Depuis quelques semaines, on est logé.es dans un espace de co-working à Annecy, notre premier local ! Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, on peut enfin accueillir une stagiaire en bonne et due forme. Bienvenue à Lou Claret dans la team POW France!
« Étudiante en master du sport à CREA Genève et passionnée par la montagne, POW m’a été présenté à travers Audrey et Luc (bénévoles de l’association POW Suisse) lors d’une conférence à CREA.
Je trouve important que des personnes comme eux s’unissent pour lutter contre les changements climatiques. C’est pourquoi j’ai décidé de m’unir à l’association en tant que stagiaire dans le département de la communication et d’apporter ma pierre à l’édifice. Je trouve important de sensibiliser les métiers de la montagne, car ce sont elles et eux qui véhiculent en premier les valeurs de la montagne auprès des vacancières et des vacanciers. Il est important que tout le monde se rende compte des conséquences des changements climatiques. C’est pourquoi il est important de changer ces mentalités pour unir tout le monde dans la recherche de solutions à la crise écologique.
Actuellement en 1ère année de Master du sport, j’ai eu la chance d’assister à la présentation de Mathieu Schaer sur les enjeux des changements climatiques, ainsi qu’à la projection de son film Shelter. Je tiens tout d’abord à le remercier pour le temps qu’il nous a accordé et sa motivation à nous sensibiliser à la cause qu’il défend.
Je suis Monitrice de ski en France, à Morillon, et je trouve que nous, monitrices et moniteurs, sommes les premier.es concerné.es à sensibiliser nos élèves aux enjeux des changements climatiques (fonte des neiges, glaciers qui reculent, covoiturage pour monter en station…).
Très engagée pour la lutte contre les changements climatiques, ancienne compétitrice de ski et actuellement Monitrice, je suis la première à vouloir préserver la montagne pour pouvoir transmettre à mes enfants un héritage intact. C’est pourquoi faire partir de l’aventure POW est pour moi une excellente opportunité pour sensibiliser mes collègues et leur faire valoir mes engagements pour le climat.
Ma phrase de tous les jours :« La réussite est comme l’ascension d’une montagne, il faut travailler en équipe, faire face aux obstacles ainsi qu’aux intempéries, mais peu importe que nous atteignions toujours le sommet »
On présente régulièrement des athlètes de la riders alliance mais aussi des bénévoles de l’association, et ce mois-ci c’est au tour de Clément Boivin, 19 ans et bénévole POW France depuis 3 ans. Il nous raconte son parcours, pourquoi il a rejoint POW et ce qu’il fait chez nous.
Étudiant en Médecine et passionné par la protection de l’environnement, c’est dans cette optique que j’ai rejoint POW après avoir rencontré Suzie, notre responsable bénévole, au Snowboard Garden Festival de Grenoble en 2017.
De par mes études, je me destine à veiller au bien-être des personnes et j’estime pour cela que vivre dans un environnement protégé est primordial. À travers mes pratiques sportives en montagne, je me rends compte à quel point ce qu’elle nous offre est formidable, mais aussi à quel point elle est fragile. C’est pour cela que j’ai décidé de m’investir au sein de l’association POW France, dont les valeurs de protection de ce qui est, entre autres notre terrain de jeu, m’ont tout de suite attiré !
Au début de l’aventure je participais à la communication sur les réseaux sociaux, puis je me suis impliqué dans d’autres projets, notamment en lien avec le domaine scientifique que j’espère renforcer dans les mois à venir ! Aujourd’hui, je suis référent du groupe local des Alpes et aussi de celui de l’Isère, où je vis. À travers ce rôle, c’est vraiment génial de pouvoir accompagner les néo-bénévoles à accomplir leurs envies de faire avancer les choses et de voir l’effervescence qu’il y a autour des valeurs et objectifs de POW !
Faire partie de cette communauté, c’est se sentir impliqué dans un mouvement de passioné.es du milieu montagnard, dans un réseau qui regarde en avant pour préparer le futur de nos pratiques. C’est aussi faire des rencontres et échanger avec des gens qui partagent les mêmes idéaux, la même passion et ça, ça motive un max !
