La réimperméabilisation de ses vêtements de ski

La réimperméabilisation de ses vêtements de ski

par Victoria Guihard (de la Green Session) et l’équipe de POW

On aurait bien sûr adoré pouvoir se rouler dans la neige jusqu’à la fin du mois d’avril, mais la situation inédite et les mesures restrictives que nous devons appliquer en ont décidé autrement. Profitons donc du temps qui nous est imparti pour chouchouter notre équipement en vue de la saison 2021.

Car on a dû ranger notre matériel de ride dans un carton entreposé au fin fond du garage, et l’estivation commence pour nos vestes, pantalons, skis ou snowboards. 

Mais avant de faire une croix dessus, on peut ressortir les vêtements pour en prendre soin, surtout si notre équipement prenait un peu la flotte dernièrement. 

Car avant de vouloir changer nos vieilles fringues de ski, il existe une solution bien meilleure pour la planète et bien moins chère par-dessus le marché : la réimperméabilisation (maison). Car garder ses vêtements de ride 9 mois de plus permet d’économiser 30% de leur bilan carbone.

Prendre soin des vêtements outdoor est essentiel pour permettre de rallonger leur durée de vie et leurs capacités techniques. La chaîne de vélo, on la graisse pour éviter de dérailler ? Et bien là c’est pareil. Bon pas avec de la graisse, d’accord : en les lavant, ce sera bien suffisant.

Sommaire
Les bases de fonctionnement des vêtements outdoor
Les étapes de réimperméabilisation
Le lavage et le séchage
Le renouvellement du traitement déperlant
Comment être sûr que le traitement a bien marché ?

Les bases de fonctionnement des vêtements outdoor

Pour en comprendre le principe, il est intéressant de revenir sur le fonctionnement des textiles outdoor. La veste de ski, ou hardshell, est un vêtement de protection contre les aléas extérieurs. Elle est donc d’un côté imperméable, et de l’autre, respirante. C’est également la troisième et dernière couche du « système des trois couches » (voir cet article Comment ne pas avoir froid au ski ? La technique ultime).

Le rôle de cette veste (tout comme celui du pantalon) est donc de maintenir au sec sans faire suer à grosses gouttes à l’intérieur. Pour ce faire, cette veste se compose d’une membrane dite « imper-respirante » (imperméable ET respirante) calée en sandwich entre le tissu extérieur et la doublure intérieure. 

Elle permet donc, d’évacuer la transpiration vers l’extérieur tout  en empêchant l’eau de s’infiltrer à l’intérieur en la laissant glisser sur le tissu. D’un point de vue technique, on visualise sur la membrane des espaces microscopiques qui, d’une part laissent s’évaporer l’eau sous forme de vapeur (la sueur), et d’autre part empêchent l’eau sous forme de gouttes de s’y infiltrer. L’efficacité imperméabilisante de la membrane est renforcée par l’ajout d’un traitement déperlant – aussi appelé Durable Water Repellent (le fameux « DWR ») – qui permet d’empêcher toute absorption d’eau sur le tissu externe de la veste. En langage simple, on dit que l’eau « perle » sur le tissu. 

Sans l’application de ce traitement déperlant, un vêtement peut perdre jusqu’à 70% de ses capacités respirantes par temps humide.

Cependant, le temps et l’usure ont bien souvent raison de l’efficacité de ce traitement. Au  fur et à mesure de son utilisation, le vêtement prend l’eau et les pores de la membrane finissent par se boucher, conduisant à un effet sauna à l’intérieur, et extérieurement on est trempé. 

Mais l’heure n’est pas encore aux funérailles, notre équipement peut bien tenir le choc à condition de le réimperméabiliser. 

Les étapes de réimperméabilisation 

Le lavage et le séchage

Dans un premier temps, il suffit simplement de laver les vêtements en machine à 30° sur programme délicat. C’est peut-être tout bête, mais le nettoyage permet d’éliminer les particules qui s’accumulent au fil du temps, risquant de boucher les pores de la membrane. La meilleure chose à faire est donc de laver de temps à autre ses vêtements pour assurer la longévité de la déperlance.

Toutefois, on fait attention à ne pas utiliser n’importe quelle lessive (et encore moins se servir d’un adoucissant), afin d’éviter la présence éventuelle de résidus sur la surface de la membrane. 

On préconise l’utilisation de lessives adaptées aux vêtements techniques à base d’agents minéraux et végétaux, sans aucun adoucissant ni assouplissant. La NST Wash (marque française) en est un bon exemple, tout comme la Tech Wash de Nikwax

Les produits nettoyants de ces marques ne contiennent pas de solvants, ni d’agents toxiques pour l’humain et l’environnement. Elles sont toutes deux respectueuses de l’environnement sans altérer la qualité et l’efficacité des produits. 

On passe ensuite les vêtements au sèche-linge à basse température et sur programme court. 

