Le 19 Janvier dernier Rossignol lançait son programme RESPECT lors d’une conférence de presse à laquelle POW était invité à prendre la parole. Cette présentation était l’occasion pour la marque de dévoiler sa politique environnementale pour les années à venir et les engagements qui leur permettront d’atteindre les cibles annoncées.
Antoine Pin prend la parole pour POW France
C’est aussi lors de cet évènement que Rossignol a dévoilé son soutien au mouvement POW en remettant à notre organisation un don de 35 000 euros. Cet argent sera partagé entre nos antennes aux États Unis et en Europe, et servira notamment à soutenir nos programmes pour une mobilité bas carbone à destination de nos montagnes.
Présentation du don
Nous sommes bien sûr reconnaissants pour ce don et ce qu’il nous permettra d’accomplir, mais il est surtout important pour nous de voir un tel acteur de notre industrie prendre publiquement ces engagements. Rossignol rejoint ainsi un mouvement grandissant d’entreprises qui s’engagent pour le climat et pour préserver les territoires qui accueillent nos activités.
Il est maintenant primordial pour notre communauté de rester alerte pour soutenir et aider les entreprises à garder le cap qu’elles se fixent. Après tout, tant que les gouvernements successifs ne prendront pas des mesures fortes pour soutenir la transition dans les pratiques de notre industrie et de la société en générale, c’est à nous, passionné.es par nos activités et les endroits dans lesquels on les pratique, d’établir et soutenir les standards que nous voulons trouver chez les entreprises qui nous fournissent nos équipements.
La Riders Alliance de POW France est heureuse d’accueillir la « slacklineuse » Gaëlle Joubert. Son arrivée marque une ouverture vers les sports d’été en montagne. Car oui, la préservation de nos hivers se fait toute l’année !
Je m’appelle Gaëlle, j’ai grandi dans la campagne pas très loin de Lyon. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’amenaient souvent en vacances à la montagne, été comme hiver.
Très vite, la Montagne m’a fait rêver, et depuis mes 10 ans je savais que « un jour, j’y habiterai »! Un vœu qui s’est réalisé, car je vis maintenant à St-Hilaire-du-Touvet, près de Grenoble.
Depuis très jeune, j’ai toujours eu une pratique de la montagne « sportive » : de la randonnée, du ski puis du snowboard l’hiver, de l’escalade l’été puis toute l’année. En 2011, je me mets à la slackline : j’adore cette discipline qui allie outdoor, challenge, équilibre, et communauté bienveillante. Trois ans plus tard, la highline (slackline accrochée entre deux falaises) vient bousculer ma vie.
Pendant plusieurs années je parle highline, je mange highline, je dors highline, … bref je vis highline ! Ce sport change ma vie: il me fait vivre des expériences incroyables, me fait rencontrer une communauté ouverte et solidaire, me fait me dépasser, et remettre en question ma vie et mes principes !
Vivre highline, c’est aussi être dehors, tout le temps, dans cette nature magnifique et accueillante. C’est passer la soirée, la semaine, voire plusieurs mois avec le minimum : une tente et un sac à dos, un van pour les plus luxueux.
Cela m’a permis de me rendre compte du peu de choses dont on a besoin pour être heureux : juste un bel endroit, des amis, une sangle et le minimum vital.
Quand on vit cela, on ne peut qu’avoir envie de protéger notre beau terrain de jeu, et de sensibiliser ceux qui en profitent.
J’ai eu la chance de partir au Groenland. C’était une expédition scientifique, pour étudier l’impact du réchauffement climatique sur les glaciers, les icebergs, la faune et flore. L’expédition se voulait le plus éthique possible : pas de moteurs, juste nos dos pour tout porter ! Deux mois au milieu des Fjords et des glaciers, à 10 avec 25kg sur le dos, ça ouvre les yeux.
J’ai quitté mon travail d’ingénieur au retour, haha !
Cette expédition m’a tellement marqué, que j’ai continué à faire du bénévolat pour Naturevolution, l’association qui l’organisait. Je suis retournée avec eux à Madagascar, pour protéger un autre paradis perdu : le massif du Makay. Je travaille maintenant pour l’association, pour les aider à protéger les milieux à forte biodiversité !
La highline m’a fait pas mal voyager à travers l’Europe et plus loin, et l’exploration m’a toujours attirée. Mais nous avons la chance en France d’avoir l’un des plus beaux terrains de jeux pour ce sport. J’essaye donc de limiter un peu les voyages et de me concentrer sur ce qui est à portée de main: ce n’est pas les falaises qui manquent chez nous !
