par LauraPOW | 27/Fév/2019 | 7 conversions, Agir
MEILLEUR DÉCHET EST CELUI QUE L’ON NE PRODUIT PAS.
Dépenser intelligemment… En tant que consommateur, notre plus grande force d’action, c’est notre pouvoir d’achat. Et nous avons un réel vote avec notre porte monnaie. Rien de bien compliqué et ça fait du bien au budget !
Déjà, il est important de réfléchir à ce dont nous avons réellement besoin, ne pas céder par impulsion ou sous mauvaise influence des soldes et autres promotions.
Pour un usage occasionnel, louer ou emprunter un objet est souvent plus économique que de l’acheter. Ensuite, les achats d’occasion sont de bonnes alternatives financière et écologique à l’achat de neuf.
Pour choisir un produit, un petit coup d’œil sur les labels comme 1% for the planet, ECOLABEL ou Fairtrade est un bon moyen de soutenir les marques responsables, soucieuses de l’environnement, et en boycotter d’autres. Pour privilégier l’industrie locale ou nationale, regardons le lieu de fabrication des produits (et boycottons au passage les mauvaises conditions de travail).
Dans notre société du tout Internet, c’est tentant d’y faire la plupart de nos achats mais où sont les relations humaines lors d’un achat sur Amazon ? Pour acheter nos livres, il est bien plus sympa de se rendre en librairie et ainsi soutenir les commerces de proximité. Rien de mieux que votre libraire pour vous renseigner sur le dernier roman à lire. D’ailleurs on vous recommande celui là (le livre numérique c’est pratique aussi). Bon, pour les érudits d’Internet, il existe “Le même en mieux” qui trouve automatiquement les meilleures alternatives des produits sur la toile.
Enfin, savoir ce qu’on achète, c’est éviter de participer à la destruction de notre planète. A commencer par le plastique… Nos sociétés ont multiplié des tonnes de plastique, matériau souvent à usage unique. Éviter le plastique au maximum, c’est limiter l’agrandissement du sixième continent.
Tous nos achats comptent et même dans nos maisons, pensons à nous alimenter en électricité verte, branche qui se développe de plus en plus en France.
Nous pouvons tous dépenser un peu mieux ou un peu moins, et la planète nous en remerciera.
Graphisme par Horsuj
par LauraPOW | 13/Fév/2019 | 7 conversions, Agir
ON VOYAGE POUR CHANGER, NON DE LIEU, MAIS D’IDÉES.
Dans les discours durables, le poids du transport dans notre addition écologique est souvent dénoncé. Heureusement, il existe plein de moyens pour se déplacer !
Commençons par les petits déplacements, avec une invention vieille de deux siècles… la bicyclette ! Et oui, prendre son vélo pour aller au boulot ou pour des petits trajets du quotidien, c’est bon pour la planète et ça nous maintient en forme ! De plus, il est prouvé que pour des trajets jusqu’à 5 km, le vélo est plus rapide que la voiture. On évite les bouchons des heures de pointe, un gain de temps et de sérénité. Aujourd’hui il existe même des vélos partagés dans la plupart des villes françaises.
Pour les transports en commun, des aides existent dans les entreprises avec les Plans Déplacement Entreprise. Ensuite, c’est souvent un excellent moyen d’éviter les bouchons (et le stress associé). Beaucoup de villes dédient des voies spéciales et rapides à leurs transports en commun.
Combiner ces moyens de transport avec la marche à pied, c’est pratique aussi et ça fait du bien. Prendre le temps de lire un livre ou d’écouter de la musique/un bon podcast avant de se dégourdir les jambes en laissant planer nos pensées est bien plus agréable que de s’énerver au volant.
Pour les trajets plus longs, privilégions le covoiturage en tant que passager (plus qu’à profiter du paysage) ou comme conducteur. Une voiture remplie allège le porte-monnaie et nous laisse maître d’adopter l’éco conduite, une conduite douce pour réduire la consommation. Et pour les trajets en montagne, la nouvelle plateforme MountainGo permet de proposer ses places libres en covoiturages lors de nos journées au grand air !
