Meet Our Riders : Giulia Monego

Meet Our Riders : Giulia Monego

Recrue de la première heure, Giulia est membre de la Riders Alliance pour la France, elle qui est de nationalité italienne. C’est qu’elle a choisi de vivre à Chamonix, parle et écrit notre langue, et s’est tout de suite rapprochée de nous à l’origine de la branche française de POW. Découvrez son interview !

Qui es tu et d’ou viens tu Giulia?

Je suis une skieuse d’origine italienne. J’ai déménagé depuis quelques années dans la vallée de Chamonix par amour de la montagne. Je viens du monde du ski freeride et j’ai clairement trouvé mon élément dans les pentes raides de la vallée.

Apres plusieurs années de competitions sur le Freeride World Tour (FWT), j’ai commencé à voyager et à explorer les montagnes autour du monde : Inde, Alaska, Amérique du Sud etc. Ces voyages m’ont beaucoup appris, mais la plus belle école de ski de pente raide, j’ai l’ai trouvée ici, dans les Alpes, dans le massif du Mont Blanc.

Je prends aussi vraiment plaisir à partager ma passion avec les autres en tant que moniteur de ski et guide de haute montagne, ce qui me permet de rencontrer de belles personnes et d’échanger sur des sujets importants à plus grande échelle.

Je suis actuellement soutenue par Black Diamond, Scarpa, Plum, Smith, Pieps et Lenz.

Pourquoi as-tu rejoint POW ?

Mon attachement à la nature est très important, et surtout vital pour ma carrière et ma vie. Je vis en montagne et je vois les changements climatiques et leurs conséquences chaque année. J’ai peur que les prochaines générations ne puissent pas connaitre les mêmes conditions hivernales dont j’ai pu profiter pendant ma jeunesse. Il est donc essentiel pour moi de m’engager pour éviter cela.

Je m’engage avec POW pour en apprendre plus sur le climat et ses dérèglements. Je veux aussi être ambassadrice de cette lutte contre les changements climatiques et utiliser mes moyens et mon experience pour faire passer le message au plus de monde possible, principalement au sein de la communauté de la montagne.

Pour toi quel est le plus gros changement dû à l’effet de l’homme sur le climat dont tu as été témoin ces dernières années ?

De part ma propre experience en montagne, le réchauffement de la temperature moyenne en hiver, comme en été, est très visible, principalement sur le recul des glaciers et la fonte du permafrost. Cela a souvent des consequences dangereuses voire catastrophiques pour notre pratique du ski et en tant que guide de haute montagne.

Dans la même veine, j’ai vu des événements météo extrêmes et inédits arriver plusieurs fois par an, comme des grosses tempêtes de vent, des réchauffements ou chutes de temperatures très violentes, parfois en quelques heures, des sécheresses et canicules exceptionnelles. La communauté scientifique est d’accord sur le fait que le réchauffement des températures moyennes est lié aux émissions de  CO2 des activités humaines dans l’atmosphère. Je me sens donc aussi responsable.

Quelles sont les initiatives les plus intéressantes que tu as pu voir en montagne pour réduire notre contribution au changement climatique ?

À Chamonix, où j’habite, je suis témoin des actions positives que la ville met en place, comme la mise a dispositions gratuite et pour tous le monde des transports publics, dont la plupart sont électriques. Il y a aussi des initiatives locales, pour proposer et sensibiliser les habitants à acheter des produits locaux comme des légumes ou fromages de notre belle région.

Je crois aussi que pratiquer la montagne sous toute ses formes, c’est aussi un moyen de profiter de la nature, d’être dehors et de moins consommer inutilement !

Comment fais tu pour conjuguer une vie de skieuse professionnelle (voyages en avion etc.) avec un mode de vie durable ?

Dans les dernières années de ma carrière sur le FWT j’ai cherché à ne pas trop me déplacer en avion. J’ai privilégié des projets de ski plus proches de la maison et moins réguliers que les années précédentes. Et surtout je privilégie vraiment le ski de rando et l’alpinisme pour réaliser mes plus belles courses de ski de pente raide. On profite mieux de l’environnement et ca permet de mieux connaitre les conditions de neige et de sécurité, par rapport à une dépose en hélico par exemple.

Je cherche aussi à faire de mon mieux dans ma vie des tous le jours pour compenser mes déplacements : j’utilise pas mal le vélo à la place de la voiture quand je suis à Chamonix. Je mange très peu de viande et je limite les produits pour lesquels la production génère trop d’impact sur la planète.