Ces derniers temps les projets “pluridisciplinaires” m’attirent beaucoup : mixer l’escalade et la highline, faire une approche en ski de rando pour installer une belle ligne hivernale… on peut tout imaginer !
Quelques unes de mes dernières aventures en vrac : Monter une batterie sur le plateau d’Emparis en mode Ski-pulka (c’est lourd!), aller ouvrir le premier spot de highline en Tunisie avec les locaux, et donner les premiers stages de Highline en France (avec Chloë Roux-Mollard, membre de la POW Riders Alliance).
Mon dernier joujou est un beau splitboard, qui me permet d’aller explorer la montagne en rando, tout en profitant au max du plaisir de la glisse à la descente. Si vous hésitiez … n’hésitez plus ! La technique a beaucoup progressé ces derniers temps, c’est un plaisir à la descente, et même pas tant galère à la montée ! 🙂
Forcément, nos passions ont un impact sur la montagne, et si on voulait réellement la protéger complètement, il faudrait y bannir l’homme. Mais je crois sincèrement que la meilleure façon de protéger quelque chose, c’est d’en tomber amoureux.
Alors allons en montagne, apprenons à l’aimer, à ne pas la consommer, mais à tout simplement la respecter.
Ah, le 24 décembre ! Si attendu pour sa nourriture savoureuse et abondante, mais si redouté pour ses conversations aussi inconfortables qu’interminables…
Nous savons comment ça se passe… Après avoir détourné la question “Alors, tu fais quoi maintenant ? ”, vous jetez un coup d’œil désespéré à la table des enfants à laquelle vous n’êtes plus invités, vous entendez peut-être une boutade sarcastique de l’oncle Etienne sur la façon dont le changement climatique adoucit agréablement l’hiver.
Votre tendance naturelle pourrait être de vous lever et de fuir la table, pour rentrer le plus vite possible dans vos montagnes chéries. Mais nous aimerions vous offrir quelques conseils qui pourraient vous éviter bien des orages en ce doux jour de Noël.
Même si cela semble inconfortable, parler du changement climatique est l’un des moyens les plus importants pour faire une différence.
Alors on va vous coacher !
1. Préparez votre propre histoire climatique
Avant de pouvoir parler du climat avec quelqu’un d’autre, vous devez parler du climat avec vous-même. Quelle est votre histoire ? Comment avez-vous été impacté par la crise climatique ? Et pourquoi vous en souciez-vous ? Si vous lisez ceci, il y a de fortes chances que votre amour du plein air définisse qui vous êtes.
2. Parlez leur personnellement
Parlez des impacts que vous voyez déjà dans les endroits de plein air que vous aimez, comme des saisons de ski plus courtes, la Mer de Glace que vous voyez fondre au fil des années, la sécheresse du lac d’Annecy ou les catastrophes naturelles de plus en plus ravageuses. Si vous avez des enfants, parlez de votre peur qu’ils grandissent sans connaitre la neige en hiver, ou en connaissant 50° en été !
Ces faits si évidents pour vous ne le sont pas forcément pour les autres. De plus, ces cris du coeur ont plus de chance de toucher votre entourage que des chiffres ou des discours journalistiques. Vous constaterez que cela attirera les gens au lieu de les repousser.
Vous pouvez également essayer de vous mettre à leur place, qu’est ce qui est important pour eux ? L’avenir de leur enfant ? La montée du niveau de la mer ? L’érosion des côtes ? Les réfugiés climatiques ? Parce que s’il fait 50° chez nous, il en fera 70° dans les pays chauds !
3. Restez calme et pratiquez l’écoute active
Prenez votre courage à deux mains et discutez calmement. Aujourd’hui n’est peut-être pas le jour où vous changerez les habitudes de toute votre famille, mais en montrant que vous êtes ouvert.e à la discussion, vous avez plus de chance de planter une petite graine. Malheureusement, lorsqu’il s’agit de positions sur le changement climatique, les opinions sont basées sur leurs peurs du changement. Donc, quand vous commencez à entendre ces phrases redoutées comme “c’est des conneries de bobos mangeurs de graines !”, n’allez pas directement aux arguments scientifiques ! Même si la science a établi que le changement climatique est d’origine humaine, s’appuyer trop sur la science et les faits, contre un argument qui semble émotionnel, est inefficace, et vous fera passer pour quelqu’un d’arrogant. Ce n’est pas le but.
