quand Christophe Barbier explique que « les Français sont obnubilés par la présidentielle », il ne critique à aucun moment le fait que la vie politique de ces dernières années est centrée quasi uniquement sur Emmanuel Macron, ses ministres et sa majorité.
Les médias ont également leur importance quant au traitement des régionales ces dernières semaines.
Voici ce que Laurent Delahousse, lors d’un débat sur les régionales, mettait en avant justement :
Cette société consumériste, est-ce qu’elle n’a pas atteint aussi notre système médiatique et finalement les journalistes, les rédactions et les directions de rédactions, on va dire qui ne sont plus dirigés parfois par des journalistes […] quand on voit parfois sur des chaînes d’informations effectivement un produit d’information considéré comme un objet de consommation, c’est à dire qu’il alimente l’audience donc je l’utilise ? On ne traite plus parfois les sujets qui sont essentiels pour les français.es mais ceux qui potentiellement font du public. 8

Quand on pointe donc du doigt le fait que les citoyen.nes n’ont pas connaissance des compétences des régions ou des départements, quelle place est faite à la critique sur le fait que les débats aient autant tournés sur les questions de sécurité, que des chaînes d’infos continus manquent leur travail à ce niveau, voire plus pour le cas de Cnews notamment, qui s’est fait mettre en demeure par le CSA pour non-respect du pluralisme politique ? 9

Alors oui chez POW, après deux mois de campagne où l’on a essayé de vous montrer l’importance des régionales pour la mobilité, on regrette évidemment cette abstention. Mais on la comprend. Et surtout, on considère que les abstentionnistes ne devraient pas être montrés du doigt.
Notre humble avis et notre conclusion sur le sujet, c’est que chacun.e y gagnerait, que ce soit les personnages politiques, les médias ou chacun.e d’entre nous à davantage essayer de comprendre pourquoi telle ou telle personne ou groupe de personne s’abstient, et ce en allant plus loin qu’en tirant des conclusions avec ce que l’on a devant notre nez ou en créant les réponses qui nous arrange.
Si deux tiers de personnes n’ont pas souhaité participer au jeu politique que représente les élections, peut être que le problème vient du fait que le but du jeu était flou, que les choix proposés n’ont pas convaincu ou tout simplement que les règles fixées au départ sont à revoir.
Différentes situations, notamment la crise sanitaire, ont impacté des millions de français.es à différents égards, notre situation actuelle impacte et impactera encore dans les mois/années à venir des millions de français.es.
C’est une réalité dont il faut avoir conscience au moment de jurer le saint devoir civique ou « l’exigence républicaine », n’en déplaise à Jean Castex 10 

Symptômes révélateurs, les jours suivants le second tour, les discussions des parlementaires ont davantage portées sur la tenue de citoyennes françaises, qui ont voué leur dimanche à la tenue des élections en étant assesseuses, plutôt que de se pencher sur des questions comme la considération du vote blanc.

Heureusement, si les urnes sont un moyen de mobilisation, c’est loin d’être le seul. Des moyens d’agir en dehors des urnes existent, à différentes échelles, et c’est bien ce que nous comptons mettre en avant chez POW, motivés encore et toujours par les enjeux climatiques auxquels nous faisons face.

Aventures Sans Voiture: Des Lyonnais dans la Vallée des Belleville

Aventures Sans Voiture: Des Lyonnais dans la Vallée des Belleville

Aventures Sans Voiture: Des Lyonnais dans la Vallée des Belleville

par Corentin Digne

Février 2021

Récit d’une aventure sans voiture en Vallée des Belleville.
L’équipe de bénévoles de Lyon s’est donnée comme projet de rejoindre les Alpes en tentant de réduire au maximum son impact carbone lié au transport. Ce weekend, inutile de charger le coffre de la voiture, on fera sans.
Des copains, de la bonne humeur, du soleil, et une paire de pow de phoque : voilà la recette d’un week-end réussi avec la POW Family. Menu du jour : cuillères de kiff pour tout le monde.

6h10. Le réveil sonne. C’est rude, mais le simple fait de se savoir bientôt en montagne facilite grandement la sortie du lit. Quand il s’agit de rejoindre nos belles montagnes, on veut bien sacrifier une bonne grasse matinée. Ce weekend, c’est une aventure sans voiture avec les copains de POW qui nous attend.

