Rencontre: POW et les riders.euses du GFS Camps

Rencontre: POW et les riders.euses du GFS Camps

As t’on le droit de s’engager dans la lutte contre le climat quand l’industrie à laquelle on souhaite appartenir a un impact certain sur ce dernier? C’est avec cette question que nous avons commencé nos discussions avec les jeunes riders et rideuses qui participaient cet été au GFS Camps sur le Glacier de Tignes.

Ces jeunes, passionné.es de ski et de freestyle, passent un mois en été sur le glacier en compagnie de formateurs et de riders pros pour perfectionner leur style et pousser toujours plus loin les limites de leur sport. Cependant, cette année plus particulièrement, ils et elles ne sont pas aveugles et constatent comme tout ceux qui le fréquentent les changement qui affectent le glacier, et le peu de neige qu’on y trouve en été année après année. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que cette année, l’exploitation estivale a été arrêtée plus tôt. En outre, les riders qui les accompagnent ont eux aussi fréquentés le park glaciaire quand ils étaient plus jeunes, et n’ont d’autres choix de constater les altérations de grandes envergures qui s’y sont produits.

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Comment, dès lors que l’on participe à cette grande industrie, prendre parole en faveur du climat, témoigner de ce que l’on voit auprès de sa communauté et du grand public, mais continuer à vivre de sa passion?

En échangeant avec les pros, les jeunes nous ont fait part de leurs questions, des sujets environnementaux qui les choquent, du  manque de pouvoir qu’ils ressentent parfois face à la situation, mais de leur envie de se saisir de ces sujets également. Loin de vouloir cacher leurs contradictions, les jeunes du camps GFS ont ainsi réfléchi à comment utiliser leur position particulière pour faire avancer la situation et réduire leur impact. Du choix d’un sponsor qui proposent de l’équipement responsable et durable, au partage de trucs et astuces du quotidien, en passant par la volonté de pratiquer majoritairement leur sport prêt de chez eux, les idées foisonnent de leur côté. Ils ont également permis aux athlètes professionnels présents avec eux de prendre du recul sur leur propre situation, les encourageant à leur parler plus de ces sujets à travers les différents canaux, malgré les contradictions qui les habitent, comme elles font parties de nous tous.

Enfin, pour mettre se mettre en action, les jeunes et leurs accompagnants ont organisés avec la Mairie de Tignes un ramassage de déchets sur les pistes du domaines. Tout n’a bien sûr pas pu être ramassé, mais ils ont pu ainsi agir après leur réflexions et expérimenter le plaisir de se voir être acteur du changement que l’on souhaite tous vivre.

Merci encore à PG et GFS Camps pour leur accueil, Pacôme et 686 pour l’invitation, aux jeunes pour leur attention et leurs réflexions, à Léo Taillefer, Laurent De Martin et tous les pros présents pour les discussions et l’accompagnement des jeunes.

Nous ne sommes pas parfaits, et c’est tant mieux, cela nous offre une multitude d’options et d’actions à entreprendre pour protéger nos hivers, et les glaciers en été!!

Quand la communauté des sports d’hiver élève sa voix

Quand le président de la Fédération Internationale de Ski (FIS), Gian Franco Kasper, s’est exprimé très clairement et publiquement, niant la réalité des changements climatiques, c’était à la fois choquant et dangereux. POW a lancé une lettre ouverte demandant sa démission et vous avez répondu nombreux en la signant. 

À peine une semaine après le lancement de la campagne, presque 9000 lettres avaient été envoyées, demandant la démission immédiate de Kasper. Un grand merci à vous toutes et tous!

Cet effort a eu une portée énorme, avec, selon nos estimations, plus de 200 millions d’impressions dans les médias à travers le monde, y compris dans le Daily Mail en Grande Bretagne, ESPN aux US et dans SkiChrono et ailleurs en France.

L’effet a été amplifié par des marques et stations et surtout par des athlètes qui se sont exprimés en public pour contredire les propos choquants de M. Kasper. Parmi eux notamment, Michelle Gisin de la POW Riders Alliance Suisse, Daniel Yule, qui a donné la moitié de ses primes des deux derniers slaloms de la Coupe du monde à POW Suisse et Jamie Anderson, athlète étasunienne de l’Alliance qui a donné ses primes du Championnat du Monde de ski à POW. Bravo à eux et à tous les athlètes qui ont pris une position publique !