Posez plutôt des questions comme :
Comment vous sentez-vous vis-à-vis le changement climatique ? Que pensez-vous que nous pouvons faire ?
Alors préparez-vous à ÉCOUTER. Oui, écouter. A l’heure des médias sociaux, l’élaboration d’une réponse rapide, “du tac au tac”, est la réaction naturelle. Mais l’écoute active ne consiste pas seulement à trouver une réponse sensée, mais de comprendre réellement les motivations afin trouver des arguments plus justes.
4. Connaissez la science, mais restez ouvert
La recherche montre que lorsque nous sommes confrontés à des faits qui contredisent nos croyances fermement ancrées, nous nous accrochons plus fermement à ces croyances, nous nous détournons du raisonnement logique, et nous nous tournons plutôt vers des arguments qui ne peuvent pas être scientifiquement démontrés (c’est-à-dire des arguments émotionnels).
Évidemment, la crise climatique ne fait pas rire. Mais parfois, nous devons prendre du recul et rire de nous-mêmes. C’est le meilleur des médicaments !
De plus, la table de Noël n’est pas un lieu pour le fatalisme. La résilience peut être excitante ! On ne vivra pas moins bien mais autrement : manger des produits locaux, réparer l’électroménager plus facilement, troquer, se déplacer en transport en commun, à vélo, en ski, ou même à cheval ! Réinventons le monde !
Alors que le gouvernement ferme les yeux sur le réchauffement climatique, d’innombrables autres acteurs mondiaux tentent de faire la différence. Les véhicules électriques sont de plus en plus courants, l’énergie solaire est plus abordable que jamais et la production d’énergie éolienne est en augmentation. Il y a beaucoup à espérer pour l’année 2020 !!
Le changement climatique affectera personnellement tout le monde autour de la table. La lutte contre le changement climatique sera le problème majeur de cette génération, et il faudra la volonté de tous, même de votre famille, pour qu’une révolution change cela !
Enfin, si l’on vous demande comment agir, vous pouvez bien sûr évoquer : la mobilité douce, la consommation éthique et locale, le refus de suivre la mode ou la réduction des déchets, le compost, l’utilisation abusives des ressources, le gaspillage… mais le plus important est de parler de ce que vous faites vous ! Expliquer en quoi ce n’est pas si contraignant et même moins cher d’agir pour la planète !
Cet article a paru pour la première fois sur LinkedIn.
C’est le moment d’agir. Et aujourd’hui on ne peut plus agir uniquement individuellement face à la crise climatique. Il faut collaborer, coopérer, faire société. Tout en se faisant plaisir.
Au coeur de la station des Ménuires, les 7 et 8 décembre dernier, nous avons rassemblé les athlètes pro qui soutiennent Protect Our Winters en France, pour leur donner les clés de compréhension du réchauffement climatique, les former à prendre la parole sur leurs média sociaux et co-construire ensemble l’avenir de l’association. Nous avons fait société. Et on s’est bien marré !
Il y a une règle qui nous dit que 10% d’une population peut influencer les 90% restant à changer de comportement. C’est ce que l’on appelle le point de bascule. Quand on sait qu’au sein de l’humanité on est en train d’atteindre ces 10% de la population qui changent leurs comportements pour réduire leur impact face à la crise climatique, alors le rôle des leaders d’opinion, des ambassadeurs et athlètes de haut niveau est crucial pour faire basculer cette lutte. C’est pour cela que nous étions là haut tous ensemble.
C’était aussi l’occasion pour moi de laisser ma place de président de POW France après plus de 2 ans aux commandes. Très fier d’avoir laissé ma trace au sein de cet écosystème grandissant et qui s’impose de plus en plus comme incontournable en France, en Europe et dans le monde. Je reste dans « le game » en prenant une petite place au sein du board de POW France et de POW Europe, avec l’objectif d’aider à coordonner les différentes antennes pour avoir plus de force et d’impact positif.
Aujourd’hui on a plus le temps d’attendre, il faut agir vite (la crise climatique va plus vite que les scientifiques le pensaiten), il faut agir ensemble et il faut être ambitieux. Les entreprises, les territoires, les athlètes, les politiques et le grand public, tous doivent s’engager à réduire leur impact sur le climat. A minima pour éviter les catastrophes annoncées partout dans le monde mais aussi pour que nous puissions encore profiter de ces belles montagnes saupoudrées de neige!
