par Lou Claret | Juin 29, 2020 | Riders Alliance
Cette semaine on vous prĂ©sente Nathan PAULIN , il vient de rejoindre la Riders Alliance . C’est un passionnĂ© de la highline et un des plus grands experts de la discipline. Il l’a maĂźtrise n’importe oĂč et Ă n’importe quel hauteur. Il nous raconte son parcours et pourquoi il a rejoint POW France .
@Jeremy Bernard @Anya Sandler
« Je suis nĂ© en 1994 dans un petit village de montagne en Haute-Savoie, le Reposoir. Mes parents m’ont emmenĂ© en montagne dĂšs que j’avais l’Ăąge de tenir debout. J’ai dĂ©couvert la slackline Ă 17 ans. Je me suis passionnĂ© trĂšs rapidement pour cette pratique calme qui permet une connexion avec son environnement. Ce sont les longues traversĂ©es qui me captivent, elles me font accĂ©der Ă un Ă©tat mĂ©ditatif profond. Ce bien ĂȘtre lors de la pratique me rend trĂšs vite addict, ma progression est rapide.C’est dans cette dĂ©marche que j’ai rĂ©alisĂ©e plusieurs records mondiaux en highline et compte parmi les meilleurs mondiaux de la discipline dĂšs 2013.
Je dĂ©tiens une dizaine de records. Repousser les limites est lâune des raisons qui m’incite Ă entreprendre des traversĂ©es de plus en plus longues. La recherche dâendroits nouveaux et lâesthĂ©tique de ces sites est ma principale source de motivation. C’est pourquoi en 2015 je dĂ©cide de me consacrer pleinement Ă ma passion en la transformant en mĂ©tier. Je vis aujourd’hui de la highline en faisant des dĂ©monstrations, spectacles et en donnant des confĂ©rences. Je me dirige vers des projets emblĂ©matiques en montagne ou en ville. Comme sur le Glacier d’ArgentiĂšre ou la Tour Eiffel par exemple.
La highline souvent vue comme “extrĂȘme” attire l’attention et permet de mettre un coup de projecteur sur un lieu spĂ©cifique. Ma derniĂšre traversĂ©e sur le Glacier d’ArgentiĂšre Ă©tait un moyen d’alerter sur les effets du rĂ©chauffement climatique. LĂ oĂč il y a du vide aujourd’hui, la glace occupait l’espace il y a seulement 50 ans, dans 20 ans cette majestueuse chute de sĂ©racs n’existera plus.
@Thomas Savarin
Je passe la majeure partie de mon temps libre en montagne, sur les skis, les baskets aux pieds ou sous un parapente. Je suis de plus en plus persuadĂ© que nous devons agir pour protĂ©ger ces espaces, ce terrain de jeu. C’est pourquoi je suis heureux d’intĂ©grer la Riders Alliance chez POW .
Je ne pratique pas uniquement la highline mais Ă©galement d’autres sports montagnards comme le parapente, le ski alpinisme ou l’escalade. Je m’intĂ©resse depuis quelque temps au yoga et Ă la mĂ©ditation qui me permettent de retrouver les sensations d’ancrage dans l’instant prĂ©sent, sans pour autant avoir besoin d’ĂȘtre dans le vide.
@Jeremy Bernard
Je vis aujourdâhui de ma passion, grĂące aux sponsors, aux spectacles ainsi quâen intervenant dans diffĂ©rentes manifestations pour des dĂ©monstrations, sĂ©minaires dâentreprise, confĂ©rences… En faveur du TĂ©lĂ©thon, le 9 dĂ©cembre 2017, j’ai parcourus les 670m qui sĂ©parent la Tour Eiffel du TrocadĂ©ro. Ătablissant ainsi le record de la plus longue traversĂ©e en milieu urbain.
@Aidan Williams @Cedric Ferraty
Dans mes prochains projets, il y a un film sur une aventure au long cours 100% Ă la maison. Avec mon frĂšre Clovis , guide de haute-montagne, nous voulons montrer qu’il est possible de rĂ©aliser de belles choses en montagne en partant de chez soi. Nous utiliserons uniquement nos jambes, skis, highlines et parapentes comme moyens de transport pour explorer les quatre coins des massifs environnants. »
@Antoine Mesnage @Anya Sandler
par Lou Claret | Juin 17, 2020 | Riders Alliance
On prĂ©sente rĂ©guliĂšrement des athlĂštes de la Riders Alliance . Ce mois-ci c’est au tour de Martin KERN , un ultra trailer amoureux de la montagne. Il nous raconte son parcours et pourquoi il a rejoint POW France .