Enfin pour les trajets vraiment plus longs, il y a souvent la possibilité de prendre le train plutôt que l’avion pour les trajets nationaux ou frontaliers. Et oui, limiter ses déplacements en avion au maximum, c’est essentiel pour sauver la planète et les plus beaux paysages se trouvent bien souvent tout près de nos fenêtres. D’autres raisons pour éviter l’avion ? L’avion est le moyen de transport le plus polluant : il émet trois fois plus de gaz à effet de serre (notamment du dioxyde de carbone) que la voiture (par passager). Si l’aviation était un pays, ce serait le 7ème plus gros pollueur mondial. Si l’on prend en compte l’ensemble des gaz rejetés par le secteur aérien (CO2 et oxydes d’azote), celui-ci est en fait responsable de 5% du réchauffement climatique. C’est aussi une des sources de pollution qui connaît la plus forte croissance.
Pour finir de vous convaincre, on vous partage le “Voyager sans exagérer” par William Cochet de notre Riders Alliance :
“Qu’est ce que le voyage? Ai-je une vision consciente de ce que cela signifie? Quel est l’impact sur la planète quand je me déplace ? Tout un flot de questions que je cherche à lier entre protection de l’environnement et un besoin d’ailleurs vital à chacun.
Je crois avoir trouvé ma réponse depuis maintenant plus de 10 ans au travers de voyages plus simples ou du moins plus proches. On peut évoquer ici un « coefficient bonheur », et il me semble que je ai eu plus d’émotions à parcourir les montagnes transfrontalières en face de chez moi, les plages de la côte Basque ou les vallées espagnoles, que nulle part ailleurs dans le monde où j’ai pu aller avant. On peut sortir d’un certain inconscient collectif qui nous dit qu’au XXIème siècle le voyage c’est loin, ou que l’on ne peut pas se la raconter si on ne va pas à des heures de vols.
Je pense qu’il y a des belles images à réaliser sur n’importe quelle montagne, une culture à découvrir de partout même dans son propre pays, un dépaysement à ressentir même dans le premier des pays le long de notre frontière et surtout un regard simple à porter sur tout ce qui nous entoure.
Comment voudrais-je découvrir les montagnes d’Alaska ou du Japon alors que je ne suis pas même encore allé une seul fois au Pic du Montaigu qui fait la grandeur de la vue depuis ma fenêtre ?
En changeant mon comportement, j’ai pu réduire drastiquement mon empreinte carbone sur la planète : un simple aller/retour Paris/New York (ou Paris/New Delhi, dans les 12000 km AR) correspond à plus que la consommation de ma voiture sur une année et déjà la moitié de mon empreinte carbone personnelle !
Voyager pour détruire le paysage que je suis allé voir à travers des émissions carbone qui mettent la planète en danger, non merci, surtout que je m’épanouis encore davantage sans !”
Alors convaincu ? On enfourche nos vélos et on part sillonner la beauté de nos environs !
Graphisme par Horsuj
par Marita van Oldenborgh | 09/Fév/2019 | Actualités, Agir
(Texte original en anglais ci-dessous, vous pouvez signer et envoyer cette lettre à la FIS en utilisant ce lien)
Fédération Internationale de Ski
Maison Marc Hodler
Blochstrasse 2
3653 Oberhofen / Thunersee
Suisse
À l’attention de la Fédération Internationale de Ski :
Nous écrivons cette lettre suite aux récentes déclarations de votre président, Gianfranco Kasper, dans une interview pour le Tages Anzeiger. Les déclarations de Monsieur Kasper montrent qu’il nie sans équivoque les plus évidentes conclusions scientifiques sur les bouleversements climatiques et leur origine humaine.
Ce n’est malheureusement pas une surprise.
Ce reportage confirme ce que les habitués des réunions de la FIS nous disent depuis des années : le leadership de l’organisation ne veut pas reconnaître les preuves scientifiques qui menacent l’ensemble du secteur de la neige, et encore moins agir en conséquence.
C’est inacceptable, cela va à l’encontre des engagements de l’Union Européenne lors des accords de Paris et ne correspond pas à ce qu’on attend d’une organisation moderne et professionnelle dont la raison d’être est de se préoccuper du ski.