Ces deux étapes devraient, normalement, réactiver le traitement déperlant et assurer à nouveau une bonne imperméabilisation. 

Le renouvellement du traitement déperlant

Pour être certain de mettre toutes les chances de son côté, on peut en dernière étape du processus, renouveler le traitement déperlant avec un produit spécifique soit par pulvérisation, soit à l’aide d’un imperméabilisant à diluer en machine. A choisir, on préfère le traitement en machine, question d’efficacité. 

Là encore, les marques citées plus haut proposent toute une gamme de produits réimperméabilisants sans PFC (une famille de molécules cancérigènes que l’on retrouve bien trop souvent dans les produits et vêtements outdoor).

Comment être sûr que le traitement a bien marché ? 

Une seule réponse : le test de la goutte d’eau. En versant un peu d’eau sur la veste ou le pantalon, on saura si nos efforts ont payé. 

Si l’eau perle et roule sur la surface du tissu, cela signifie que le procédé a été concluant. En revanche, si la goutte d’eau est absorbée par le tissu, l’imperméabilité laisse encore à désirer. 

Dans la majorité des cas, la réimperméabilisation donne de très bons résultats.

L’expérience étant maintenant terminée (et validée), on voit que l’entretien régulier de nos vêtements de ski,  primordial pour leur assurer une vie longue et paisible, ce n’est pas si compliqué, et ça ne prend pas beaucoup de temps ni de ressources!

L’idéal c’est de laver veste  et pantalon de ski/snowboard deux fois par an avec une lessive spécifique et de les réimperméabiliser au moins une fois par an.

Et pour finir,  avant de se lancer dans cette réimperméabilisation, une vidéo récapitulative et plutôt sympa signée NST (parce que les images, ça parle bien en général) : https://youtu.be/lc9ocQHDefw 

Le jour du dépassement en recul?

Cette année, le jour du dépassement, c’est-à-dire le jour où l’humanité a consommé l’intégralité des ressources produites par la planète en un an, a reculé de 3 semaines pour tomber le 22 août, contre le 29 juillet en 2019.

De premier abord, cela semble bon signe. Mais cette date, calculée par le Global Footprint Network, révèle plusieurs choses.

Premièrement, il n’est pas trop tard. Nous sommes capables de faire reculer la date critique à partir de laquelle nous vivons à crédit sur les ressources de notre chère planète. Si nous parvenions seulement à faire reculer cette date de 5 jours par an chaque année, en 2050, nous serons à l’équilibre.

Cependant, ce changement, ce recul, n’est pas lié à nos actions individuelles ou au changement de notre système pour une société plus durable. Ces résultats sont étroitement liés à la Covid-19, paramètre de contrainte qui a forcé un arrêt partiel ou total de l’économie dans un grand nombre de pays. Si nous avions pu, nous aurions continué de produire, consommer, détruire. Et les plans de relance qui se préparent dans la plupart des pays impactés économiquement par le virus vont probablement faire repartir consommation et production de plus belle, au détriment de la planète.

Des plans de relance verte, axés autour d’un développement économique et social durable, pourraient permettre d’aller dans la bonne voie. Mais les politiques et gouvernements doivent prendre en compte sérieusement l’environnement et proposer des mesures adaptées, sans viser la croissance au détriment de la planète. Le WWF propose de tweeter le gouvernement pour que des milliards soient investis de la bonne façon. A nous de jouer pour influencer le gouvernement !

Aujourd’hui, nous avons besoin de 1.6 planète en termes de ressources. D’après le WWF, si nous pouvons diviser par deux notre consommation de protéines animales et notre gaspillage alimentaire dans les prochaines années, cela nous permettrait de gagner 30 jours par an. De même, en changeant nos modes de transport et en réduisant de moitié l’empreinte carbone liée, nous pouvons gagner 13 jours. Alors rien n’est perdu, des solutions simples, quotidiennes, à la portée de tous pourrait tout changer.

Sources : Le Monde et WWF

https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/08/22/un-renversement-historique-le-jour-du-depassement-de-la-terre-recule-sous-l-effet-du-coronavirus_6049619_3244.html?utm_term=Autofeed&utm_medium=Social&utm_source=Facebook#Echobox=1598076191

https://www.wwf.fr/jour-du-depassement

La réimperméabilisation de ses vêtements de ski

Glaciologie sur le glacier d’Ossoue

Emmanuel est membre des POW Locals dans les Pyrénées. Il nous partage aujourd’hui un récit inspiré de sa sortie sur le glacier d’Ossoue, le 1er août dernier.

« Samedi 1er août 2020, 7h du matin au départ du barrage d’Ossoue (65) en direction du Vignemale, ça fait longtemps que j’attendais ce moment.
J’accompagne Pierre René, le seul glaciologue des Pyrénées en charge du suivi de l’évolution du glacier d’Ossoue à ce jour, le plus grand de la chaîne côté français. Il est perché à 3200m d’altitude au pied d’un mini cirque comptant quelques 3000 connus dont la pique longue du Vignemale (3298m). Pour assurer ce suivi officiel Pierre a créé l’association Moraine en 2001.

