Protégeons nos Hivers : La Capsule Hivernale
Protégeons nos Hivers : La Capsule Hivernale !
Notre travail chez Protect Our Winters France prend différentes formes : de l’information au plaidoyer, de l’inspiration à l’action collective… On a pris la parole sur différents sujets, du GIEC aux diverses élections, de la mobilité aux questions démocratiques, en essayant toujours de porter la voix de notre communauté. Tout ce travail, il s’est toujours inscrit dans une démarche d’allier différents leviers, dans un seul et même but : faire avancer la lutte contre le réchauffement climatique. Aujourd’hui, on vous partage le lancement d’un projet symptomatique de ce que représente pour nous le mouvement Protect Our Winters : la Capsule Hivernale !
Les interviews déjà disponibles de Chloé Trespeuch, de Vivian Bruchez, d’Emily Harrop et des frères Ladevant !
La Capsule Hivernale, c’est quoi ?
Le projet de Capsule, c’est un engagement et un message de la part d’athlètes liés à l’hiver, matérialisés par un objet qui leur est cher à travers leurs pratiques.
On a sollicité des sportifs qui s’engagent de différentes façons dans leurs vies, à illustrer leur envie de protéger nos hivers à travers le placement d’un objet qui leur est cher et a toute son utilité aujourd’hui, en 2022, dans une capsule temporelle. L’objectif est clair : faire en sorte que cet objet soit toujours utile dans le futur.
La Capsule hivernale, créée en acier recyclé et inspirée du flocon de neige, avec 6 faces, pour 6 athètes et 6 projets, est donc né suite à l’envie de créer un projet aussi fort symboliquement que concrètement.
Différents acteurs, amoureux de la montagne et du milieu outdoor, pour qui le combat de POW trouve un fort écho, étaient motivés par ce projet et ont aidé à l’émergence de cette campagne, de la réalisation de la capsule à la réalisation des images : on remercie pour ça Noir Global, Jour Blanc et la Fondation POMA !
L’art a sa carte à jouer en faveur de l’écologie, pour défendre le vivant et cultiver un autre imaginaire, cette campagne souhaite en être une illustration.
Un symbole fort pour cultiver un imaginaire d’actions
Quand on parle de s’engager pour le futur, on touche du doigt à la fois à quelque chose de terriblement crucial et quelque chose de parfois trop abstrait. Les conséquences émergent les unes après les autres et nous impactent de plus en plus directement, les données sont de plus en plus nombreuses, détaillées et les axes à améliorer de mieux en mieux défini… et pourtant, nous sommes encore loin aujourd’hui d’être aux portes des changements nécessaires.
Nous pensons chez POW, que pour entraîner toujours plus de monde dans la lutte, il faut que les messages et les actions soient multiples, que l’on touche différentes sensibilités et agissent sur différents timings : de l’action la plus concrète possible demain à l’aube, à la construction d’un nouvel imaginaire concernant la transition à amorcer et la société vers laquelle tendre.
Ce projet de Capsule, il débarque avec l’ambition de rentrer par la porte imaginaire et inspiration et, de glisser vers des engagements palpables. Il est issu de l’envie d’utiliser la dimension artistique pour porter un message fort ! A l’instar du film Conscience que nous avons produit, où Gaetan Gaudissard va à la rencontre d’autres athlètes afin d’allier le message à la performance sportive, nous avons entraîné des athlètes dans cette campagne afin d’allier le beau, le symbolique aux messages forts et aux engagements concrets.
Des athlètes imparfaits, mais engagés
Dans notre société, on a plutôt l’habitude de voir des athlètes représentés à travers les images comme des modèles à suivre, des exemples. On va chercher des sportifs pour vendre des voitures, des parfums… Ces derniers ne sont vus et utilisés que par leur prisme de professionnels, jamais par celui de citoyens.
Pour autant, chez POW on n’est pas là pour vendre des skis ou faire la promotion de quoi que ce soit qui nous rapporterait de l’argent. On est là pour parler du sujet qui est de loin le plus difficile à aborder avec des sportifs : l’écologie.
La tâche est complexe, d’aucuns nous diraient que c’est une mauvaise idée.
La question se pose : comment parler d’écologie avec des gens qui ne sont pas parfaits à ce niveau là ? Comment aborder cette question avec des gens qui sont loin de pouvoir incarner cette image d’exemple exempt de tout reproches ?