J’essaie de faire connaître nos actions dans mon entourage, car c’est tou.tes ensemble que nous arriverons à faire bouger les lignes, alors n’hésitez pas à nous rejoindre !
Joffrey, photographe d’aventure et aussi documentaire, nous présente une série de photos réalisées au cours de plusieurs immersions dans des peuples nomades au Kirghizstan.
En amont, il avait découvert ces terres par hasard durant un voyage avec des amis vidéastes, et c’est alors qu’il tomba sous le charme de la culture nomade. La découverte d’un aiglier (chasseur à cheval utilisant un aigle royal dressé pour attraper les proies) le marqua, il eut l’idée d’en suivre un et d’en documenter sa vie.
Pour se faire, il fallait aller hors des sentiers battus et touristiques, chercher la pureté nomade. Grâce à ses contacts et une interprète, il rencontre Aman, aiglier accompli.
C’est en décembre 2018 que Joffrey se rend à nouveau au Kirghizstan pour une rencontre informelle en présence d’un interprète. Le but était de déterminer si l’alchimie opérait afin qu’Aman accepte d’emmener Joffrey dans sa famille et consente à partager son quotidien avec le photographe. Le chasseur, dans un premier temps teste le photographe qui lui explique son projet. À la fin de la rencontre, Aman curieux et intéressé, accepte et ils repartent ensemble dans sa ferme.
C’est
alors que les premières contraintes arrivent ; la barrière de la langue
mais aussi le fait que Joffrey est en captation d’instants en permanence, Aman
doit quelque peu s’adapter à la présence d’un photographe omniprésent. Joffrey
apprend à monter à cheval et l’accompagne, dès l’aube, dans tous ses déplacements
durant une semaine.
Il découvre alors le métier d’aiglier, une tradition nomade ancestrale présente en Asie centrale. Accompagné de son aigle royal de 25 kilos et 2 mètres d’envergure qui acère ses proies avec une force inouïe, Aman chasse le renard, le chacal et même le loup. Les peaux sont ensuite vendues ou travaillées par Aman.
Le temps s’arrête pour Joffrey qui partage alors le quotidien de cet homme et de sa famille. La complicité se crée, des liens se nouent, malgré la barrière de la langue et grâce à quelques moments festifs ; le partage de la vodka locale aidant ; Aman s’ouvre et laisse le photographe capturer ces instants.
L’exposition nous retrace des photos d’actions, de chasses, mais aussi la cristallisation d’instants familiaux, amicaux dans ces habitats traditionnels. Nous voyageons à travers ces régions et ces portraits qui nous immergent au cœur de la culture nomade.
Aujourd’hui
Joffrey organise des workshops, il est passionné par l’enseignement et met à
profit son expérience pour toute personne souhaitant améliorer sa pratique de
la photographie tout en voyageant. Le contenu de ces stages étant l’expérience
du voyage, la découverte mais aussi des cours théoriques et pratiques (éclairage,
composition, retouches…)
Joffrey est autodidacte, l’important étant pour lui de vivre sa passion. Il possède un fort désir d’aventure, de reportage et utilise la photographie comme langage pour nous raconter une histoire.
Ses
projets pour 2020 : de nouveaux voyages, de nouvelles rencontres et des
workshops ; toujours en quête de connaissance, de transmission et de
tradition. Il ira peut-être en Russie ou en Amérique du Sud.
Merci Joffrey pour ces instants photographiés, cette passion et ainsi nous permettre à travers ta vision d’avoir un œil ouvert sur le monde.
Texte écrit par Marion Garlet
Une exposition photo de Joffrey Persia, 27 ans, résidant à Paris, le 28 novembre 2019
Depuis le début du confinement, la communauté POW bouillonne et ne cesse de s’agrandir ! Notre dernière newsletter sur le covid 19 a suscité de nombreuses réactions et on lit avec intérêt tous les messages qu’on nous envoie. Dans cet élan de convictions écologiques, notre attention s’est arrêtée sur un témoignage, touchant et matière à réflexion.