Au nom des communautés du plein air et des sports de neige, nous demandons la démission de M. Kasper.
La FIS doit se préoccuper des faits, pas de conjectures, d’opinions ou de mensonges. La moitié des glaciers alpins européens ont déjà fondu et des études scientifiques prévoient 70% moins de neige en montagne d’ici la fin du siècle, menaçant une industrie du ski qui représente 30 milliards de dollars et plus de 60 millions de touristes par an. Il n’y a pas une seule station de ski européenne qui ne soit au courant de ce problème.
La communauté des sports de neige ne peut plus être encadrée par des dirigeants qui nient la science la plus évidente. C’est pourquoi, au nom de tous ceux qui comptent sur un climat stable pour les loisirs hivernaux, nous demandons votre action immédiate. Les remarques de M. Kasper devraient le disqualifier pour une position de dirigeant dans toute entreprise d’avenir, sans parler de celle d’une fédération de ski.
La crise climatique est le problème le plus urgent de notre époque. Selon le dernier rapport du GIEC, nous avons 12 ans pour nous attaquer aux causes du changement climatique et nous assurer qu’il nous reste une industrie du ski d’ici à 2100. Permettre à vos dirigeants non seulement de mettre cette question de côté, mais également de nier son existence, c’est ignorer le plus important défi pour nos sports, entreprises et communautés de montagne. Rester silencieux, c’est être complice du problème. Il est temps d’agir.
En effet, la plupart de vos groupes constituants ont une longueur d’avance sur l’organe directeur. Votre branche américaine, USSA, a choisi, par l’intermédiaire de ses volontaires, de ses entraîneurs et de ses athlètes, de verser 10500 dollars cette semaine à Protect Our Winters afin de contribuer à la lutte contre le changement climatique. En signe de respect pour eux et pour l’action qu’ils veulent soutenir, nous refusons ce don et demandons d’abord que Gianfranco Kasper soit démis de ses fonctions.
POW et les soussignés invitent le nouveau Outdoor Business Climate Partnership, les stations de ski, les marques et les entreprises du secteur du plein air, les athlètes, les sponsors de la FIS et la communauté des sports de neige en général à se joindre à nous pour soutenir cette démarche.
Le monde entier en est témoin, la FIS a l’occasion de se tenir du bon côté de l’histoire.
Bien cordialement,
Protect Our Winters
February 8, 2019
International Ski Federation
Marc Hodler House
Blochstrasse 2
3653 Oberhofen / Thunersee
Switzerland
To the International Ski Federation:
We are writing regarding recent statements made by your president, Gian Franco Kasper, in an interview with Tages Anzeiger. Kasper’s statements clearly show that he denies the science of human-caused climate change. This is no surprise. The reporting confirms what insiders in FIS meetings have told us for years: that the leadership of the organization is unwilling to acknowledge scientific evidence that threatens the entire snow industry, let alone act on it. This is unacceptable, goes against the EU commitments in Paris, and is inconsistent with a modern, professional organization whose raison de’ etre is to care about skiing. On behalf of the outdoor and snowsports communities, we are calling for Kasper’s resignation.
The FIS should be dealing in fact, not conjecture, opinion, and falsehood. Fully half of European Alpine glaciers have already melted, and scientific studies predict 70 percent less snow in the mountains by the end of the century, threatening a $30 billion ski industry driven by more than 60 million tourists a year. Not a single European ski resort is unaware of this problem––indeed, scores have already closed down.
The snowsports community is professional, evidence-based, and intent on thriving. But to do that, we cannot be led by science deniers from a previous century. That’s why we, on behalf of all those who depend on a stable climate for winter recreation and to sustain a multi-billion dollar economy worldwide, are asking for your immediate action. Kasper’s remarks should disqualify him for a leadership position in any business capacity, let alone that of a ski federation.
The climate crisis is the most pressing issue of our time. According to the recent IPCC report, we have 12 years to address the causes of climate change to ensure that we have a ski industry left by 2100. To allow your leadership to not only set this issue aside but actively deny its existence is to ignore the crippling burdens and hardship to our sports, businesses, and mountain communities. To remain silent is to be complicit in the problem. It is time for action.