Après 3h de marche et 1400m de dénivelé je foule le front du glacier.
Les relevés s’engagent selon un quadrillage cartographique précis. L’Ossoue qui forme une grande cuvette est divisé en 7 secteurs distincts des côtés au centre. En début de saison Pierre René enfonce des bâtons articulés dans la neige jusqu’à atteindre la glace. Tous les mois de mai à octobre, il vient faire des relevés pour suivre l’évolution de la fonte en mesurant la réduction d’épaisseur. Sur chaque point de relevé il sonde également l’épaisseur de neige restante jusqu’au glacier. Ces informations lui permettront d’estimer les volumes de fonte qu’il communique régulièrement à divers organismes publics (Parc National des Pyrénées, région Occitanie, Observatoire National sur les Effets du Réchauffement Climatique, observatoire national Glacioclim, observatoire international WGMS).

Le verdict est sans appel : en seulement un mois le glacier d’Ossoue s’est abaissé de 3m d’épaisseur ! Mi-août il sera de nouveau à nu, exposé aux températures positives et aux rayons solaires, ce jusqu’à l’arrivée des premières neiges, prévues fin septembre dans le meilleur des cas. 45 jours de souffrance..
Certes il ne s’agit que de la neige de l’année qui fond mais précisons que ce n’est que par la lente transformation de celle-ci en glace, un processus qui peut prendre entre 4 et 5 ans, qu’un glacier peut se maintenir voire se régénérer. Pierre m’explique que depuis qu’il mesure la fonte du glacier d’Ossoue dès 2001, il n’a pu constater qu’une année réelle de recharge en 2013. Souvenez-vous, c’était l’hiver du siècle avec ses historiques records de neige pyrénéens. Faudrait-il pour que les glaciers nous survivent avoir des conditions similaires tous les ans ? Très certainement si nous n’infléchissons pas sur notre empreinte carbone…

Les mesures se terminent et je quitte le plus grand glacier des Pyrénées françaises avec un profond sentiment de tristesse. Combien de temps lui reste-t-il encore à vivre ? L’an dernier il avait déjà perdu le volume de 900 000m3 d’eau… Au delà de leur rôle essentiel sur l’équilibre hydrique et le climat de notre territoire, les glaciers sont aussi les symboles éternels de nos hivers, faisant un trait d’union d’une saison à l’autre. Vouloir protéger nos hivers en agissant à son échelle sur son bilan carbone c’est donner un peu de souffle à ces splendides étendues blanches qui ne sont pas éternelles.
Protect Our Winters sert aussi à transmettre cela. »

Adhérer à Moraine permet à Pierre René de soutenir financièrement ses relevés et vous ouvre la voie à la connaissance des glaciers au travers des diverses sorties de terrain qu’il organise entre juin et septembre. Il est également l’auteur d’un splendide livre sur l’histoire de glaciers pyrénéens.

Pour plus d’infos à propos l’ Association Moraine :
Village de Cathervielle (31110)
asso.moraine@wanadoo.fr
http://asso.moraine.free.fr/

La réimperméabilisation de ses vêtements de ski

Meet Our Team: Marie Jammot

“Je m’présente, je m’appelle Marie
J’voudrais bien profiter de la vie, entourée
Etre heureuse, tout particulièrement
Préserver notre environnement
Et pour tout ça, c’est POW que j’choisis à plein temps”

Le monde qui nous entoure, les projets, ce qu’on fait, comment on vit, pourquoi etc. C’est pleine de questions et de curiosité que j’ai rejoint POW en ce début d’année 2020. Et comment vous expliquer… quelle sensation de plaisir !

Pour vous faire une courte présentation : je m’appelle Marie, j’ai 24 ans, je suis ingénieure dans le bâtiment, et j’aime énormément arpenter nos belles montagnes. J’ai toujours essayé de faire attention à l’impact que je pouvais avoir sur notre environnement, mais à force d’accumuler les “chocs environnementaux” et les incompréhensions face à la manière dont l’humain consomme la planète, j’ai décidé de m’investir contre le réchauffement climatique. De par les valeurs qu’ils partagent et leur forte implantation dans les Alpes, c’est naturellement vers les membres de POW que je me suis tournée.

Il est forcément plus facile de se rapprocher d’une communauté qui affiche les mêmes idéaux que soi, les mêmes passions, mais chez POW j’ai surtout été emportée par la tolérance et la bienveillance de chacun. Personnellement, j’adore le sport en montagne (que ce soit le ski, la randonnée, le bivouac, le trail etc), j’adore les aventures, mais j’adore surtout me faire plaisir. Quoi de mieux que de sauter dans une neige toute fraiche ?