On espère que les lignes qui suivent nous amèneront à prendre ce temps de confinement comme une opportunité de se poser des questions plus profondes sur nos modes de consommation, nos modes de vie, leurs impacts et notre capacité de changement.
Si vous avez envie de nous partager votre expérience, vous pouvez commenter ou nous écrire : team@protectourwinters.fr
Salut l’équipe POW,
J’envoie ce message un peu façon bouteille à la mer, surtout dans le contexte particulier que l’on connait en ce moment. J’ai 26 ans, je suis responsable comm’ pour une marque dans l’industrie du vélo et malgré mon jeune âge, ça fait un moment que je me dis que quelque chose ne tourne pas rond. Je crois que je n’ai jamais vraiment compris le concept de croissance, en tout cas de croissance à tout prix. Au lycée en cours d’économie, j’avais naïvement demandé à mon prof « mais je ne comprends pas, il faut toujours faire plus, sinon c’est mal? » quand il nous a présenté La Croissance.
Aujourd’hui je me sens perdue. J’ai un « bon » job, j’aime bien les gens avec lesquels je travaille, j’adore le milieu du vélo et toutes ses pratiques, mais je ne peux pas m’empêcher de penser que quand la situation va redevenir plus normale après le Coronavirus, je n’ai qu’une envie c’est de démissionner.Démissionner pour ne plus contribuer à ce système, démissionner pour dire stop au fait de tout le temps pousser de nouveaux produits à coups de cash, de campagnes, de quête de likes à tout prix. Il n’y a pas que du mauvais dans ma boite, mais on dirait que le besoin d’effectuer un virage important dans notre industrie (et dans l’industrie du sport en général) n’apparaît pas comme une urgence aux yeux de tous. Un des problèmes étant que les industriels sont drivés par : – les études de marchés, les besoins des consommateurs – et les « consommateurs » ne sont pas toujours ceux qui prônent le minimalisme. – le besoin de faire du chiffre d’affaire a minima pour couvrir les charges Du coup le « durable » est souvent difficile à rajouter à cette équation.
Je suis originaire de la région parisienne mais ça fait un moment que je ne m’y sens plus du tout à l’aise. J’ai la chance de pouvoir faire mon confinement à la montagne, à proximité de producteurs locaux, de choses simples et bizarrement même confinée ici j’ai l’impression de revivre. Tout ceci pour dire que malgré ma vision très floue concernant ma vie, ma carrière, mon chemin dans les mois à venir, une chose est sûre : je ne veux plus que ma vie et mon job fassent du tort à la Terre et de facto à l’Homme. Mieux, je voudrais pouvoir contribuer du mieux que je peux pour faire bouger les choses, changer les mentalités, faire du bien pour cette jolie planète bleue, ses habitants, les plantes et les animaux qui l’habitent. Je suis peut-être un peu idéaliste, je sais 🙂
Je rajouterais aussi à tout ça que l’objectif c’est vraiment la quête de solutions, le besoin ardent de sortir de cette impasse du « toujours plus », ce faux semblant du « toujours mieux ». Quand est-ce que ça va s’arrêter ? Je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas. Pas plus tard que la semaine dernière un ami designer m’annonce qu’il quitte son job parce qu’il en a marre de cette pression pour toujours sortir une nouvelle collection qui finalement n’aura rien de révolutionnaire par rapport à la dernière, mais qu’il va quand même falloir pousser de façon à rendre les précédentes obsolètes. À un moment, à ton niveau de marketer, de communicant, tu te retrouves clairement à court d’arguments. Et tu pètes les plombs quand tu te rends compte que le plus souvent, ta boîte ne se soucie pas du tout de l’ensemble de la supply chain pour faire son business. D’où viennent les matières premières ? Qu’est ce qui se passe avec le produit en fin de vie ? La plupart des entreprises s’en foutent et c’est bien le problème. Malheureusement souvent les consommateurs aussi…
Si on se focalise rien que sur l’industrie du sport, quelle est la solution ? Est-ce qu’il y a trop marques aujourd’hui ? Est-ce que certaines doivent mourir ? Lesquelles ? Que vont faire toutes les personnes mises au chômage si plein de boîtes se mettent à disparaitre ? Quelle est la société / l’économie dont on pourrait rêver, dans laquelle chacun pourrait gagner sa vie tout en se sentant contribuer, apporter de la valeur ajoutée?