Fort de constater que le transport constitue la plus grande part des émissions de CO2 des stations de ski (57%  – source : ANMSM/ADEME), il nous a paru intéressant d’essayer de rejoindre nos belles montagnes en réduisant au maximum notre empreinte carbone. En effet, engagé dans la lutte contre le dérèglement climatique, j’estime avoir un mode de vie plutôt “raisonnable” et relativement économe en carbone. Seule ombre au tableau, des allers-retours, en voiture, fréquents entre Lyon et les Alpes. Dès lors, quelles alternatives ? Pour l’équipe de bénévoles lyonnais, l’option vélo ski semble un peu délicate (se lever tôt ne suffira pas, il faudra partir 2 jours avant). C’est donc tout naturellement que nous nous sommes tourné.es vers le train.

1ère étape – L’approche. La marche d’approche en ski de randonnée peut parfois sembler un peu longue. Mais elle est nécessaire pour atteindre des lieux parfois plus reculés et d’autant plus grandioses. Notre approche : un peu plus de 200 km et 3 départements à parcourir : le Rhône, l’Ain, et finalement la Savoie.
Afin de rejoindre la gare de Lyon Part-Dieu, mon voyage débute par un enchaînement bus/métro. Un trajet multimodal. Sac à dos plein à craquer, la housse de skis dans une main et la paire de chaussures dans l’autre, je retrouve Marie, Lou et Claude-Andréas sur le quai. Malgré l’heure matinale, on devine dans nos petits yeux pas très éveillés que les sourires sont déjà bien présents sous nos masques.

8h08. Départ du TER n°883204 à destination de Moutiers Salins Brides-les-Bains. L’aventure peut commencer. L’enthousiasme et l’énergie débordante de l’équipe font presque oublier que la nuit à été courte. Arthur, puis Suzie, Maëlle et Clément, montent dans le train successivement à Aix-les-Bains et Chambéry. L’équipe est au complet.
En prenant le train, nous avons choisi de prendre le temps. Et ce n’est pas désagréable. Les rayons du soleil rasant du début de journée donnent aux paysages que nous parcourons une couleur toute particulière. Le Lac du Bourget se réveille sur notre passage. Spectacle sublime qui nous rappelle la chance que nous avons de pouvoir en profiter. Un bonheur. Les premiers massifs se dessinent et font émerger quelques fourmis dans les jambes. On se laisse bercer par le rythme du rail en s’imaginant gravir les sommets que nous apercevons par la fenêtre. En prenant le temps, nous avons également choisi de se rendre compte de la distance parcourue. Certains trouveront certainement que 3h de TER, c’est long. Mais avec une telle équipe et de tels paysages en guise de décor, je vous assure qu’on ne s’ennuie pas. 

Nous arrivons à Moutiers peu après 11h. Notre autocar nous attend pour boucler les derniers kilomètres qui nous séparent de notre camp de base. Nous sommes agréablement surpris.es de constater que la navette est pleine : nous ne sommes visiblement pas les seul.es à se passer de voiture pour monter en station (n’oublions pas qu’il s’agit d’un weekend de vacances scolaires). En revanche, nous sommes bien les seul.es à transporter des skis, ce qui semble en intriguer plus d’un.e. J’en entends même certain.es se demander si l’on ne devrait pas nous rappeler que les remontées mécaniques sont fermées. Inutile de rappeler que, chez POW, le dénivelé se mange à l’aide de nos pow de phoque.
Très rapidement, le fond de vallée laisse la place aux cimes enneigées. Mais les douces températures des derniers jours ont marqué le paysage : le manteau neigeux a considérablement réduit à basse altitude. Pour les skieuses et skieurs que nous sommes, ça fait forcément mal au cœur de voir disparaître toute cette neige aussi vite qu’elle est tombée.

La vallée des Belleville nous accueille sous un soleil radieux peu après midi. Arrivé.es à destination, nous découvrons le superbe camp de base que nous propose Marie, caché au milieu des petites ruelles de Praranger. Le temps de poser notre chargement, de se ravitailler, et nous voilà sur les skis vers 14h. Il paraît qu’il convient d’être matinal pour partir en montagne. Le réveil a pourtant sonné à 6h mais je crois que nous n’avons pas totalement saisi le concept chez POW.

Févravril
Au programme, petit échauffement avant la rando du lendemain : nous nous satisferons d’une petite montée sur le domaine skiable, histoire de se dégourdir les pattes. La bonne humeur, le soleil, et les pow de phoques sont au rendez-vous. On ne se plaindra pas du temps magnifique, pas un nuage à l’horizon, mais nous sommes frappé.es par une chaleur digne d’un mois d’avril. Les températures particulièrement hautes pour la saison posent question, nous sommes pourtant en plein de mois de février. Ou de févravril, on en perd un peu la tête. Conséquences : les tee-shirts et la crème solaire sont de sortie.
Après 2 bonnes heures de montée, notre descente est motivée par l’animation du front de neige. Le vin chaud nous attend en guise de récompense pour conclure la journée sur un petit d’air du monde d’avant.