Maelle nous a rejoint il y a maintenant deux ans. Aujourd’hui, toujours plus motivée et impliquée chez POW, elle est responsable de nos bénévoles en Auvergne Rhône Alpes. Elle nous partage son expérience…
« En tant que bénévole pour POW, j’ai l’occasion de parler de l’association, de nos actions et inspirations presque tous les jours. Faire partie d’une association, ça me permet de conforter mes idées personnelles, de rencontrer des gens passionnés par la même chose que moi, et puis c’est s’investir, se sentir impliquée pour une cause qui me touche.
Être bénévole pour POW, c’est mettre en avant ce qui se fait dans nos montagnes, les actions concrètes que nous avons déjà réalisées, celles que nos partenaires réalisent, mais aussi ce qui va suivre dans l’année.
C’est une façon de toujours suivre l’actu et participer aux events sur les sujets montagne ! Pour moi, POW c’est une façon d’agir, de passer concrètement à l’action pour faire bouger les politiques, les amis, et tous ceux avec qui j’ai l’occasion d’échanger sur le sujet.
C’est une bonne dose de motivation, d’inspirations et de good vibes, de partage autour des valeurs qui nous rapprochent, et c’est aussi l’occasion de se rapprocher entre individus sensibles à nos thématiques : le réchauffement climatique en montagne! »
Aux côtés de Thomas Delfino de notre Riders Alliance
On peut dire que c’est inspirant tout ça ! Et cette année, Maelle a participé au Riders Summit 2019, une rencontre entre riders, bénévoles et scientifiques qui a marqué l’AG de POW et l’impulsion de nombreux projets. Elle nous partage ses réactions à chaud…
« Le Riders Summit c’est le meilleur moment pour rencontrer ceux que je vois à l’écran au ciné d’habitude! C’était vraiment cool et rien que pour ça, ça récompense tellement le travail et le temps alloué à l’asso, ça encourage à continuer dans cette voie, tous ensemble, tous unis! »
A la projection du film Shelter
Un dernier mot ??
« Plus on est de fous plus on rit, et plus on est entendus et efficaces! Alors si tu as envie de vivre ce genre d’expérience, d’échanger, d’apprendre et de garder la motivation car, OUI, tout peut changer, rejoins nous! »
Notre Riders Alliance grandit et c’est avec enthousiasme que nous saluons l’arrivée d’Eleonora Ferrari chez POW. Elle nous partage quelques lignes pour se présenter.
« Je m’appelle Eleonora, j’ai toujours habité en montagne (à Chamrousse, près de Grenoble) et je fais du ski depuis que je suis toute petite.
Aujourd’hui, je fais de la compétition en ski freestyle et cela m’amène à voyager, à m’entraîner hors saison sur des glaciers. Malgré cela, j’ai toujours été sensible aux changements de notre climat et de nos montagnes puisque j’en suis la première spectatrice.
Je pense sincèrement qu’il ne faut pas culpabiliser sur le fait que nos pratiques peuvent parfois être contradictoires. On peut les compenser avec l’envie de diminuer notre empreinte carbone et d’agir favorablement sur le climat. Il faut faire un maximum d’actions positives, en gardant en tête que chaque petite action est utile.
C’est une des raisons pour lesquelles je me suis engagée avec POW France, en restant consciente que la perfection ne doit pas se mettre sur le chemin du bien. Personne n’est parfait sur le plan écologique mais toutes les personnes qui osent mettre leur pierre à l’édifice deviennent des acteurs engagés et efficaces, et on devrait toutes et tous l’être. »
L’aventure commence donc et nous vous invitons à suivre Eleonora sur Instagram et Facebook.
Cette année, c’est auprès de N’PY (Nouvelles Pyrénées) qui gère 8 des plus importantes stations du massif, que nous nous sommes associés.
Les journées « Montagne propre », ce sont mille bénévoles sur 8 journées / 8 domaines, soit plus de 4 tonnes de déchets ramassés et recyclés chaque année (2018), depuis déjà 14 ans.
POW est allé à la rencontre de tous ces passionnés acteurs et organisateurs sur 2 de ces événements: clubs de ski, familles, riders, retraités et même les gérants de stations.
Cela a été l’occasion de dresser le bilan des comportements et même de trouver quelques perles inattendues :
le nombre de mégots abandonnés restent très préoccupant,
mais la plupart des déchets ne sont pas volontaires (mais qui jetterait consciemment son appareil dentaire entre 2 rochers ou un seul de ses skis?)