Indeed, most of your constituent groups are far ahead of the governing body. Your United States arm, USSA, through its volunteers, coaches, and athletes, elected to donate $10,500 this week to Protect Our Winters to aid in the climate battle. As a sign of respect for them and the action they want to support, we are declining that donation and asking instead that Gian Franco Kasper be removed from his position.
POW and the undersigned are calling on the newly formed Outdoor Business Climate Partnership, ski resorts, outdoor industry brands and businesses, athletes, FIS sponsors, and the snowsports community at large to join us in this request.
As the world watches, FIS has an opportunity to stand on the right side of history.
Sincerely,
Protect Our Winters
par Antoine | 31/Jan/2019 | 7 conversions, Actualités, Agir
(photo: Les Menuires)
Nous sommes heureux d’annoncer le partenariat officiel avec la station de ski des Menuires, qui devient la première station française à intégrer la POW Resort Alliance.
La station rejoint ainsi le club des stations leaders sur le plan climatique avec Aspen aux Etats-Unis, Ruka en Finlande et Andermatt en Suisse, grâce à un ambitieux plan environnemental et social, qui a été officialisé lors des Rencontres Climat Météo aux Ménuires les 14 et 15 décembre.
« C’est une grande fierté de voir une station française intégrer cette Alliance, surtout avec de réelles ambitions au niveau du climat. Nos équipes se préparent à faire travailler la station en collaboration avec de nombreux scientifiques et athlètes pour montrer que l’action et le plaidoyer en faveur du climat peut avoir un impact positif et qu’il n’est pas trop tard pour préserver nos terrains de jeux ! » Commente Thibault Liebenguth, Président de POW France.
La signature du partenariat (photo: Le Dauphiné)
Cette adhésion est un engagement fort qui ambitionne de faire évoluer les pratiques de tous les acteurs participant au fonctionnement et à la vie de la station, et ce sur les quatre saisons, pour préserver leur communauté, la montagne et apporter leur part dans le changement de paradigme nécessaire à une transition écologique efficace et solidaire.
Dans le cadre de ce partenariat, POW accompagnera la station sur différents thèmes, avec en premier lieu la formation et la sensibilisation des acteurs et professionnels de la station.
En effet il nous apparait évident que les usagers des stations de skis ont à cœur de préserver les conditions climatiques qui permettent l’existence d’un manteau neigeux, mais occultent peut être ces questionnements par manque de solutions concrètes et de dialogues apaisés. En permettant aux différents personnels de la station de se saisir de ces problématiques, elle pourra elle même engager la discussion avec ses clients et les intégrer au processus de changement et d’adaptation.
Dépliant POW 7 Conversions pour le Climat disponible en station
Nous pensons en outre qu’il est important d’avoir des exigences ambitieuses à l’égard des acteurs qui peuvent faire partie du changement, mais nous savons aussi qu’on est toujours plus convaincants quand on donne les outils et données nécessaires à nos partenaires pour effectuer cette transition.
Ainsi, l’initiative principale pour soutenir et alimenter ce partenariat est la création d’un Observatoire des Changements Climatiques au cœur de la station pour accueillir des chercheurs de tous bords, et ouvrir le territoire de la Vallée des Bellevilles aux équipes qui souhaiteraient mettre en place investigations et expérimentations menant à des solutions concrètes dans l’adaptation aux changements climatiques et la réduction des émissions carbones sur le territoire.
En travaillant ensemble, nous avons fait le constat que la communauté des chercheurs déplore souvent le manque de connexion avec les territoires. Par sa capacité à rassembler des acteurs de tous horizons, à créer les conditions propices pour des échanges sains et respectueux, et à insuffler de l’enthousiasme à tous ceux que nous croisons, POW s’est porté volontaire pour créer, coordonner et animer cet espace d’expérimentation et de création de nouvelles initiatives, en aillant toujours à cœur le respect et l’engagement des acteurs locaux.