Je me suis sentie pendant un long moment impuissante face à ce défi de protection de l’environnement, mais grâce à POW, j’ai réussi à mettre des mots sur mes questionnements, à prendre parti sur différents sujets, et à sensibiliser autour de moi. Je me sens aujourd’hui entourée, comprise, et plus que motivée pour avancer dans la bonne direction !

C’est ensemble que nous aurons les capacités de faire changer les choses, d’agir à plus grande échelle. Si toi aussi tu aimes le plein air, les choses simples, et que tu ne souhaites pas les voir se dégrader, rejoins-nous !!

La réimperméabilisation de ses vêtements de ski

Au cas où vous l’auriez raté #3

« Au cas où vous l’auriez raté » c’est une petite compilation des informations de la semaine qui nous paraissent importantes et que vous n’auriez peut-être pas eu l’occasion de lire. C’est un rendez-vous hebdomadaire que l’on se donne alors n’hésitez pas à revenir tous les vendredis !

TRANSPORT : Quand Eurostar annule les trajets entre le Royaume-uni et les Alpes.

Citation préférée :

Eurostar a annulé le Ski Train – l’itinéraire le plus direct, confortable et durable du Royaume-Uni vers les Alpes. « De plus en plus de voyageurs réduisent leurs déplacements en avion au profit de moyens de transport à faible impact carbone, et de nombreux voyageurs sont réticents à embarquer dans des avions bondés dans le contexte Covid-19 actuel. »

Ce qu’on a retenu :

Pétition, #SaveTheSkiTrain – réintégrer le train de ski Eurostar

+ de lecture :

CLIMAT : Rapport 2020 du Haut Conseil du Climat

Citation préférée :

Selon le Haut Conseil, doivent être privilégiés :

  • Une réduction des émissions de GES jugée insuffisante.
  • Les investissements dans les transports publics et les infrastructures de mobilité douce.
  • La rénovation énergétique des bâtiments.
  • Les mesures d’efficacité énergétique et d’électrification ainsi que la Recherche-Développement de procédés industriels bas-carbone
  • L’augmentation du stockage de carbone dans les sols et le développement des protéines végétales.
  • Le déploiement des énergies renouvelables.

Ce qu’on a retenu :

+ de lecture :

ECOLOGIE : Pourquoi Emmanuel Macron veut relancer les trains de nuit (alors que l’Etat n’en voulait plus) ?

Citation préférée :

Malgré une géographie favorable et un maillage presque sans équivalent en Europe dans les années 70, la France a peu à peu abandonné les trains nocturnes jusqu’à ne compter que deux lignes actives en 2020.

Emmanuel Macron « On va re-développer le fret ferroviaire. Massivement. On va re-développer les trains de nuit. Là aussi. On va re-développer les petites lignes de train. Parce que tout cela permet de faire des économies et réduit les émissions de CO2. »

Ce qu’on a retenu :

Cette fois, l’exécutif entend aller plus loin. « Nous allons dans les semaines, dans les mois qui viennent avoir une politique de promotion et de redynamisation des trains de nuit », a déclaré le 17 juin le secrétaire d’État aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari (devenu depuis ministre délégué).

Un rapport du gouvernement sur les perspectives d’une relance de ce mode de transport doit justement être présenté au Parlement à la fin de l’été. Celui-ci doit notamment fixer « les conditions d’une amélioration de l’offre des trains de nuit au regard de leur intérêt pour répondre aux besoins de désenclavement des territoires les plus éloignés des grands axes de circulation (…) et pour réduire l’empreinte écologique. »

+ de lecture :

CLIMAT : Des décennies avant de voir baisser les températures

 Citation préférée :

« Même si le monde réduit radicalement les émissions de gaz à effet de serre, l’impact sur le réchauffement pourrait ne pas être visible avant le milieu du siècle »

« Le changement climatique provoqué par l’Homme peut être comparé à un porte-conteneur lancé à pleine vitesse au milieu de grosses vagues. Si vous voulez ralentir le navire, vous pouvez enclencher la marche arrière, mais cela prendra du temps avant de pouvoir remarquer qu’il a ralenti”, poursuit le climatologue. »

Ce qu’on a retenu :

+ de lecture :

 

La réimperméabilisation de ses vêtements de ski

Au cas où vous l’auriez raté #2

« Au cas où vous l’auriez raté » c’est une petite compilation des informations de la semaine qui nous paraissent importantes et que vous n’auriez peut-être pas eu l’occasion de lire. C’est un rendez-vous hebdomadaire que l’on se donne alors n’hésitez pas à revenir tous les vendredis !

