Retour sur la saison POW 2016 – 2017

Avec un léger retard, nous vous souhaitons une belle rentrée à tou-te-s !

Cela fait maintenant deux ans que la communauté POW grandit en France et à travers l’Europe. Deux années pendant lesquelles on a travaillé dur en coulisses pour structurer et préparer des actions fortes, croisé beaucoup de monde et noué de nombreuses relations au sein de l’industrie outdoor et de la montagne.

La communauté de la montagne n’est que trop consciente des changements climatiques qu’on voit autour de nous, partout en montagne, été comme hiver, et on est surmotivés pour continuer à rassembler et éduquer, certes, mais aussi pour mettre davantage l’accent sur l’action.

L’année passée nous a donné une base très prometteuse pour avancer et c’est grâce à vous tous, les membres, l’équipe, les bénévoles et nos partenaires – un grand merci à vous tous !

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Dès octobre 2016, on a débuté la saison au Snow Garden Festival à Grenoble. Ce rassemblement toujours festif autour des sports de glisse est l’occasion de rencontrer d’autres passionnés de montagne mais aussi des curieux de l’univers des riders.

On a continué avec notre premier Riders Summit en décembre 2016, aux Houches, dans la vallée de Chamonix. Notre POW Riders Alliance et l’équipe POW France ont pu profiter d’un week-end d’ateliers et de discussions, animé par des scientifiques et des intervenants. Une occasion aussi pour faire quelques courbes tous ensemble même si la couverture neigeuse était bien maigre…

Le mois suivant, en janvier 2017, on était présents à N’PY Nouvelles Pyrénées Hors Pistes pour échanger avec la communauté des Pyrénées. On espère d’ailleurs agrandir notre domaine de sensibilisation et d’action vers cette belle chaîne de montagnes frontalière avec l’Espagne.

En février 2017, on a eu l’occasion de renforcer le réseau POW à l’international avec le premier POW Global Workshop à Innsbruck, en Autriche. Grâce à cet événement, nous avons pu développer une structure et une stratégie globales afin de multiplier les actions collectives. Ce rassemblement a été suivi par un Happy Hour offert part notre partenaire Klean Kanteen à ISPO.

A l’approche des élections présidentielles et législatives françaises au printemps, on a mené notre campagne Drop In & Vote pour encourager la communauté à utiliser son vote pour le climat. Grâce à l’outil comparateur de Voxe.org, on a pu voter avec de meilleures connaissances des programmes des candidats sur des thèmes essentiels comme l’environnement, l’agriculture ou encore l’énergie.

Dès mars 2017, la campagne a été portée lors d’une rencontre avec nos athlètes au GEM Altigliss Challenge à Val D’Isère. Cette coupe du monde étudiante de ski et de snowboard était une belle opportunité pour parler des défis du changement climatique avec les jeunes générations.

Pour faire porter notre voix à plus grande échelle, on s’est alliés avec toutes les antennes POW à l’international en organisant des MARCH4POW dans des lieux du monde entier. De la Mer de Glace à Chamonix jusqu’au continent nord-américain, en passant par la Suisse, la Finlande, l’Autriche, l’Allemagne, la Suède ou encore la Norvège, le changement climatique n’a pas de frontière !

Après un beau travail d’équipe, le premier webisode de notre série Climate Lines a pu être réalisé et projeté en avant première chez BAM Sports. Le second épisode arrive très bientôt (en exclusivité au Snow Garden Festival 2017 !). Le film a également été sélectionné pour le festival Rencontres Montagnes et Sciences, les 10 et 11 novembre 2017 à Grenoble.

En août 2017, parce que l’été est aussi important que l’hiver pour préserver nos montagnes, on a soutenu l’action Keep Chamonix Clean de l’association AirBeeSeed durant l’Ultra Trail du Mont Blanc.

La Riders Alliance grandit

Cette année a aussi été marquée par l’arrivée de nouveaux dans notre Riders Alliance. Bienvenue dans la POW family à Emilien, Léo, Anne Flore, Caroline et Andy !