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so there is something i really need to talk about… our FIS president Gianfranco Kasper denied that global warming exists in an interview. Well i don‘t know about you but i think the winter sport community should be the first to notice. I went through some „old“ photos to show you how bad the glaciers in Saas Fee look compared to when i first went up there. I didn‘t have to go this far. Photo 1,3 and 5 were taken in October 2018. Photo Number 2 and 4 are from October 2013. Only five years had an insane impact. It‘s a fact that the swiss glaciers lost 50% of their surface in the last 160 years. Six of the eight worst years of glaciers melting happened after 2008. The winterseason is 37 days shorter compared to 1970. These are just some facts. To slow this down we all must try and make a change as big or small it is. And if persons in such a powerful position with so much influence deny what is happening we will not live a future where our children will be able to go skiing and fall in love with winter and the wonderful nature we have. So i would like the @fisalpine to reconsider our goals to make our amazing sport have a future. Because if winter is getting shorter and there‘s no snow anymore, we will all lose. @protectourwinters @protectourwintersswitzerland #protectourwinters #protectourwintersswitzerland

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When people ask me why I care about nature, it honestly blows my mind… Every single one of our homes are made from precious natural resources and we are unable to live without clean water, trees and all of the natural elements were so blessed to have. If we don’t act on climate change we will not always have these things! To have the “leader” & President of FIS (@fissnowboard ), who represents skiing and snowboarding globally, not acknowledge something that affects our sport each and every day is very disheartening. Instead, he should practice being a leader for a positive future, not share his unconstitutional ignorant opinions. He has the opportunity to bring future generations together to enjoy these amazing snow sports. For him to be so reckless with his words, ignorant and such a negative influence breaks my heart. I thought of dropping out of The World Champs, but realized I’d rather share my thoughts with the media and fans and use my platform to share a more positive message and I’ve decided to donate my World Championship prize money to @protectourwinters and I challenge my fellow competitors to do the same. As a snowboarder, and a global citizen, I represent POW and our environment because it is all of our homes, no matter where you come from… Please help shine light on creating a more positive future and being more conscious and more caring of everything! There is a link in my profile to sign a petition to get this old negative energy out of power… And make positive choices in your everyday life! #recycle #reuse #reduce #giveback #givethanks #makeshifthappen #unconditional #jafreespirit

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Kasper s’est dit « un petit peu surpris » par la tempête de commentaires qu’il a lui même provoquée.

Kasper: « Je n’ai rien contre Daniel Yule »

Il reste à son poste pour l’instant, mais le monde a bien entendu la voix de la communauté des sports d’hiver et la position courageuse prise par les athlètes. Entretemps, Daniel Yule s’est proposé et a été élu représentant des athlètes auprès de la FIS « pour essayer de faire bouger les choses. »

Restons motivés et aux aguets pour continuer de faire bouger les choses nous aussi !

Rencontre: POW et les riders.euses du GFS Camps

Gardiens de l’Hiver : à la rencontre des POW Locals Pyrénéens

Les POW Locals, appelés en France Gardiens de l’Hiver, sont nos représentant(e)s dans les communautés outdoor partout en France. Passionné(e)s de la montagne et des sports outdoors comme nous, ils et elles jouent un rôle important sur leur terrain, que ce soit en organisant des événements pour sensibiliser leur communauté ou en diffusant les campagnes POW au niveau local.

C’est un rôle bénévole clé, qui peut se conjuguer avec son job ou ses études et qui vise à mettre au profit de POW les compétences, les contacts, l’expérience et l’expertise de chaque individu. Ces gardien(ne)s de l’hiver sont une force énorme pour POW, menant des actions pour le climat,  relayant les perspectives locales sur les enjeux environnementaux et collaborant avec des partenaires sur le terrain.

Si toi aussi tu es intéressé(e) à rejoindre ou former un groupe de Gardiens de l’Hiver, écris-nous à team@protectourwinters.fr avec ton CV et une lettre de motivation.