@Simon Pouyet
« Câest principalement en me baladant que je prends conscience du rĂ©chauffement climatique et de la pollution sur les chemins. Je suis plutĂŽt concernĂ© de pouvoir en profiter le plus longtemps possible, mais aussi de le conserver pour les gĂ©nĂ©rations futures, c’est pour ça que jâai dĂ©cidé de changer mon mode de vie.Â
@Simon Pouyet
Aujourdâhui je fais de la compĂ©tition en ultra trail et cela mâamĂšne Ă voyager partout dans le monde. MalgrĂ© cela je pense quâil ne faut pas culpabiliser sur le fait que nos pratiques peuvent parfois ĂȘtre contradictoires. On peut compenser avec lâenvie dâagir favorablement pour le climat en gardant en tĂȘte que chaque petite action est utile. Câest important pour moi de faire partie de la Riders Alliance pour affirmer mes convictions et Ă©lever ma voix pour Ă©veiller les consciences.
@Simon pouyet @Laure Desmurs
Jâai grandi Ă Marseille et Ă©tĂ© Ă©levĂ© par 2 fĂ©rus de sports outdoor qui mâont emmenĂ© Ă droite Ă gauche, de massifs en massifs, dĂšs mon plus jeune Ăąge. Jâai pratiquĂ© beaucoup de sports en compĂ©tition jusquâĂ trouver ma passion dans la course Ă pied.
Par la suite jâai poursuivi mes Ă©tudes dans lâingĂ©nierie en passant par les classes prĂ©paratoires, puis une Ă©cole dâingĂ©nieur dans le Nord de la France. AprĂšs un dĂ©but de carriĂšre en Chine puis en Angleterre, câest finalement Ă Toulouse que j’ai posĂ© mes valises. Jây dĂ©couvre le trail, plus particuliĂšrement en AriĂšge oĂč mon dĂ©sir de mâĂ©vader en montagne sâaccentue. FatiguĂ© par les heures passĂ©es derriĂšre un bureau, je dĂ©cide en 2016 de dĂ©mĂ©nager en Nouvelle-ZĂ©lande, pour me rapprocher de la nature.
Mais encore une fois, aprĂšs le travail, je devais rouler des bornes tous les weekends pour mâĂ©vader et continuer Ă rĂȘver ! C’est Ă ce moment que je contracte le virus du trail running, prenant part Ă un maximum de courses locales. DĂ©sormais passionnĂ©s par les efforts dâendurance, je rentre en France en 2019 pour Ă©tablir mon camp de base Ă Vallouise et dĂ©cide de profiter dâune annĂ©e sabbatique pour me ressourcer et pratiquer la montagne un maximum. Je remporte en 2019 le Swiss Canyon Trail, la 6000D puis me classe 12 Ăšme de lâUTMB et 5 Ăšme de la diagonale des fous Ă la RĂ©union.
@David Gonthier
En mâengagent sur des projets dans lâindustrie de l’Ă©nergie sur le bassin Grenoblois, jâai repris mon activitĂ© professionnelle mais cette fois plus besoin de parcourir beaucoup de kilomĂštres en voiture, tout se fait en vĂ©lo. Je nâai quâĂ ouvrir ma porte pour mâĂ©vader, en quelque sorte.