Dimanche au soleil, dimanche merveille
La Pointe de la Fenêtre culmine à 2268m, ce sera notre destination dominicale.
Cette fois-ci, nous tournons le dos au domaine skiable pour nous évader vers des horizons que les pylônes de télésiège n’ont pas encore conquis. Nous partons quasiment avec les skis aux pieds de la maison, grand luxe !
Après deux barres céréales, plusieurs conversions et toute l’énergie de la croziflette de la veille convertie en D+, c’est un splendide panorama qui récompense nos efforts. Vue directe sur le Mont Blanc. Pas besoin de pic-nic, chez POW on se nourrit de cuillères de kiff. Et c’est un régal. Le sentiment de bonheur que procure la montagne fait presque oublier la fatigue qui commence à se faire sentir dans les pattes.
Vient l’heure de la descente. On embarque le panorama dans un coin de sa tête et il est temps de se faire bercer par la gravité. En ski de randonnée, la montée “by fair means” donne à la descente une saveur toute particulière. Et si, étant donné les conditions, certain.es retiendront l’adjectif “irrégulière” pour qualifier la qualité de descente, on profite simplement de l’instant présent. Ce qui est certain, c’est que ce n’était pas les conditions de l’année. Les quantités astronomiques de neige tombées en janvier semblent déjà bien loin. En revanche, cela n’a rien enlevé à la beauté de nos montagnes et au bonheur d’une petite bambée (comme diraient nos amis savoyards) rondement menée. Que voulez-vous, la montagne ça vous gagne ! Des copain.es, du soleil et une belle sortie en ski, la journée tient toutes ses promesses.

Crédit: Corentin Digne

De retour au QG en début d’après-midi, il est déjà temps de penser au retour. Nous attrapons notre navette à 15h20 pour redescendre sur Moutiers. Le temps de trajet nous permet de faire le bilan du weekend, et surtout de penser au prochain épisode. Nous retrouvons la cité lyonnaise sur les coups de 20h. Le record du temps de trajet est détenu par Lou, qui rejoint son chez-soi dans les environs de St-Etienne vers 22h, après un ultime train.

Le train permet un rapport au temps et à la distance différent de celui d’un trajet à 130km/h sur autoroute. Ces deux jours bien remplis m’en ont paru durer davantage, et le temps passé dans les transports ne nous a pas empêché d’apprécier pleinement notre weekend.

En guise de conclusion, le weekend a été très bon et la voiture est restée au garage. L’objectif est atteint. Alors oui, au regard d’un weekend, le temps de trajet est conséquent. Néanmoins, la logistique n’était finalement pas si compliquée et reproduire un tel projet trouverait tout à fait son sens en partant une semaine complète, ou finalement, passer un peu plus de temps dans les transports n’aurait que très peu d’influence sur le temps sur place. Ce weekend a pu nous permettre de se rendre compte qu’avec un peu de bonne volonté, il n’est pas si difficile de s’organiser sans voiture. Des solutions existent. Celles-ci peuvent certes, et doivent, être améliorées (fréquence des horaires, tarifs des navettes, etc.), mais ont le mérite d’exister et de fonctionner.

Avec ce weekend, nous n’avions pas la prétention d’abandonner complètement la voiture. Mais simplement de montrer qu’il est possible de s’en passer et progressivement, faire tomber le culte de la voiture. Et pour qu’à terme, une aventure sans voiture ne soit finalement plus qu’une aventure tout court. 

Nos montagnes sont belles, prenons-en soin !

Crédit: Corentin Digne

Afin de se rendre compte concrètement de l’impact carbone de son trajet, l’ADEME propose un calculateur d’émissions de carbone en fonction du mode de transport.
Le “coût carbone” de notre trajet est estimé à 5.8kg eqCO2 (4.9 pour 200km de TER + 0.9 pour 25km d’autocar), tandis qu’il s’élève à 9.7kg eqCO2 en supposant 4 copains dans une seule voiture (pour 200km). Soit une économie carbone de 40% !
Ce chiffre grimpe à 55 et 69% en comptant respectivement 3 et 2 passagers.