Il y a encore tant à faire dans ce projet, mais nous sommes vraiment fiers de pouvoir soutenir une station dans sa recherche d’un meilleur futur. Ce n’est pas tous les jours qu’une station de ski intègre à son discours les concepts de changements climatiques, tourisme de masse et caractère industriel de l’exploitation de l’hiver, et nous pensons qu’il est de notre devoir de leur permettre de réaliser leurs ambitions, de leur en donner de nouvelles si nécessaires, et d’intégrer des acteurs avec autant de poids dans la lutte contre les changements climatiques.
Encore et toujours, WE ALL NEED WINTER!!
par Antoine | 31/Jan/2019 | Actualités, Agir, Riders Alliance
Nous pensons qu’éduquer et responsabiliser la prochaine génération pour qu’elle devienne de futurs leaders environnementaux est l’une des choses les plus importantes que nous puissions faire pour lutter contre le changement climatique. Et tirer parti de l’influence de notre Riders Alliance d’athlètes professionnels pour engager et inspirer les étudiants est un moyen puissant de le faire.
C’est donc avec une grand fierté que nous vous présentons le programme Mountain Heroes, à destination des collèges et lycées.
Longtemps en gestation, les assemblées Mountain Heroes ont débutées cet hiver, dans déjà cinq établissements, auprès de près de 200 jeunes entre les Alpes du Nord et les Pyrénées.
“Il faut qu’on trouve le moyen de vous faire revenir tous les ans!”
Proviseur d’une école en 74
Le programme fait se rencontrer les sciences des changements climatiques en montagnes, les athlètes professionnels et les jeunes rideuses et riders autour d’une conférence vidéo interactive diffusée en classe en compagnie des athlètes.
Durant la conférence, des athlètes tels que Liv Sansoz, Marion Haerty, ou encore Pica Herry, nous présentent leurs disciplines, leurs passions et leur amour pour les montagnes. À travers ces témoignages, ils et elles transmettent leur passion pour les montagnes, comment ils en sont arrivés à prendre conscience des impacts des changements climatiques et pourquoi ça leur tient au cœur.
Liv Sansoz de la POW Riders Alliance
Loin de se cacher derrière un optimisme sans fondement, les athlètes partagent avec les élèves ce qu’ils considèrent être négatifs pour le climat dans leur propre vie, ainsi que comment ils essayent d’agir pour réduire leur empreinte. De cette manière, c’est un appel à la lucidité qui est proposé aux jeunes, l’idée qu’il est important de savoir ce que l’on fait mal pour s’améliorer, plutôt que cacher ses erreurs et limitations. Et de même qu’un débrief après chaque aventure en montagne est la clef du succès des prochaines sorties: être en mesure d’identifier notre impact est la première étape nécessaire pour aller de l’avant.
Tout au long de la conférence, les jeunes sont invités à intervenir pour partager leur propre vécu en rapport à la montagne et aux changements climatiques. C’est toujours un choc pour nous de se rendre compte que, malgré leur jeune âge, ils sont déjà en mesure de nous parler des changements qu’ils constatent, de leur sentiment d’impuissance face à l’ampleur de certaines problématiques, mais surtout leur appréhension face à l’avenir.
“En quoi le réchauffement climatique impacte-t-il votre sport ?”
“Comment avez-vous pris conscience du réchauffement climatique ?”
“Quelles actions simples peuvent protéger nos hivers ?”
“Seriez-vous prêt à faire moins de compétition à l’étranger pour moins polluer ?”
Questions posées par les élèves aux athlètes
C’est d’ailleurs le deuxième axe de Mountain Heroes, la prise d’action et de pouvoir de ces jeunes, qui ont bien conscience qu’ils ne sont que peu responsables du monde qu’on leur laisse entre les mains. Ainsi, en plus de partager avec les élèves les actions que les athlètes mettent en place dans leur vie personnelle et professionnelle, chaque établissement qui a reçu la conférence s’est vu remettre une subvention POW de 500 euros pour les aider à financer et mettre en place les actions qui leur tiennent à cœur dans leur établissement et au delà.
C’est ce message que nous voulons transmettre à travers ce programme: que les Mountain Heroes dont parle la vidéo ne sont pas les athlètes présents et inspirants par leur exploit sportifs et humains, mais que ce sont bien les jeunes à qui nous nous adressons, ceux qui façonneront le monde de demain par leur enthousiasme, leur lucidité, leur créativité et leur courage, que ce sont eux qui par leur énergie, leur jeunesse et leurs ambitions sauront renverser l’inertie et nous amèneront dans un monde juste et durable.