@Laure Desmurs
Jâai quelques projets majeurs pour les prochaines annĂ©es :
Continuer Ă performer sur les trails tout en considĂ©rant mon impact Ă©cologique, de ce fait rĂ©duire un maximum mon empreinte carbone dans mon activitĂ©. Un court mĂ©trage sur le trail : Rallier Ă pied la Mecque du trail mondial, Chamonix Ă la maison, Briançon, par le GR5. La thĂ©matique est de couvrir les 202km, 13000m+ en semi-autonomie Ă 3 (avec Baptiste Robin et GrĂ©goire Curmer ). Ainsi, on se rapprochera des valeurs originales du trail en limitant les points dâassistances puis en effectuant cette traversĂ©e avec lâesprit de cordĂ©e que lâon retrouve en montagne. Un long mĂ©trage sur le trail alliant les diffĂ©rents trailers du team Arcâteryx avec comme but de faire dĂ©couvrir aux autres notre terrain de jeu en gardant Ă lâesprit de rester local.  »
Le duo BERIO Ski au sommet de Val Thorens, à regarder des lignes © Kevin Berthon
par Suzie Mandier | Avr 19, 2020 | Riders Alliance
« Je suis un rĂȘveur, jâaime rĂȘver la vie et vivre les rĂȘves. Mais pour passer de lâun Ă lâautre cela nĂ©cessite beaucoup de temps et de travail. Câest donc lâenvie de rĂȘver qui me pousse Ă aller en montagne et Ă rejoindre, aujourdâhui, POW France. »
Le duo BERIO Ski au sommet de Val Thorens, à regarder des lignes © Kevin Berthon
GaĂ«tan skie 8 mois de l’annĂ©e sans jamais partir des Alpes et surtout sans jamais s’en lasser. Que ça soit en collant pipette ou en ayant sa plus belle tenue de freeride, pour lui, le plus important c’est d’ĂȘtre lĂ haut, et que ça glisse… VITE ! DâaprĂšs lui, en restant chez soi, on dĂ©veloppe beaucoup plus l’imagination sur la maniĂšre de skier et de regarder les montagnes. Câest ce quâil adore. Il recherche sans cesse de nouvelles lignes ou skie les anciennes de plus en plus vite. Le plus magique câest que parfois, juste en observant les cartes on peut se retrouver en expĂ©dition, quelques vallĂ©es Ă cĂŽtĂ©, sans mĂȘme avoir pris sa voiture. Câest ce quâil essaie de montrer dans sa webserie, BĂ©rio , fraĂźchement lancĂ©e avec son acolyte Bastien Vidonne.
Sommet du run pour GaĂ«tan et Bastien, visible dans lâĂ©pisode 2.1 © BERIO Ski Pause casse croĂ»te avec vue sur la Grande Casse lors de lâĂ©pisode 1 © BERIO Ski Gaetan et Bastien, concentrĂ©s pour le tournage du teaser. © BERIO Ski
Avant tout amoureux de la montagne, c’est avec elle qu’il prend conscience du rĂ©chauffement climatique. Soucieux de pouvoir skier le restant de ses jours, il a dĂ©cidĂ© de changer son mode de vie. Ancien ingĂ©nieur dans l’automobile, il vivait le greenwashing autour des SUV (Sport Utility Vehicles) et autres vĂ©hicules Ă©lectriques. Et pour sâĂ©chapper de tout ça, il roulait des centaines de kilomĂštres tous les week-ends pour sâĂ©vader, vivre et rĂȘver.
Aujourdâhui, il travaille en tant que charpentier dans une petite PME atypique du pays savoyard. Tout le bois utilisĂ© pour les toits provient de la vallĂ©e. Les troncs sont sciĂ©s au cĆur de lâentreprise, et câest dans le bĂątiment voisin quâil taille Ă la main les poutres de la future charpente. Ce mĂ©tier correspond bien plus Ă ses valeurs. Loin de la ville, il utilise dĂ©sormais trĂšs peu sa voiture car il nâa plus besoin dâaller loin pour vivre sa passion pour la montagne. Il nous confie quâil a maintenant seulement besoin dâouvrir sa porte pour s’Ă©vader.
Une ligne par ci © BERIO Ski Une ligne par là © BERIO Ski Une ligne par lĂ bas © BERIO Ski Gaetan dans le couloir de la Grande Balme, Ă©pisode 1 © BERIO Ski Extrait du film âOpportunitĂ©â de GaĂ«tan Gaudissard, visible sur Youtube © AurĂ©lien Routens
En parallĂšle de tout ça, il construit ses ruches, son potager et son verger Ă la recherche d’autonomie. Et pourquoi pas mĂȘme jusqu’Ă crĂ©er une ferme partagĂ©e. Seul l’avenir le dira. En tout cas câest ce dont il rĂȘve.