Ici, on a le plaisir de vous présenter trois de nos premier(es) POW Locals dans les Pyrénées:

Capucine, Baptiste, Antoine et Emmanuel avec Liv Sansoz au Festival Pyrénicimes en Novembre

Emmanuel : « Natif de Toulouse mais avant tout Pyrénéen dans l’âme. J’ai appris le ski il y a bien longtemps à Luchon-Superbagnères (Pyrénées centrales) à une période où la notion de changement climatique n’existait pas dans nos esprits. J’ai le souvenir de grands hivers. Si la neige n’était pas toujours présente à Noël on était bien gâtés pour Pâques. On ne s’en souciait pas encore et pourtant lentement, inexorablement année après année, un changement était en train d’opérer. Aujourd’hui je troque plus volontiers mes skis alpins pour des skis de randonnée afin de me rapprocher des cimes pour mieux percevoir l’impact insidieux de ce changement sur nos ultimes espaces blancs. C’est parce que je rêve encore de mes hivers d’enfance que je souhaite m’impliquer avec POW, ne serait-ce qu’à l’égard des générations futures. »

Capucine : « J’ai rencontré POW à Grenoble lors d’un meeting l’année dernière en compagnie de Clément Boivin. J’alimentais avec lui le compte Instagram de l’association. On a également réussi à organiser la rencontre au lycée du Grésivaudan avec la team POW. Je suis maintenant parapentiste de haut niveau à Font-Romeu, ou j’ai rencontré Baptiste et Antoine (en STAPS avec eux) ainsi qu’Emmanuel au Pyrénicimes. Je suis aussi une grande snowboardeuse et une passionnée de montagne, encore et toujours prête à aider POW ! »

Antoine: « Mes amis et moi avons décidé de participer à l’expérience POW pour l’ultime raison qu’est l’amour de la nature et plus précisément de la montagne. Avec POW, nous mettons et transmettons nos convictions sur des évènements comme le Pyrénicîmes, un festival de montagne pyrénéens où se réunissent tous les passionnés de sports en montagne. Nous tentons à travers de petits gestes de sensibiliser, faire comprendre et agir avec nos proches et notre entourage pour la protection de notre environnement qui est notre lieu de vie et surtout notre terrain de jeu. L’expérience POW Locals est gratifiante, puisque nous avons aidé les gens à s’engager dans la protection de l’environnement ou plutôt à limiter sa dégradation de manière simple et sans concessions. Toute action, quelle qu’elle soit, sera bénéfique sur le long terme. Nous sommes tous acteurs de notre avenir. »

Merci à vous et bienvenue aux prochains !

Votons pour le climat aux élections européennes… mais comment?

À la veille des élections européennes du 26 mai 2019, la bonne nouvelle est que le climat est une priorité à l’ordre du jour et tous les partis politiques s’expriment dessus… ou au moins le plupart. Mais peu font le bilan de leurs actions durant le mandat actuel du Parlement Européen.

Saviez-vous que seulement 27 des 74 députés français au Parlement Européen ont défendu une Europe neutre en gaz à effet de serre d’ici 2050 et un objectif climatique pour 2030 de -55% d’émissions pour respecter les accords de Paris?*

Le Réseau Action Climat, en collaboration avec le Climate Action Network Europe, a développé un outil permettant d’évaluer si nos élus, députés européens et gouvernements, tiennent les engagements de l’accord de Paris en Europe. Par curiosité ou envie d’être un électeur éclairé en vue des européennes du 26 mai, faites un tour sur leur site !

* Les autres étaient soit absents, soit ont rejeté les ambitions de 2030 et/ou 2050.

 

Rencontre: POW et les riders.euses du GFS Camps

Retour sur un hiver riche en rencontres

POW croit que plus on est nombreux, plus on peut avoir un impact, donc cet hiver nous nous sommes lancés avec enthousiasme dans le challenge de sensibiliser, mobiliser et engager autant de personnes possible, passionnées comme nous, de la montagne et la nature.

Et quelle saison nous avons vécue! En travaillant avec nos partenaires, nous avons pu toucher, engager et échanger avec plus de 20 000 personnes à travers la France et à chaque fois on est revenus encore plus inspirés, motivés et déterminés par la passion, les questions, et l’engagement des gens avec qui nous avons pu échanger. Merci à tous nos partenaires pour leur soutien, à nos bénévoles, nos POW Locals et à VOUS TOUTES ET TOUS!