Merci à nos partenaires

Un grand merci à nos partenaires:

…et à tous les organismes qui nous ont soutenu : Picture Organic Clothing, Rip Curl, BAM FreesportsGEM AltiglissCookie Café Mossettes,  Huski Ski Holidays, Yogi Blanche, La Crèmerie à GièresHorsuj Illustration-Graphisme, Dan Milner Photography, Julien FontanelPascal Pellet-Doyen, Rémi RossetPaolo Sartori, Luc Moreau et Delphine Six.

…et à vous tou-te-s![/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]

Meet Our Riders : Coline Ballet-Baz

Meet Our Riders : Coline Ballet-Baz

photos ©: David Malacrida

Originaire de Vienne (Isère), Coline « Coco » Ballet-Baz a déménagé à Grenoble à 17 ans pour commencer ses études à Sciences-Po (et surtout skier!). C’est à ce moment qu’elle attaque vraiment le ski freestyle, avec des amis et des structures étudiantes comme l’EGUG. Ses études terminées depuis deux ans, elle est restée à Grenoble et skie à plein temps, une vraie pro qui finira peut être aux JO, et une recrue de choix de la POW Riders Alliance.

POW : Peux tu nous parler de ta « carrière » dans le ski?
Coline Ballet-Baz : Mes premières réalisations dans le ski se sont plutôt situées du côté de la vidéo, avec Mathieu Mazuel au filming / montage, puis j’ai eu la chance de participer au Nine Queens et d’intégrer l’équipe de France de slopestyle en 2013, suite à quelques résultats sur le SFR Freestyle Tour en France. Cette année c’était ma première saison complète de compétitions internationales, et je finis 3ème du circuit 2017 de coupes du monde slopestyle. La saison s’est de plus finie en beauté sur une victoire aux 9 Royals à Watles en Italie, mon évènement préféré !

Qu’est ce qui t’a poussée à rejoindre POW?
Pour moi l’un des plus grands combats à mener aujourd’hui concerne la préservation de la nature, car la planète est notre habitat, et de trop nombreux être vivants souffrent déjà de la pollution et du réchauffement climatique. POW est une association engagée dans la protection des milieux de montagne, qui sont un élément clef de l’environnement, c’est pourquoi je suis heureuse de participer à leurs actions, et de pouvoir en apprendre plus sur les différentes actions possibles auprès d’eux.

Pour toi quel est le plus gros changement dû à l’effet de l’homme sur le climat dont tu as été témoin ces dernières années?
Pour nous qui sommes proches des montagnes, le changement le plus visible ces dernières années fut le manque de chutes de neige, et des hivers de moins en moins froids. L’hiver dernier en a été l’un des exemples les plus flagrants, avec très peu de précipitations, qui de plus étaient souvent suivies d’un réchauffement des températures, le pire scénario pour la qualité de la neige. En montagne, la fonte alarmante des glaciers est un des autres exemples flagrants du réchauffement climatique.
En tant qu’habitante Grenobloise, j’ai aussi été témoin des pics de pollution dans la ville, et de la présence d’un nuage de particules quasi constamment au dessus de la métropole, bien visible quand on monte en montagne.

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Quelle sont les initiatives les plus intéressantes que tu as pu voir en station ou en montagne pour réduire notre contribution au changement climatique? 

Ce sont souvent les plus simples, qui vont de la distribution de cendriers de poche au ramassage des déchets, en passant par la mise en place d’un solide réseau de transports en commun. Pour moi l’aide à l’agriculture locale et respectueuse de l’environnement est également l’une des clefs de la lutte contre le réchauffement climatique, car elle permet aux habitants de manger des produits sains, qui n’ont pas fait le tour de la planète pour arriver dans leurs assiettes.