Moment de réflexion aprÚs une dure journée au travail © Kevin Berthon Gaëtan sait aussi envoyer des gros 360 © BERIO Ski Une bonne CHAMOISERIE retournée ! © Kevin Berthon Gaëtan aprÚs avoir embrassé un sapin, épisode 3.1 © Kevin Berthon
Et cĂŽtĂ© idĂ©es, il en a plein dâautres !
En ce moment, il travaille sur deux projets majeurs :
Le premier : Continuer la saison 2 de « Bério ski » . La thématique de la saison prochaine est de partir sur plusieurs jours en autonomie dans la montagne et de profiter des conditions du moment pour faire soit du freeride, de la pente raide ou bien du backcountry.
Le deuxiĂšme : Un long-mĂ©trage alliant engagement sur les skis et l’environnement. Du beau ski et des belles montagnes pour nous questionner sur la situation climatique. Mais aussi en diffusant des idĂ©es pour Ă©voluer Ă travers cet enjeu majeur.
Et pour finir, il nous cite Gandhi : “Le secret du bonheur, c’est l’alignement entre ce que vous pensez, ce que vous dites et ce que vous faites.”
Marche dâapproche vers lâArcheboc et petit merci aux soutiens Salomon, Vaude, Protect Our Winters. © BERIO Ski
par Marita van Oldenborgh | Oct 3, 2019 | Actualités
As tâon le droit de sâengager dans la lutte contre le climat quand lâindustrie Ă laquelle on souhaite appartenir a un impact certain sur ce dernier? Câest avec cette question que nous avons commencĂ© nos discussions avec les jeunes riders et rideuses qui participaient cet Ă©tĂ© au GFS Camps sur le Glacier de Tignes.
Ces jeunes, passionnĂ©.es de ski et de freestyle, passent un mois en Ă©tĂ© sur le glacier en compagnie de formateurs et de riders pros pour perfectionner leur style et pousser toujours plus loin les limites de leur sport. Cependant, cette annĂ©e plus particuliĂšrement, ils et elles ne sont pas aveugles et constatent comme tout ceux qui le frĂ©quentent les changement qui affectent le glacier, et le peu de neige quâon y trouve en Ă©tĂ© annĂ©e aprĂšs annĂ©e. Ce nâest pas pour rien dâailleurs que cette annĂ©e, lâexploitation estivale a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ©e plus tĂŽt. En outre, les riders qui les accompagnent ont eux aussi frĂ©quentĂ©s le park glaciaire quand ils Ă©taient plus jeunes, et nâont dâautres choix de constater les altĂ©rations de grandes envergures qui sây sont produits.
Comment, dĂšs lors que lâon participe Ă cette grande industrie, prendre parole en faveur du climat, tĂ©moigner de ce que lâon voit auprĂšs de sa communautĂ© et du grand public, mais continuer Ă vivre de sa passion?
En Ă©changeant avec les pros, les jeunes nous ont fait part de leurs questions, des sujets environnementaux qui les choquent, du manque de pouvoir quâils ressentent parfois face Ă la situation, mais de leur envie de se saisir de ces sujets Ă©galement. Loin de vouloir cacher leurs contradictions, les jeunes du camps GFS ont ainsi rĂ©flĂ©chi Ă comment utiliser leur position particuliĂšre pour faire avancer la situation et rĂ©duire leur impact. Du choix dâun sponsor qui proposent de lâĂ©quipement responsable et durable, au partage de trucs et astuces du quotidien, en passant par la volontĂ© de pratiquer majoritairement leur sport prĂȘt de chez eux, les idĂ©es foisonnent de leur cĂŽtĂ©. Ils ont Ă©galement permis aux athlĂštes professionnels prĂ©sents avec eux de prendre du recul sur leur propre situation, les encourageant Ă leur parler plus de ces sujets Ă travers les diffĂ©rents canaux, malgrĂ© les contradictions qui les habitent, comme elles font parties de nous tous.
Enfin, pour mettre se mettre en action, les jeunes et leurs accompagnants ont organisĂ©s avec la Mairie de Tignes un ramassage de dĂ©chets sur les pistes du domaines. Tout nâa bien sĂ»r pas pu ĂȘtre ramassĂ©, mais ils ont pu ainsi agir aprĂšs leur rĂ©flexions et expĂ©rimenter le plaisir de se voir ĂȘtre acteur du changement que lâon souhaite tous vivre.