Voici une courte sélection de photos des temps forts de l’hiver :

Septembre – Marche pour le Climat à Chamonix avec Chloë Roux-Mollard de la Riders Alliance

 

Octobre – Notre Directeur des Opérations Antoine Pin en discussion sur le développement durable, la préservation d’une nature fragile et les actions pédagogiques,  avec Coline Ballet Baz de la Riders Alliance, Mountain Riders et Jean-Michel Jorda au salon Expérience Montagne à Paris

 

Novembre – POW au festival Pyrénicimes où Liv Sansoz, membre de la Riders Alliance, présentait son film Liv Along the Way

 

Novembre – Thibault Liebenguth, président de POW France, et Samuel Morin, du Centre d’Études de la Neige – Météo France, sur la scène des Rencontres Montagnes et Sciences, parlant de notre film Climate Lines – Episode 2 qui a été projété devant 6 500 écoliers.

 

Décembre – Les Menuires devient la première station française à intégrer la POW Resort Alliance. Signature de la convention avec Thibault Liebenguth, président de POW France, André Plaisance, Maire des Belleville et Marlène Giacometti, directrice de l’Office de Tourisme des Menuires

 

Février – Mathieu Ros, membre du bureau de POW, a présenté l’association et notre mission lors d’une conférence à Paris organisée par Les Others pendant la Semaine du Climat

 

Février – soirée POW et Patagonia chez Montaz Sports à Chambéry

 

Mars – POW x CTC (Community Touring Club) x Patagonia à La Plagne pour le Worn Wear Tour pour inciter à faire réparer ses vêtements plutôt qu’en acheter des neufs!

 

Mars – à la première du Banff Mountain Film Festival France au Grand Rex, Paris

 

Mars – le championnat du monde étudiant de ski Altigliss était l’occasion d’échanger avec ces étudiants sur l’urgence climatique, et sur la nécessité de la coopération entre pays pour parvenir à une société humaine respectueuse du climat. C’était l’occasion de faire un ‘superstand’ avec nos amis Mountain Riders et notre partenaire NoK Boards.

 

Mars – Encordés pour le Climat à Grenoble, répondant à l’appel de Mountain Wilderness

 

Avril – soirée films et discussion POW à Morzine organisé par les POW Locals de Morzine avec le soutien de Planks Clothing

 

Avril – au NoK & Roll à Grenoble

 

Avril – au Leo’s Invitational, journée folle pour clôturer la saison, à l’invitation de Leo Taillefer, membre de la POW Riders Alliance

Lettre ouverte à la FIS

(Texte original en anglais ci-dessous, vous pouvez signer et envoyer cette lettre à la FIS en utilisant ce lien)

Fédération Internationale de Ski
Maison Marc Hodler
Blochstrasse 2
3653 Oberhofen / Thunersee
Suisse

 

À l’attention de la Fédération Internationale de Ski :

Nous écrivons cette lettre suite aux récentes déclarations de votre président, Gianfranco Kasper, dans une interview pour le Tages Anzeiger. Les déclarations de Monsieur Kasper montrent qu’il nie sans équivoque les plus évidentes conclusions scientifiques sur les bouleversements climatiques et leur origine humaine.

Ce n’est malheureusement pas une surprise.

Ce reportage confirme ce que les habitués des réunions de la FIS nous disent depuis des années : le leadership de l’organisation ne veut pas reconnaître les preuves scientifiques qui menacent l’ensemble du secteur de la neige, et encore moins agir en conséquence.

C’est inacceptable, cela va à l’encontre des engagements de l’Union Européenne lors des accords de Paris et ne correspond pas à ce qu’on attend d’une organisation moderne et professionnelle dont la raison d’être est de se préoccuper du ski.

Au nom des communautés du plein air et des sports de neige, nous demandons la démission de M. Kasper.

La FIS doit se préoccuper des faits, pas de conjectures, d’opinions ou de mensonges. La moitié des glaciers alpins européens ont déjà fondu et des études scientifiques prévoient 70% moins de neige en montagne d’ici la fin du siècle, menaçant une industrie du ski qui représente 30 milliards de dollars et plus de 60 millions de touristes par an. Il n’y a pas une seule station de ski européenne qui ne soit au courant de ce problème.