Je ne suis certainement pas parfaite, comme tout le monde, mais je suis consciente des mes erreurs et je fais le maximum pour m’améliorer avec le temps. J’en parle aussi beaucoup autour de moi pour inspirer les autres à avoir cette vision plus responsable de leur pratique de la montagne et de la vie en général.

D’après toi, que peuvent faire les athlètes pour encourager les gens à s’intéresser et à s’engager pour l’environnement ?

Grâce à ma visibilité en tant qu’athlète au sein de la POW Riders Alliance j’aimerais vraiment que l’on montre a toute la communauté de la montagne que l’impact humain sur la nature et sur le climat est très fort et qu’il est temps d’agir avant que ce ne soit trop tard.

J’espère être considérée comme un ambassadeur du climat et de la planète au sein de mon petit milieu, pour agir sur les politiques locales et pourquoi pas à plus grande échelle, car nous sommes tous concernés par les changements climatiques.

Un dernier mot ?

J’espère que les prochaines générations pourront agir encore et donner au climat toute l’importance qu’il mérite dans les décisions collectives. Je le vis en montagne tout les jours, la Nature est toujours plus forte que nous, et nous serons les premiers à en payer les consequences.

Il est encore possible d’agir pour protéger et garder notre planète en bonne santé, pour continuer a vivre de notre passion pour la neige et la montagne.

Je pense que ca en vaut la peine !

Ciao !

PS : En bonus le dernier épisode de CHAM LINE, avec Aurélien Ducroz et Giulia Monego au sommet de l’Aiguille Verte !

Votons pour le climat !

La liste officielle des candidats aux élections présidentielles françaises 2017 est enfin validée et leur programmes publiés. Cette année il y en a 11 (même si TF1 n’en avait invité que cinq au premier débat lundi soir).

Onze candidats, ça fait beaucoup de programmes à comparer pour connaitre leurs propositions pour agir pour le climat. Mais ne vous inquiétez pas, avec notre partenariat avec Voxe.org et leur comparateur en ligne, c’est facile et intuitif !

S’informer en 3 étapes:

  1. Dans le comparateur Voxe, choissisez 2 candidats à comparer
  2. Sélectionner le thème environnement, agriculture, énergie et transport
  3. …et comparez leur programme !

Plus spécifiquement:

Sur le sujet de l’énergie vous pouvez vérifier si :

  • Le candidat fera la promotion du développement des énergies renouvelables ?
  • Le candidat mettra en place des mesures pour diminuer notre consommation d’énergie au niveau national ?
  • Le candidat voit la transition énergétique comme une opportunité pour créer des emplois ?

Sur l’agriculture vous pouvez vérifier si :

  • Le candidat propose des mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre liées à l’agriculture ?
  • Le candidat reconnaît les risques posés par les changements climatiques dans le secteur agricole ?

Sur le transport vous pouvez vérifier si :

  • Le candidat investira dans le réseau ferroviaire et les transports en commun ?
  • Le candidat fera une vraie place au vélo dans les politiques de mobilité ?

Sur la fiscalité écologique et l’économie verte vous pouvez vérifier si :

  • Le candidat soutient une taxe carbone ?
  • Le candidat propose de supprimer les subventions pour les énergies fossiles et de réinvestir dans des mesures qui contribuent à la lutte contre les changements climatiques ?
  • Le candidat soutiendra les entreprises pour qu’elles s’engagent dans des démarches de responsabilité environnementale ?

Informons nous, parlons en autour de nous, puis votons pour le climat !

Meet Our Riders : Giulia Monego

La neige joue à cache-cache entre l’Europe et l’Amérique du Nord

Pour ceux qui habitent en Europe, on pourrait croire que dame nature est généreuse cette année en voyant toute la neige qui tombe en ce moment dans les Alpes. Malheureusement, le climat c’est plus compliqué que cela, il n’y a qu’à regarder de l’autre côté de l’Atlantique.

En effet, les traditionnelles courses de la Coupe du monde de ski à Lake Louise (CAN) et Beaver Creek (USA) qui marquent le début des épreuves de vitesse ont dû être annulées pour cause de douceur et manque de neige.

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Lake Louise

Snow Control de la FIS le 16 novembre, credit photo : Lake Louise LOC

Par contre, le Critérium de la première neige à Val d’Isère début décembre semble à l’abri d’une quelconque annulation comme cela avait été hélas le cas en 2014.

En tout cas, on voit bien que malheureusement la tendance globale montre que la neige vient de plus en plus à manquer en début de saison et ce quel que soit le continent.

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