Source: https://agirpourlatransition.ademe.fr/particuliers/bureau/deplacements/calculer-emissions-carbone-trajets

MEET OUR RIDER: SÉBASTIEN SIMON

MEET OUR RIDER: SÉBASTIEN SIMON

MEET OUR RIDERS: SÉBASTIEN SIMON

Aujourd’hui présentation et entretien avec Sébastien Simon. Nouvel ambassadeur de POW, il partage une envie d’agir et des valeurs proches des nôtres, tandis que son terrain de jeu est lui, un peu plus éloigné de nos chères montagnes !

“Bonjour, je m’appelle Sebastien Simon, j’ai 30 ans et je suis skippeur de course au large. Je suis né près de la mer, j’y passe toute mes journées. J’ai besoin d’être proche des océans car sinon je me sens un peu à l’étroit.

Je fais de la voile depuis que je suis tout jeune, j’ai commencé avec mon père, puis après j’ai été mordu par la compétition.
J’ai gagné la solitaire du Figaro en 2018 et le championnat de France Elite de course au large. Et donc j’ai participé au Vendée Globe 2020 qui était pour moi un rêve, en construisant un bateau de toute nouvelle génération équipée de foils. En ce moment on parle beaucoup de ces foils, qui sont ni plus ni moins que des ailes d’avions pour permettre aux bateaux de voler. On est la première génération de bateaux qui “semi-vole” autour du monde. Donc ça j’en suis très fier, de faire partie de cette génération.

©Martin Viezzer
©Martin Viezzer

Mon rapport à la montagne est assez récent. J’ai du découvrir la montagne en 2015, donc il y a 5 ou 6 ans seulement. Mais à chaque fois que j’y vais ça me ressource énormément. Je trouve que les paysages sont impressionnants, c’est complètement différent des océans et de ce que je peux rencontrer d’habitude, mais à chaque fois j’y vais avec beaucoup de plaisir. J’ai découvert le snowboard récemment d’ailleurs, j’en suis un grand addict quand j’ai l’occasion d’y aller, mais bon ça représente pas beaucoup plus qu’une semaine par an malheureusement, car c’est assez loin. J’ai été pas mal sensibilisé à tout ce qui touche à l’environnement quand j’ai vu quelle était la proportion de déchets que pouvait produire ma discipline.

Même si on navigue sur les océans sans forcément beaucoup d’émissions de CO2, ce qui concerne la construction des bateaux et tout notre quotidien de sportifs de haut niveau de manière générale, ça m’a beaucoup touché. On est capable de faire de très belles choses, un sport de haute technologie, mais aussi un sport qui pendant la construction et l’évolution de nos projets n’est pas totalement vertueux malheureusement. Mais je ne suis pas désespéré, bien au contraire. Je pense qu’on va réussir à progresser petit à petit, et puis un jour à devenir beaucoup plus propre dans notre pratique.

©Polaryse

Ça a déjà bien évolué depuis quelques temps. Il n’y a pas si longtemps, des voiles ça faisait pas un tour du monde et on était obligé de les changer régulièrement, alors qu’aujourd’hui on arrive à faire des matériaux beaucoup plus durables, beaucoup plus légers, donc c’est déjà de très bonnes voies.
Ça faisait un bon moment que j’imaginais pouvoir m’engager et avoir cette démarche environnementale. Maintenant pour être honnête, je ne m’en sentais pas prêt avant. C’est à la suite de l’abandon du Vendée Globe que j’ai eu ce déclic et que je me suis dit : ça y est, je me sens prêt à entrer dans cette démarche environnementale.

Au moment de m’engager, j’ai bien pensé à rejoindre plutôt une association spécifique à l’océan, mais un ensemble de choses m’a dirigé vers POW. J’ai commencé par regarder toutes les associations que je pouvais trouver sur internet, donc je me suis retrouvé avec des listes d’ONG, de fondations et j’étais un peu perdu dans les méandres de tout ce qu’on pouvait trouver. J’avoue que ça m’a limite un peu découragé à ce moment là. Au début, on trouve pas forcément les bonnes personnes pour nous accompagner dans cette démarche. Je savais pas trop vers où aller et je voulais pas non plus faire n’importe quoi.  