La communauté des sports de neige ne peut plus être encadrée par des dirigeants qui nient la science la plus évidente. C’est pourquoi, au nom de tous ceux qui comptent sur un climat stable pour les loisirs hivernaux, nous demandons votre action immédiate. Les remarques de M. Kasper devraient le disqualifier pour une position de dirigeant dans toute entreprise d’avenir, sans parler de celle d’une fédération de ski.

La crise climatique est le problème le plus urgent de notre époque. Selon le dernier rapport du GIEC, nous avons 12 ans pour nous attaquer aux causes du changement climatique et nous assurer qu’il nous reste une industrie du ski d’ici à 2100. Permettre à vos dirigeants non seulement de mettre cette question de côté, mais également de nier son existence, c’est ignorer le plus important défi pour nos sports, entreprises et communautés de montagne. Rester silencieux, c’est être complice du problème. Il est temps d’agir.

En effet, la plupart de vos groupes constituants ont une longueur d’avance sur l’organe directeur. Votre branche américaine, USSA, a choisi, par l’intermédiaire de ses volontaires, de ses entraîneurs et de ses athlètes, de verser 10500 dollars cette semaine à Protect Our Winters afin de contribuer à la lutte contre le changement climatique. En signe de respect pour eux et pour l’action qu’ils veulent soutenir, nous refusons ce don et demandons d’abord que Gianfranco Kasper soit démis de ses fonctions.

POW et les soussignés invitent le nouveau Outdoor Business Climate Partnership, les stations de ski, les marques et les entreprises du secteur du plein air, les athlètes, les sponsors de la FIS et la communauté des sports de neige en général à se joindre à nous pour soutenir cette démarche.

Le monde entier en est témoin, la FIS a l’occasion de se tenir du bon côté de l’histoire.

Bien cordialement,

Protect Our Winters

 

February 8, 2019
International Ski Federation
Marc Hodler House
Blochstrasse 2
3653 Oberhofen / Thunersee
Switzerland

To the International Ski Federation:

We are writing regarding recent statements made by your president, Gian Franco Kasper, in an interview with Tages Anzeiger. Kasper’s statements clearly show that he denies the science of human-caused climate change. This is no surprise. The reporting confirms what insiders in FIS meetings have told us for years: that the leadership of the organization is unwilling to acknowledge scientific evidence that threatens the entire snow industry, let alone act on it. This is unacceptable, goes against the EU commitments in Paris, and is inconsistent with a modern, professional organization whose raison de’ etre is to care about skiing. On behalf of the outdoor and snowsports communities, we are calling for Kasper’s resignation.

The FIS should be dealing in fact, not conjecture, opinion, and falsehood. Fully half of European Alpine glaciers have already melted, and scientific studies predict 70 percent less snow in the mountains by the end of the century, threatening a $30 billion ski industry driven by more than 60 million tourists a year. Not a single European ski resort is unaware of this problem––indeed, scores have already closed down.

The snowsports community is professional, evidence-based, and intent on thriving. But to do that, we cannot be led by science deniers from a previous century. That’s why we, on behalf of all those who depend on a stable climate for winter recreation and to sustain a multi-billion dollar economy worldwide, are asking for your immediate action. Kasper’s remarks should disqualify him for a leadership position in any business capacity, let alone that of a ski federation.

The climate crisis is the most pressing issue of our time. According to the recent IPCC report, we have 12 years to address the causes of climate change to ensure that we have a ski industry left by 2100. To allow your leadership to not only set this issue aside but actively deny its existence is to ignore the crippling burdens and hardship to our sports, businesses, and mountain communities. To remain silent is to be complicit in the problem. It is time for action.

Indeed, most of your constituent groups are far ahead of the governing body. Your United States arm, USSA, through its volunteers, coaches, and athletes, elected to donate $10,500 this week to Protect Our Winters to aid in the climate battle. As a sign of respect for them and the action they want to support, we are declining that donation and asking instead that Gian Franco Kasper be removed from his position.

POW and the undersigned are calling on the newly formed Outdoor Business Climate Partnership, ski resorts, outdoor industry brands and businesses, athletes, FIS sponsors, and the snowsports community at large to join us in this request.

As the world watches, FIS has an opportunity to stand on the right side of history.

Sincerely,

Protect Our Winters