Les éléments de réponses sont multiples, mais ce qui nous a décidés, c’est avant tout leur volonté de s’engager malgré cela. On a sélectionné 6 athlètes qui, à côté de leurs pratiques, se sont engagés dans des projets liés à une démarche environnementale. Si vous nous suivez, vous savez que chez POW on ne prône pas vraiment la politique des petits pas individuels, on n’est pas vraiment du style à fermer les yeux sur certaines questions sensibles, notamment l’avion. On prend la parole et on se mobilise pour que des actions collectives aient lieu et que des changements majeurs émergent.
Ces changements majeurs, ils ne pourront émerger que si la voix qui défend le climat et plus largement le vivant, ne cesse de grandir, beaucoup plus rapidement et beaucoup plus fort qu’actuellement. Pour y arriver, on a donc besoin de personnes qui décident de s’engager avant d’attendre d’être parfait. On a besoin de voir les athlètes davantage comme des citoyens – avec certes un mode de vie à part – mais des défauts qu’on doit collectivement s’aider à corriger, sans pour autant transiger sur des actes qui iraient dans le sens inverse de la direction que doit prendre la défense du climat. Il y a une réelle nécessité de cohérence entre les actes et les mots pour pouvoir prendre la parole sur ce qui représente le plus grand défi de l’histoire de l’Humanité.
Aujourd’hui, on vous partage une campagne avec 6 athlètes qui, à notre sens, ont cette cohérence de par leurs volontés de s’engager à travers leurs projets. Et ces projets on va vous les faire découvrir avec des interviews de chaque athlète, une analyse de chacun des sujets… Tout ça à retrouver à travers la suite de la campagne !
En attendant, on vous laisse avec la liste des athlètes ⬇️
Chloé Trespeuch (snowboard)
Membre de l’équipe de France de snowboard cross et double médaillée olympique, Chloé Trespeuch est fondatrice de l’association environnementale “Ecoglobe”. Témoin de la fonte des glaciers sur lesquels elle s’entraîne, l’athlète originaire de Bourg Saint Maurice met en œuvre des actions locales pour sensibiliser à l’impact du réchauffement climatique sur la pratique du sport.
Vivian Bruchez (ski de pente raide)
Guide de haute montagne et professeur à l’École Nationale de Ski et d’Alpinisme, Vivian Bruchez met à profit sa pratique du ski de pente raide pour mesurer la qualité de l’air en altitude. Un engagement envers la montagne que le natif de Chamonix a popularisé à travers l’ouverture de nombreuses premières descentes à ski ainsi qu’un travail documentaire comme le film éco-responsable “Diamant des Alpes”.
Liv Sansoz (alpinisme)
Double championne du monde d’escalade et première femme à réaliser l’ascension des 82 sommets de plus de 4000 mètres dans les Alpes, Liv Sansoz est engagée dans la préservation de l’environnement de longue date. Membre de l’association Protect Our Winters France depuis ses débuts, elle transmet son respect de la nature et sa volonté d’agir en conscience à travers son métier de guide de haute montagne.
Emily Harrop (ski d’alpinisme)
Membre de l’équipe de France de ski-alpinisme et détentrice de la coupe du monde de la discipline, Emily Harrop est l’auteure d’un mémoire sur l’implication des marques outdoor dans la préservation de l’environnement. Une voie ouverte par l’étudiante savoyarde pour ouvrir les consciences dans le milieu professionnel.
Frères Ladevant (escalade sur glace)
Champions du monde d’escalade sur glace et auteur d’ascensions extrêmes, Tristan et Louna Ladevant sont unis par leur corde autant que par leur engagement pour la préservation de l’environnement. Premiers athlètes français à participer au mouvement “1% pour la planète” les deux frères proposent une nouvelle vision de l’exploration en montagne à faible empreinte carbone.
François D’Haene (ultra trail)
Quatre fois vainqueur de l’ultra trail du Mont Blanc et détenteur de records sur des courses longue distance, François D’Haene est créateur du projet “Ultra Spirit”. Une aventure d’un nouveau genre imaginé par l’athlète d’Arêches-Beaufort pour faire découvrir l’environnement montagnard à travers la pratique de l’ultra trail.
Prochain rendez-vous, Lundi 7 novembre avec l’interview de Chloé Trespeuch !