Puis je suis tombé sur cette association, POW, qui semblait hyper dynamique, assez jeune, avec un discours qui m’allait totalement : un discours plutôt positif, progressif, qui montre qu’on est là pour évoluer, pas forcément pour faire tout bien tout de suite.Ça a un côté assez rassurant. Je suis pas tombé tout de suite directement sur POW, je suis tombé dessus par l’intermédiaire de marques qui sont plus ou moins partenaires de POW notamment, mais aussi de Surf Riders Fondation par exemple, des marques qu’on connait tous, comme Patagonia, Picture…

Forcément dans mon métier, je regarde un peu ce que font les entreprises, les sponsors autour de nous, dans notre pratique : comment ils arrivent à être un peu plus soucieux de l’environnement dans leur façon de produire les choses, de vendre leur produit.Quand je suis allé regarder ce que faisait POW, j’ai tout de suite compris et adhérer à la démarche, donc je les ai contacté et on a échangé. J’ai inclus certains de mes proches qui travaillent avec moi au quotidien et eux aussi ont totalement adhérer à cette démarche.
Je trouvais que le fait de s’appuyer sur des sportifs pour diffuser leur message, était intéressant, et leurs éléments de langage et leur façon de faire me paraissait très humble: on est pas là pour donner des leçons, mais plutôt pour essayer de s’améliorer petit à petit et d’essayer d’emmener notre communauté de sportifs au fur et à mesure avec nous. Donc ça je me sens clairement capable de le faire et j’espère faire des progrès, être transparent sur ce que représente notre sport en terme d’émissions de CO2 mais aussi de minimiser tout ça dans notre quotidien. On sait tous qu’on a pour objectif la neutralité carbone d’ici 2050. Ça risque d’être compliqué, mais en attendant il faut déjà embrayer pour commencer à y arriver.

Voilà où j’en suis aujourd’hui. Il s’agit d’abord d’une démarche personnelle. Ça me tient à cœur et j’espère que ma communauté va me suivre. En attendant j’ai besoin d’agir pour le terrain de jeu qui m’entoure : la mer. Ce qui est un peu différent de tous les ambassadeurs Protect Our Winters. Mais je pense que la mer est tout autant un marqueur climatique que les montagnes !”

Crédit Polaryse
Crises du coronavirus et du climat

Crises du coronavirus et du climat

©POW/MNachtschatt

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Chère communauté,

 On aurait préféré vous parler du lancement de la nouvelle campagne Européenne de POW dès maintenant, mais ce n’est pas le moment. La pandémie COVID-19 nous touche toutes et tous, et nous oblige à prendre des précautions et à restreindre nos activités, conformément aux conseils de l’OMS et du gouvernement. 

Je vous remercie donc d’être prudents. Merci de prendre soin de vous et de ceux qui vous entourent. Et merci pour votre compréhension concernant les annulations d’évènements et de rassemblements POW dans toute l’Europe jusqu’à nouvel ordre, pour notre sécurité commune et avec l’esprit de la plus grande solidarité. 

Nous pouvons toujours agir pour le climat, même pendant cette période difficile, par une action collective en ligne.

De nombreux parallèles ont déjà pu être établis entre cette crise sanitaire et la crise climatique : « Ce que nous apprennent les crises du Covid-19 et du climat ». Il existe également des différences évidentes. La transition vers un monde plus respectueux du climat que nous envisageons est celle de nouveaux emplois, de nouvelles opportunités et d’une meilleure santé, et non celle de la récession économique, des difficultés sociales et des problèmes de santé.

Mais, alors que le ciel s’éclaircit au-dessus de régions du monde connues pour être très polluées, cette crise nous montre que, collectivement, nous sommes capables et désireux d’agir quand nous savons que nous devons le faire.

Cette crise va passer, mais les changements climatiques pourraient bientôt devenir irréversibles. Nous espérons donc qu’au moment où nous pourrons tous à nouveau nous serrer dans les bras les uns des autres, se faire la bise et sortir ensemble, nous aurons également réalisé que nos modes de consommation excessive ne sont pas nécessairement liés à des vies meilleures et que le fait de ralentir les choses a en fait plus d’avantages que le simple fait de rester en sécurité. Peut-être qu’un plus grand nombre de personnes redécouvrira les merveilles de ce qui se passe juste derrière chez eux, et l’intérêt de passer du temps avec ses proches. Peut-être que nos gouvernements, qui s’efforcent de nous sortir de la crise, verront eux aussi l’occasion de concevoir des plans de relance économique qui accélèrent la transition vers une économie plus durable. 

Ce qui est sûr, c’est que la communauté outdoor a toujours su faire face à des conditions difficiles. Nous nous adaptons, nous faisons preuve de créativité et nous trouvons de nouvelles façons d’avancer. Et c’est ce que nous allons faire maintenant.

Alors restez en sécurité, restez intelligents et informés, et n’hésitez pas à participer à votre section POW locale. Partagez ce bulletin avec vos amis et retrouvez POW Europe sur Linkedin.

Nous nous en sortirons ensemble. Prenez soin de vous,

Mathieu Ros
Président de POW France
avec Brita Staal & Marita van Oldenborgh
Coordinatrices POW Europe

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