Merci encore Ă PG et GFS Camps pour leur accueil, PacĂŽme et 686 pour lâinvitation, aux jeunes pour leur attention et leurs rĂ©flexions, Ă LĂ©o Taillefer , Laurent De Martin et tous les pros prĂ©sents pour les discussions et lâaccompagnement des jeunes.
Nous ne sommes pas parfaits, et câest tant mieux, cela nous offre une multitude dâoptions et dâactions Ă entreprendre pour protĂ©ger nos hivers, et les glaciers en Ă©tĂ©!!
par Marita van Oldenborgh | Mai 3, 2019 | Actualités
Quand le prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration Internationale de Ski (FIS), Gian Franco Kasper, s’est exprimĂ© trĂšs clairement et publiquement, niant la rĂ©alitĂ© des changements climatiques , c’Ă©tait Ă la fois choquant et dangereux. POW a lancĂ© une lettre ouverte demandant sa dĂ©mission et vous avez rĂ©pondu nombreux en la signant.Â
à peine une semaine aprÚs le lancement de la campagne, presque 9000 lettres avaient été envoyées, demandant la démission immédiate de Kasper. Un grand merci à vous toutes et tous!
Cet effort a eu une portĂ©e Ă©norme, avec, selon nos estimations, plus de 200 millions d’impressions dans les mĂ©dias Ă travers le monde, y compris dans le Daily Mail en Grande Bretagne, ESPN aux US et dans SkiChrono et ailleurs en France.
L’effet a Ă©tĂ© amplifiĂ© par des marques et stations et surtout par des athlĂštes qui se sont exprimĂ©s en public pour contredire les propos choquants de M. Kasper. Parmi eux notamment, Michelle Gisin de la POW Riders Alliance Suisse, Daniel Yule, qui a donnĂ© la moitiĂ© de ses primes des deux derniers slaloms de la Coupe du monde Ă POW Suisse  et Jamie Anderson, athlĂšte Ă©tasunienne de l’Alliance qui a donnĂ© ses primes du Championnat du Monde de ski Ă POW. Bravo Ă eux et Ă tous les athlĂštes qui ont pris une position publique !
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When people ask me why I care about nature, it honestly blows my mind… Every single one of our homes are made from precious natural resources and we are unable to live without clean water, trees and all of the natural elements were so blessed to have. If we donât act on climate change we will not always have these things! To have the âleaderâ & President of FIS (@fissnowboard ), who represents skiing and snowboarding globally, not acknowledge something that affects our sport each and every day is very disheartening. Instead, he should practice being a leader for a positive future, not share his unconstitutional ignorant opinions. He has the opportunity to bring future generations together to enjoy these amazing snow sports. For him to be so reckless with his words, ignorant and such a negative influence breaks my heart. I thought of dropping out of The World Champs, but realized Iâd rather share my thoughts with the media and fans and use my platform to share a more positive message and Iâve decided to donate my World Championship prize money to @protectourwinters and I challenge my fellow competitors to do the same. As a snowboarder, and a global citizen, I represent POW and our environment because it is all of our homes, no matter where you come from… Please help shine light on creating a more positive future and being more conscious and more caring of everything! There is a link in my profile to sign a petition to get this old negative energy out of power… And make positive choices in your everyday life! #recycle #reuse #reduce #giveback #givethanks #makeshifthappen #unconditional #jafreespirit
A post shared by Jamie Anderson (@jamieanderson) on Feb 10, 2019 at 6:15pm PST
Kasper s’est dit « un petit peu surpris » par la tempĂȘte de commentaires qu’il a lui mĂȘme provoquĂ©e.
Kasper: « Je n’ai rien contre Daniel Yule »
Il reste Ă son poste pour l’instant, mais le monde a bien entendu la voix de la communautĂ© des sports d’hiver et la position courageuse prise par les athlĂštes. Entretemps, Daniel Yule s’est proposĂ© et a Ă©tĂ© Ă©lu reprĂ©sentant des athlĂštes auprĂšs de la FIS « pour essayer de faire bouger les choses. »
Restons motivés et aux aguets pour continuer de faire bouger les choses nous aussi !