CLIMAT : CE QUI FAUT RETENIR DE L’ANNONCE DE MACRON

Citation préférée :

E. Macron a reçu le lundi 29 juin à l’Élysée les 150 membres de la Convention citoyenne pour leur faire un retour sur les mesures qu’ils ont mises en place pour réduire de 40 % les émissions de Gaz à Effet de Serre de la France d’ici 2030. Il se dit prêt à consulter les parlementaires en 2020, puis les Français en 2021, sur les questions liées à la lutte contre le réchauffement climatique. « Ce sera le combat du siècle, celui de notre capacité à inventer les nouvelles manières de vivre, d’habiter, de faire durablement. »

Ce qu’on a retenu :

+ de lecture

Source : Le monde, Libération, @PalomaMoritz @onestpret

CLIMAT, SONDAGE : DES GAULOIS PAS SI RÉFRACTAIRES À L’ACTION CLIMATIQUE

Citation préférée :

« 2019 a été l’année de la prise de conscience de l’urgence climatique pour beaucoup de Français, l’environnement étant devenu la première de leurs préoccupations (sondage Ipsos-Sopra Steria, septembre 2019), 2020 sera t-elle (enfin) l’année de l’action climatique ? C’est ce que beaucoup de Français demandent en plébiscitant les mesures des 150 citoyens de la Convention. »

Ce qu’on a retenu :

ENVIRONNEMENT : EN ITALIE, UN GLACIER RECOUVERT DE DRAPS BLANC GÉANTS POUR RALENTIR SA FONTE

Citation préférée :

« Pour ralentir la fonte du glacier Presena en Italie, près de 100 000 mètres carrés de bâches blanches sont installées au sol pour en réguler la température et favoriser sa conservation.
L’été approche et il faut protéger la glace alpine de la chaleur qui vient. Le glacier de Presena a en effet perdu plus du tiers de son volume depuis 1993. La faute au réchauffement climatique, et à des étés toujours plus ensoleillés qui, chaque année, font reculer la glace un peu plus. »

Ce qu’on a retenu :

Chez POW on se demande s’il ne vaut pas mieux trouver des solutions en amont pour protéger les glaciers de leur fonte au lieu de mobiliser des moyens coûteux et polluants ?

+ de lecture

TRANSPORT : UNE OPÉRATION INÉDITE DE RELANCE ESTIVALE DU TRAIN RÉGIONAL

Citation préférée :

« Deux millions de billets à moins de 10 euros, un « pass jeune TER DE FRANCE » valable sur l’ensemble des TER, un accès pendant l’été aux trains TER de la France entière pour les abonnés annuels TER, et des centaines de destinations touristiques accessibles en TER regroupées dans une carte nationale interactive. »

Ce qu’on a retenu :

  • 2 millions de billets à prix mini : SNCF Voyageurs vont mettre en vente collectivement plus de 2 millions de billets TER à moins de 10€
  • Pass jeune « TER DE FRANCE » : Les Régions et SNCF Voyageurs lancent le « Pass jeune TER de France ». Ce Pass permettra aux jeunes de 12 à 25 ans inclus de voyager librement sur l’ensemble du réseau TER
  • Une extension géographique des abonnements annuels :  les Régions offrent l’accès libre durant les mois de juillet et août à toutes les lignes TER de France pour les titulaires d’un abonnement annuel régional TER
  • Une carte touristique nationale : SNCF Voyageurs va réaliser une carte touristique interactive nationale pour permettre aux français de découvrir les lieux et sites à portée de train


La réimperméabilisation de ses vêtements de ski

MEET OUR RIDERS : Nathan PAULIN

Cette semaine on vous présente Nathan PAULIN, il vient de rejoindre la Riders Alliance. C’est un passionné de la highline et un des plus grands experts de la discipline. Il l’a maîtrise n’importe où et à n’importe quel hauteur. Il nous raconte son parcours et pourquoi il a rejoint POW France.

« Je suis né en 1994 dans un petit village de montagne en Haute-Savoie, le Reposoir. Mes parents m’ont emmené en montagne dès que j’avais l’âge de tenir debout. J’ai découvert la slackline à 17 ans. Je me suis passionné très rapidement pour cette pratique calme qui permet une connexion avec son environnement. Ce sont les longues traversées qui me captivent, elles me font accéder à un état méditatif profond. Ce bien être lors de la pratique me rend très vite addict, ma progression est rapide.C’est dans cette démarche que j’ai réalisée plusieurs records mondiaux en highline et compte parmi les meilleurs mondiaux de la discipline dès 2013.

Je détiens une dizaine de records. Repousser les limites est l’une des raisons qui m’incite à entreprendre des traversées de plus en plus longues. La recherche d’endroits nouveaux et l’esthétique de ces sites est ma principale source de motivation. C’est pourquoi en 2015 je décide de me consacrer pleinement à ma passion en la transformant en métier. Je vis aujourd’hui de la highline en faisant des démonstrations, spectacles et en donnant des conférences. Je me dirige vers des projets emblématiques en montagne ou en ville. Comme sur le Glacier d’Argentière ou la Tour Eiffel par exemple.