Exploration d’idées still in progress.
S.
Pour illustrer ces propos, Courbes d’Envies nous offre cette femme puisant son énergie dans sa passion pour la montagne.
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Maelle nous a rejoint il y a maintenant deux ans. Aujourd’hui, toujours plus motivée et impliquée chez POW, elle est responsable de nos bénévoles en Auvergne Rhône Alpes. Elle nous partage son expérience…
« En tant que bénévole pour POW, j’ai l’occasion de parler de l’association, de nos actions et inspirations presque tous les jours. Faire partie d’une association, ça me permet de conforter mes idées personnelles, de rencontrer des gens passionnés par la même chose que moi, et puis c’est s’investir, se sentir impliquée pour une cause qui me touche.
Être bénévole pour POW, c’est mettre en avant ce qui se fait dans nos montagnes, les actions concrètes que nous avons déjà réalisées, celles que nos partenaires réalisent, mais aussi ce qui va suivre dans l’année.
C’est une façon de toujours suivre l’actu et participer aux events sur les sujets montagne ! Pour moi, POW c’est une façon d’agir, de passer concrètement à l’action pour faire bouger les politiques, les amis, et tous ceux avec qui j’ai l’occasion d’échanger sur le sujet.
C’est une bonne dose de motivation, d’inspirations et de good vibes, de partage autour des valeurs qui nous rapprochent, et c’est aussi l’occasion de se rapprocher entre individus sensibles à nos thématiques : le réchauffement climatique en montagne! »
Aux côtés de Thomas Delfino de notre Riders Alliance
On peut dire que c’est inspirant tout ça ! Et cette année, Maelle a participé au Riders Summit 2019, une rencontre entre riders, bénévoles et scientifiques qui a marqué l’AG de POW et l’impulsion de nombreux projets. Elle nous partage ses réactions à chaud…
« Le Riders Summit c’est le meilleur moment pour rencontrer ceux que je vois à l’écran au ciné d’habitude! C’était vraiment cool et rien que pour ça, ça récompense tellement le travail et le temps alloué à l’asso, ça encourage à continuer dans cette voie, tous ensemble, tous unis! »
A la projection du film Shelter
Un dernier mot ??
« Plus on est de fous plus on rit, et plus on est entendus et efficaces! Alors si tu as envie de vivre ce genre d’expérience, d’échanger, d’apprendre et de garder la motivation car, OUI, tout peut changer, rejoins nous! »
Cette année, c’est auprès de N’PY (Nouvelles Pyrénées) qui gère 8 des plus importantes stations du massif, que nous nous sommes associés.
Les journées « Montagne propre », ce sont mille bénévoles sur 8 journées / 8 domaines, soit plus de 4 tonnes de déchets ramassés et recyclés chaque année (2018), depuis déjà 14 ans.
POW est allé à la rencontre de tous ces passionnés acteurs et organisateurs sur 2 de ces événements: clubs de ski, familles, riders, retraités et même les gérants de stations.
Cela a été l’occasion de dresser le bilan des comportements et même de trouver quelques perles inattendues :
le nombre de mégots abandonnés restent très préoccupant,
mais la plupart des déchets ne sont pas volontaires (mais qui jetterait consciemment son appareil dentaire entre 2 rochers ou un seul de ses skis?)
Cependant, malgré la disparition progressive mais évidente des dernières neiges éternelles pyrénéennes, nous avons pu mesurer l’investissement et la motivation des participants, et surtout échanger et partager nos idées :
optimisation des transports pour les accès stations
traitement des déchets
meilleure maîtrise des ressources et de l’eau
sensibilisation des plus jeunes
De ces moments précieux et conviviaux, en sont ressortis de nombreux contacts prêts à s’investir avec nous.
Certains projets sont déjà en discussion avec les stations de Piau Engaly et Peyragudes et présagent déjà d’un partenariat prometteur.
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