Cependant, malgré la disparition progressive mais évidente des dernières neiges éternelles pyrénéennes, nous avons pu mesurer l’investissement et la motivation des participants, et surtout échanger et partager nos idées :
optimisation des transports pour les accès stations
traitement des déchets
meilleure maîtrise des ressources et de l’eau
sensibilisation des plus jeunes
De ces moments précieux et conviviaux, en sont ressortis de nombreux contacts prêts à s’investir avec nous.
Certains projets sont déjà en discussion avec les stations de Piau Engaly et Peyragudes et présagent déjà d’un partenariat prometteur.
As t’on le droit de s’engager dans la lutte contre le climat quand l’industrie à laquelle on souhaite appartenir a un impact certain sur ce dernier? C’est avec cette question que nous avons commencé nos discussions avec les jeunes riders et rideuses qui participaient cet été au GFS Camps sur le Glacier de Tignes. Ces jeunes, passionné.es de ski et de freestyle, passent un mois en été sur le glacier en compagnie de formateurs et de riders pros pour perfectionner leur style et pousser toujours plus loin les limites de leur sport. Cependant, cette année plus particulièrement, ils et elles ne sont pas aveugles et constatent comme tout ceux qui le fréquentent les changement qui affectent le glacier, et le peu de neige qu’on y trouve en été année après année. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que cette année, l’exploitation estivale a été arrêtée plus tôt. En outre, les riders qui les accompagnent ont eux aussi fréquentés le park glaciaire quand ils étaient plus jeunes, et n’ont d’autres choix de constater les altérations de grandes envergures qui s’y sont produits.
Comment, dès lors que l’on participe à cette grande industrie, prendre parole en faveur du climat, témoigner de ce que l’on voit auprès de sa communauté et du grand public, mais continuer à vivre de sa passion?
En échangeant avec les pros, les jeunes nous ont fait part de leurs questions, des sujets environnementaux qui les choquent, du manque de pouvoir qu’ils ressentent parfois face à la situation, mais de leur envie de se saisir de ces sujets également. Loin de vouloir cacher leurs contradictions, les jeunes du camps GFS ont ainsi réfléchi à comment utiliser leur position particulière pour faire avancer la situation et réduire leur impact. Du choix d’un sponsor qui proposent de l’équipement responsable et durable, au partage de trucs et astuces du quotidien, en passant par la volonté de pratiquer majoritairement leur sport prêt de chez eux, les idées foisonnent de leur côté. Ils ont également permis aux athlètes professionnels présents avec eux de prendre du recul sur leur propre situation, les encourageant à leur parler plus de ces sujets à travers les différents canaux, malgré les contradictions qui les habitent, comme elles font parties de nous tous. Enfin, pour mettre se mettre en action, les jeunes et leurs accompagnants ont organisés avec la Mairie de Tignes un ramassage de déchets sur les pistes du domaines. Tout n’a bien sûr pas pu être ramassé, mais ils ont pu ainsi agir après leur réflexions et expérimenter le plaisir de se voir être acteur du changement que l’on souhaite tous vivre. Merci encore à PG et GFS Camps pour leur accueil, Pacôme et 686 pour l’invitation, aux jeunes pour leur attention et leurs réflexions, à Léo Taillefer, Laurent De Martin et tous les pros présents pour les discussions et l’accompagnement des jeunes. Nous ne sommes pas parfaits, et c’est tant mieux, cela nous offre une multitude d’options et d’actions à entreprendre pour protéger nos hivers, et les glaciers en été!!
Je m’appelle Arthur, j’ai 21 ans et je suis bénévole chez POW France. Dans le cadre de mes études, je suis designer produit en alternance chez Samaya Equipment, entreprise qui est aussi très engagée dans la préservation de l’environnement. D’ailleurs on en discute avec Antoine Pin, le directeur des opérations de POW France.
C’est en tant que passionné de montagne et de sport outdoor que je me suis tourné vers POW, leurs engagements et la communauté m’ont tout de suite attiré. C’est lors de la diffusion du film Treeline avec Patagonia que j’ai rencontré Antoine, son envie de changer les choses et son enthousiasme m’ont poussé à devenir bénévole.