La highline souvent vue comme “extrême” attire l’attention et permet de mettre un coup de projecteur sur un lieu spécifique. Ma dernière traversée sur le Glacier d’Argentière était un moyen d’alerter sur les effets du réchauffement climatique.  Là où il y a du vide aujourd’hui, la glace occupait l’espace il y a seulement 50 ans, dans 20 ans cette majestueuse chute de séracs n’existera plus.

@Thomas Savarin

Je passe la majeure partie de mon temps libre en montagne, sur les skis, les baskets aux pieds ou sous un parapente. Je suis de plus en plus persuadé que nous devons agir pour protéger ces espaces, ce terrain de jeu. C’est pourquoi je suis heureux d’intégrer la Riders Alliance chez POW

Je ne pratique pas uniquement la highline mais également d’autres sports montagnards comme le parapente, le ski alpinisme ou l’escalade. Je m’intéresse depuis quelque temps au yoga et à la méditation qui me permettent de retrouver les sensations d’ancrage dans l’instant présent, sans pour autant avoir besoin d’être dans le vide.

@Jeremy Bernard

Je vis aujourd’hui de ma passion, grâce aux sponsors, aux spectacles ainsi qu’en intervenant dans différentes manifestations pour des démonstrations, séminaires d’entreprise, conférences… En faveur du Téléthon, le 9 décembre 2017, j’ai parcourus les 670m qui séparent la Tour Eiffel du Trocadéro. Établissant ainsi le record de la plus longue traversée en milieu urbain.

Dans mes prochains projets, il y a un film sur une aventure au long cours 100% à la maison. Avec mon frère Clovis, guide de haute-montagne, nous voulons montrer qu’il est possible de réaliser de belles choses en montagne en partant de chez soi. Nous utiliserons uniquement nos jambes, skis, highlines et parapentes comme moyens de transport pour explorer les quatre coins des massifs environnants. »

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Au cas où vous l’auriez raté #1

« Au cas où vous l’auriez raté » c’est une petite compilation des informations de la semaine qui nous paraissent importantes et que vous n’auriez peut-être pas eu l’occasion de lire. C’est un rendez-vous hebdomadaire que l’on se donne alors n’hésitez pas à revenir tous les vendredis !

CLIMAT : Les Français favorables à des contraintes pour les entreprises polluantes 

Citation préférée: 

« La crise du Covid-19 n’a pas refroidi l’inquiétude des Français concernant le réchauffement climatique. C’est tout le contraire. On a l’impression que le confinement notamment a changé nos schémas de pensée. Des mesures très ambitieuses, réservées à quelques écolos radicaux avant la crise sont désormais plébiscitées par la population française » s’enthousiasme Jean-François Julliard le directeur de l’ONG.

Ce qu’on a retenu : 

+ de lecture

Climat : La Convention citoyenne propose son « monde d’après »

Citation préférée: 

«  Après le discours de Valérie Masson-Delmotte [climatologue et coprésidente du groupe 1 du Giec, NDLR], nous avons eu des larmes », raconte Laurence Tubiana. « Beaucoup ont pris une claque, ils n’imaginaient pas que la situation était aussi grave. Quelques climatosceptiques ne l’étaient plus dès la troisième session. »

Ce qu’on a retenu :

Se loger, se nourrir, se déplacer, consommer, travailler et produire… La Convention citoyenne pour le climat a rendu publics le 21 juin 2020 les résultats de ses travaux. 149 propositions pour répondre à l’objectif posé : réduire de 40 % les émissions de gaz à effet de serre, dans un esprit de justice sociale.

« Bravo aux citoyens d’avoir réussi cet exercice démocratique inédit dans la vie de notre pays. Leur travail, leur engagement sont à la hauteur du défi écologique devant nous. » Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire

Les travaux de la Convention citoyenne pour le climat tourne autour de cinq grandes thématiques :

  • Se déplacer (11 objectifs)
  • Consommer (5 objectifs)
  • Se loger (3 objectifs)
  • Produire et travailler (10 objectifs)
  • Se nourrir (14 objectifs)

+de lecture

Plans post-COVID : UNE CHANCE UNIQUE DE CHANGER L’ÉNERGIE MONDIALE SELON L’AIE

Citation préférée : 

« Les gouvernements ont une opportunité telle qu’on n’en rencontre qu’une fois dans la vie de relancer leurs économies et l’emploi tout en accélérant le passage vers un futur énergétique plus résilient et plus propre. » Fatih Birolle directeur exécutif de l’Agence Internationale de l’énergie

Ce qu’on a retenu :

L’AIE a calculé que les gouvernements prévoient de dépenser 9 milliards de dollars (7,2 milliards de livres sterling) au niveau mondial dans les prochains mois pour sauver leurs économies de la crise du coronavirus. « Les trois prochaines années détermineront le cours des 30 prochaines années et au-delà », a déclaré M. Birol au Guardian. « Si nous n’agissons pas, nous assisterons certainement à un rebond des émissions. Si les émissions rebondissent, il est très difficile de voir comment elles seront réduites à l’avenir. C’est pourquoi nous demandons instamment aux gouvernements de mettre en place des plans de relance durables. »


+ de lecture :

Transport : Exploration de la France à petit prix !