Alors un grand merci aux établissements et enseignant-es qui nous ont accueilli et nous ont permis de rencontrer leurs élèves, merci aux jeunes pour leur écoute, leur envie et leur projet, merci aux athlètes de nous suivre dans des projets comme celui là et merci à vous pour votre soutien qui nous permet de mettre en place de telles initiatives.
Interessé à avoir une assemblée Mountain Heroes dans votre collège ou lycée ? Contactez-nous, nous serions ravis !
par LauraPOW | 30/Jan/2019 | 7 conversions, Agir
« QUE TON ALIMENT SOIT TA SEULE MÉDECINE » (Hippocrate)
La nourriture baigne notre quotidien, avec nos trois repas par jour (voire quatre pour les plus gourmands), et on connait son importance et ses enjeux. Car manger mieux, ça change le quotidien !
En plus d’avoir un effet bénéfique sur notre corps et nous donner l’énergie nécessaire pour envoyer du lourd dans la peuf, notre alimentation peut faire du bien à la planète. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe de plus en plus de structures pour améliorer notre consommation alimentaire.
Au commencement, il y a les courses… De manière générale, privilégier les magasins tournés vers l’agriculture biologique et/ou locale, de consommation éthique et de vente en vrac (réduction des emballages + achat de la quantité désirée = fini le gaspillage !), c’est un très bon début ! Et on en trouve de plus en plus partout en France.
Une autre option bénéfique, pour la nature et pour les relations humaines, c’est la vente en circuit court. Aller directement acheter ses produits, en particulier les fruits et légumes, chez les producteurs. Cette pratique redonne de l’importance à nos paysans (dont les conditions de travail sont difficiles), nous offre des produits de qualité, nous montre d’où vient ce qui finit dans notre assiette et évite de transporter des marchandises d’un bout à l’autre de la planète.
Manger local, c’est éviter les produits qui font des milliers de kilomètres en avion, comme les fruits exotiques. Manger local, c’est aussi se renseigner sur les fruits et légumes de saison pour les consommer au bon moment.
Ce qui nous amène au choix des aliments… Et ça commence généralement par le boycott de certaines marques ou certains produits. L’ennemi numéro un du moment, c’est l’huile de palme, sa production est responsable de la déforestation, une destruction de la nature et sa biodiversité, comme en Malaisie ou en Indonésie par exemple. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il faut dire adieu au Nutella mais on vous promet que ses alternatives noisettées sans huile de palme sont toutes aussi délicieuses (oui oui on a goûté pour vous, on a le sens du sacrifice chez POW…)
La viande et le poisson, dans leur production industrielle, sont aussi responsables de nombreux maux de notre terre. Le régime végétarien en est une réponse courageuse mais une consommation raisonnée de ces mets (par exemple en étant «végétarien de semaine») est déjà une initiative importante. Réserver ces victuailles pour les grandes occasions permet en plus d’en apprécier réellement le goût.
A partir de là, lâchons nous sur les produits bio, sans additifs et non transformés, ils remettront du goût authentique dans nos plats.
Pour aller plus loin et se reconnecter à la terre, on peut faire son potager quand c’est possible, avec la méthode de la permaculture, parfaite pour la culture dans de petits espaces. Ou si l’espace disponible nous manque, on peut intégrer des jardins partagés, ils se trouvent au sein d’un quartier, d’une ville ou d’un village. S’il n’en existe pas dans votre village, c’est une bonne occasion pour se renseigner en mairie comment lancer le projet.
Voilà quelques clés pour nous aider à manger mieux. Les plus réticents peuvent démarrer avec des objectifs simples comme intégrer une journée sans viande par semaine ou encore aller chez un producteur local «juste pour voir».
Pour finir de se convaincre, voici quelques ressources (suggestions bienvenues) :
- pour les cinéphiles : Zéro phyto 100% bio, Demain, Super Size Me, Food Inc
- pour les littéraires : Manger mieux et meilleur de 0 à 100 ans: Saveurs et santé, Pr. Joyeux