Être bénévole chez POW c’est se sentir utile pour la planète et agir concrètement dans le bon sens. C’est aussi rencontrer et échanger avec une communauté de passionné.es pour monter des projets et faire avancer les choses. Aujourd’hui j’essaie d’apporter mon soutien à POW France en les faisant connaitre partout autour de moi, en partageant leurs valeurs et en les respectant bien sûr. Je les aide à gérer les réseaux notamment en créant du contenu, que ce soit en graphisme ou avec des photos.
Un nouveau snowboarder ultra motivé arrive chez POW France
Venu de Gap, Victor fait partie de cette génération de snowboarders sudistes nourrie au sein du légendaire shop Atmosphère. Après avoir fait ce qu’il faut de compétition pour se faire connaitre, celui qui dit « je fais du snow pour moi, pas pour battre les autres, je suis plus dans une compétition contre moi même » est très vite devenu une star des grosses vidéo américaines (Transworld, comme ici) et françaises (ALMO Film, par exemple là). Connu pour son style souple et décontracté en freestyle backcountry, c’est un des tous meilleurs riders du monde dans ce domaine.
Étudiant en master à Grenoble École de Management, il a encore quelques modules à terminer cette saison avant d’obtenir son diplôme, et il filme avec Pirates Production pour un projet sur 2 ans et se consacre en même temps à sa chaine YouTube et son émission «Trip Roulette» produit par Almo Film. On lui a posé quelques questions sur son engagement avec la POW Riders Alliance.
Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à rejoindre Protect Our Winters? «Ça correspond à mon style, et ça remonte à loin. Si on reprend à la base, j’ai toujours été passionné de nature, avec une conviction écologique. Et comme j’étais un enfant turbulent, voire un peu extrême, j’ai toujours fait des actions un peu folles. Si quelqu’un jetait une cigarette dans la rue, j’étais capable de lui sauter dessus, et je me souviens d’une réaction violente quand j’ai vu quelqu’un couper un sapin pour noel. Pour revenir au présent, je me suis déjà et heureusement un peu assoupli, en tant que rider pro, la montagne est notre terrain de jeu. On devrait tous faire quelque chose, et en ce qui concerne les pro snowboarders j’ai l’impression qu’en France on est plutôt concernés, entre Marion Haerty, Thomas Delfino ou Mathieu Crépel. En tout cas pour ma génération c’est important et on souhaite être des vecteurs de messages environnementaux car ca nous tient à coeur. »
Par rapport à ta pratique, tu te sens à l’aise?
« Certains pourront dire que j’ai pêché sur certain points dans ma carrière, mais j’ai évolué et je suis persuadé qu’on peut faire la même qualité de ride sans avion, hélico ou motoneige. Peut être un peu moins en quantité, mais la même qualité c’est sûr. Ma philosophie c’est de faire attention au quotidien, et de ne pas abuser. C’est vrai que j’ai eu des opportunités incroyables, j’ai fait de l’hélico avec Absinthe Films, de la motoneige avec Transworld Snowboarding, ça m’a construit, je ne crache pas dessus. Mais aujourd’hui j’ai une vision différente, sans être radical et m’interdire totalement de prendre l’avion, je sais que je ne communiquerai pas dessus, je ne vais pas poster une photo d’un hublot, et pour ce qui est de la motoneige et de l’hélico, je n’en fais plus. Je ne filme plus avec Transworld donc la question des américains ne se pose pas, mais même avec les Pirates (production de films de snowboard européenne), ce n’est pas toujours très facile. J’ai refusé un trip de rêve au Kamtchatka au printemps dernier, parce que le programme c’était hélicos de l’armée russe et gros 4×4. »
Pourquoi rejoindre POW maintenant?
« Parce que ça correspond à une période de ma vie ou j’ai pris pas mal d’engagements personnels. C’est aussi pour ça que j’ai lancé mon programme Trip Roulette, qui consiste à aller rider avec un moyen de transport écolo avec un invité pour des séquences assez déjantées. Et puis on ne m’avait jamais vraiment proposé de m’engager, et quand POW m’a contacté j’ai signé direct la charte de la Riders Alliance car ca me correspondait. »
On retrouvera notamment Victor Daviet cet automne sur les Mountain Heroes dans les lycées qui comptent pour lui, afin de sensibiliser les jeunes aux changements climatiques en montagne, et sur un aPérOW lors de son évènement, les Safety Shred Days, à Arêches Beaufort en janvier. Et bien sur pendant le High Five à Annecy ou il présentera le deuxième épisode de Trip Roulette (on va surement organiser une petite rencontre à cette occasion avec tous nos riders, restez branchés…).
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