Citation préférée : 

« Vous avez entre 12 et 25 ans ? Avec le Pass Jeune TER de France, voyagez en illimité sur l’ensemble du réseau TER durant 1 mois pour 29€. »

Ce qu’on a retenu :

> Ce pass peut être utilisé du 1er au 31 juillet et du 1er au 31 août 2020
> En vente jusqu’au 31 août 2020.
> Un seul pass pour voyager sur tous vos trajets.
> Conditions : pass seconde classe, non échangeable et non remboursable.
> Utilisable à bord des TER exceptés, les trains Paris-Normandie à réservation, le train jaune, les parcours transfrontaliers et en Ile-de-France. Accès interdit aux TGV, Intercités, Transilien.

La réimperméabilisation de ses vêtements de ski

Convention Citoyenne

La convention citoyenne démontre que comprendre pleinement l’urgence climatique conduit à proposer des décisions fortes et rapides. Désormais il est temps d’élever notre voix et de contacter nos députés. On vous propose le mail suivant, mais n’hésitez pas à y apporter votre touche personnelle pour rendre le tout plus impactant !

Monsieur, Madame le député

En tant que passionné.e de montagne et des sports que l’on y pratique, il est important pour moi de défendre des valeurs et des actions qui protègent le climat qui rend ces activités possibles, et les espaces qui me permettent de m’exprimer. C’est à ce titre que j’ai rejoint l’association POW France, qui me soutient dans mes envies d’engagement.

Aujourd’hui je vous écris pour vous encourager à soutenir les propositions faites par la Convention Citoyenne pour le Climat, et notamment dans toutes les mesures qui concernent le transport des biens et des personnes. En effet, au moins 60% des émissions carbones liées à l’exploitation d’une station de ski proviennent du transport des vacanciers, et il est important pour moi de pouvoir me rendre dans ces territoires et participer à leur économie sans causer la disparition de ces espaces qui me sont chers.

Il est temps pour la France d’agir à hauteur de l’urgence de la situation, pour nos montagnes en particulier et toute la société en général.

Dans l’espoir de vous voir faire le bon choix pour le climat.

Je vous souhaite une agréable journée.

Cordialement,

(Mon nom)

Parmi les 150 propositions de la convention citoyenne, nous mettons ci-dessous en avant les différentes mesures liées au transport.

Mesures pour sortir de l’usage de la voiture en solo :

  • Inciter à utiliser des moyens de transports doux ou partagés, notamment pour les trajets domicile-travail, en généralisant et en améliorant le forfait mobilité durable, prévue par la récente loi d’orientation des mobilités
  • Réduire les incitations à l’utilisation de la voiture en réformant le système d’indemnité kilométrique de l’impôt sur le revenu
  • Inciter à utiliser des moyens de transports doux ou partagés

Retour fort à l’usage du train :

  • Réduire la TVA sur les billets de train de 10% à 5,5%
  • Généraliser les mesures tarifaires attractives déjà pratiquées par certaines régions
  • Développer un plan d’investissement massif pour moderniser les infrastructures, les matériels roulants et les gares pour en faire des pôles multimodaux (lien avec les voitures, cars, vélos…)

Limiter les effets néfastes du transport aérien :

  • Adopter une écocontribution kilométrique renforcée
  • Organiser progressivement la fin du trafic aérien sur les vols intérieurs d’ici 2025, uniquement sur les lignes où il existe une alternative bas carbone satisfaisante en prix et en temps (sur un trajet de moins de 4h)
  • Interdire la construction de nouveaux aéroports et l’extension des aéroports existants
  • Taxer davantage le carburant pour l’aviation de loisir
  • Promouvoir l’idée d’une écocontribution européenne
  • Garantir que l’ensemble des émissions qui ne pourraient être éliminées soient intégralement compensées par des puits de carbone
  • Soutenir, à moyen terme, la R&D dans le développement d’une filière biocarburants pour les avions

Aménagements de la voie publique :

  • Créer des parkings relais
  • Interdire les centres villes pour les véhicules les plus émetteurs de gaz à effet de serre
  • Augmenter les montants du Fonds Vélo de 50 à 200 millions d’euros par an pour financer des pistes cyclables
  • Généraliser les aménagements de voies réservées aux véhicules partagés et aux transports collectifs sur les autoroutes et voies rapides
  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre sur les autoroutes et voies rapides :
  •  Réduire la vitesse sur autoroute à 110 km/h maximum

Réduire le transport routier de marchandises :

  • Développer les autoroutes de fret maritime (et fluvial), sur des trajets déterminés
  • Imposer un suivi régulier de la formation des chauffeurs à l’écoconduite
  • Imposer aux constructeurs de poids lourds d’adopter la même filière énergétique dans leur recherche et développement
  • Sortir progressivement des avantages fiscaux sur le gazole, en échange de compensations fortes pour les transporteurs sous forme d’aides au financement accrues pour l’achat de poids-lourds neufs plus propres en remplacement des poids lourds polluants
  • Inciter, par des obligations réglementaires et fiscales, au report partiel vers d’autres moyens de transport de marchandises moins émetteurs
  • Obliger les chargeurs à intégrer des clauses environnementales
  • Favoriser le transport de marchandises sur des circuits courts par une modulation de la TVA

Transition vers un parc de véhicules plus propre :

  • Augmenter le bonus pour les véhicules peu polluants, afin d’aider davantage les ménages et les professionnels dans leur évolution
  • Renforcer très fortement le malus sur les véhicules polluants et introduire le poids comme un des critères à prendre en compte
  • Interdire dès 2025 la commercialisation de véhicules neufs très émetteurs ; les véhicules anciens pouvant continuer de circuler
  • Moduler les taxes sur les contrats d’assurance en fonction de l’émission de CO2 pour encourager les véhicules propres
  • Permettre l’accès à des véhicules propres en développant la location de longue durée
  • Proposer des prêts à taux zéro, avec la garantie de l’État, pour l’achat d’un véhicule peu émetteur
  • Créer des vignettes vertes à positionner sur les plaques d’immatriculation pour les véhicules les plus propres et donnant accès à des services particuliers : accès au centre-ville, places de parking, etc.
  • Prévoir un plan de formation pour les garagistes, et plus largement de la filière « pétrole », pour accompagner la transformation progressive du parc automobile (nouveaux moteurs, carburants, systèmes)

Mieux organiser les déplacements avec les entreprises et les administrations :

  • Renforcer les plans de mobilité en les rendant obligatoires pour toutes les entreprises
  •  Les Autorités organisatrices de la mobilité (AOM) peuvent aider à mettre en place ces plans de mobilité en accompagnant les entreprises
  • Favoriser les plans interentreprises et intra-entreprise (covoiturage, ramassage des salariés en bus, vélo …) dans le cadre des plans de mobilité
  • Favoriser des nouvelles modalités d’organisation du travail
  • Mettre en place un portail unique permettant de savoir à tout moment, rapidement et simplement, quels sont les moyens et dispositifs existants sur un territoire pour se déplacer
  • Développer un projet d’unification des titres de transport ou de carte multimodale
  • Intégrer les citoyens aux Autorités organisatrices de la mobilité à toutes les échelles
La réimperméabilisation de ses vêtements de ski

Meet our Team : Lou Claret

Depuis quelques semaines, on est logé.es dans un espace de co-working à Annecy, notre premier local ! Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, on peut enfin accueillir une stagiaire en bonne et due forme. Bienvenue à Lou Claret dans la team POW France!

« Étudiante en master du sport à CREA Genève et passionnée par la montagne, POW m’a été présenté à travers Audrey et Luc (bénévoles de l’association POW Suisse) lors d’une conférence à CREA.

Je trouve important que des personnes comme eux s’unissent pour lutter contre les changements climatiques. C’est pourquoi j’ai décidé de m’unir à l’association en tant que stagiaire dans le département de la communication et d’apporter ma pierre à l’édifice. Je trouve important de sensibiliser les métiers de la montagne, car ce sont elles et eux qui véhiculent en premier les valeurs de la montagne auprès des vacancières et des vacanciers. Il est important que tout le monde se rende compte des conséquences des changements climatiques. C’est pourquoi il est important de changer ces mentalités pour unir tout le monde dans la recherche de solutions à la crise écologique.

Actuellement en 1ère année de Master du sport, j’ai eu la chance d’assister à la présentation de Mathieu Schaer sur les enjeux des changements climatiques, ainsi qu’à la projection de son film Shelter. Je tiens tout d’abord à le remercier pour le temps qu’il nous a accordé et sa motivation à nous sensibiliser à la cause qu’il défend.

Je suis Monitrice de ski en France, à Morillon, et je trouve que nous, monitrices et moniteurs, sommes les premier.es concerné.es à sensibiliser nos élèves aux enjeux des changements climatiques (fonte des neiges, glaciers qui reculent, covoiturage pour monter en station…).

Très engagée pour la lutte contre les changements climatiques, ancienne compétitrice de ski et actuellement Monitrice, je suis la première à vouloir préserver la montagne pour pouvoir transmettre à mes enfants un héritage intact. C’est pourquoi faire partir de l’aventure POW est pour moi une excellente opportunité pour sensibiliser mes collègues et leur faire valoir mes engagements pour le climat.

Ma phrase de tous les jours :« La réussite est comme l’ascension d’une montagne, il faut travailler en équipe, faire face aux obstacles ainsi qu’aux intempéries, mais peu importe que nous atteignions toujours le sommet »