 

 

Comment fais tu pour conjuguer une vie de skieurse professionnelle (voyages en avion etc.) avec un mode de vie durable?
En effet durant la saison on passe notre temps à voyager, ce qui n’est certainement pas la façon la plus écologique de passer son hiver ! Mais j’essaye de compenser au quotidien par de petites actions, comme faire un maximum de covoiturage, consommer local quand je rentre à Grenoble, ou éviter d’acheter des produits de consommation inutiles, qui vont finir dans les placards. Je me dis que j’ai une dette écologique, qu’il faudra que je rembourse plus tard!

Que peuvent faire les athlètes pour encourager les gens à s’intéresser et à s’engager en faveur de l’environnement?
Les athlètes ont une voix qui peut porter un peu plus loin que la normale, c’est pourquoi ils peuvent l’utiliser pour véhiculer un message écologique, et bien sûr montrer l’exemple autant qu’ils le peuvent. La préservation de l’environnement n’est pas encore une priorité pour la majorité des personnes, et selon moi une prise de conscience générale sera déterminante dans la lutte contre le changement climatique, il faut qu’elle devienne une évidence pour la plupart des personnes. Si les athlètes peuvent aider à cette prise de conscience, c’est ça de gagné !

Tu fais quoi cette saison?
Je vais suivre le circuit coupe du monde slopestyle qui commence fin novembre avec une coupe du monde en Autriche, dans l’optique de me qualifier pour les JO qui auront lieu en février 2018 !

Un dernier mot ?
Notre planète est un tout, et la protection de l’environnement est liée à plein d’éléments de notre quotidien: mutualiser les transports et les ressources, manger plus sain, retrouver un mode de vie plus naturel… Pour moi si les pouvoirs publics et les citoyens font de l’écologie une priorité, cela pourrait entraîner un cercle vertueux de mesures qui seraient bénéfiques pour tout le monde, à la fois au niveau social, économique et environnemental. C’est pourquoi la lutte contre le réchauffement doit devenir une priorité, et un grand merci à POW d’oeuvrer dans ce sens avec autant de motivation !

 

 

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Meet Our Riders : Coline Ballet-Baz

Meet Our Riders : Giulia Monego

Recrue de la première heure, Giulia est membre de la Riders Alliance pour la France, elle qui est de nationalité italienne. C’est qu’elle a choisi de vivre à Chamonix, parle et écrit notre langue, et s’est tout de suite rapprochée de nous à l’origine de la branche française de POW. Découvrez son interview !

Qui es tu et d’ou viens tu Giulia?

Je suis une skieuse d’origine italienne. J’ai déménagé depuis quelques années dans la vallée de Chamonix par amour de la montagne. Je viens du monde du ski freeride et j’ai clairement trouvé mon élément dans les pentes raides de la vallée.

Apres plusieurs années de competitions sur le Freeride World Tour (FWT), j’ai commencé à voyager et à explorer les montagnes autour du monde : Inde, Alaska, Amérique du Sud etc. Ces voyages m’ont beaucoup appris, mais la plus belle école de ski de pente raide, j’ai l’ai trouvée ici, dans les Alpes, dans le massif du Mont Blanc.

Je prends aussi vraiment plaisir à partager ma passion avec les autres en tant que moniteur de ski et guide de haute montagne, ce qui me permet de rencontrer de belles personnes et d’échanger sur des sujets importants à plus grande échelle.

Je suis actuellement soutenue par Black Diamond, Scarpa, Plum, Smith, Pieps et Lenz.

Pourquoi as-tu rejoint POW ?

Mon attachement à la nature est très important, et surtout vital pour ma carrière et ma vie. Je vis en montagne et je vois les changements climatiques et leurs conséquences chaque année. J’ai peur que les prochaines générations ne puissent pas connaitre les mêmes conditions hivernales dont j’ai pu profiter pendant ma jeunesse. Il est donc essentiel pour moi de m’engager pour éviter cela.

Je m’engage avec POW pour en apprendre plus sur le climat et ses dérèglements. Je veux aussi être ambassadrice de cette lutte contre les changements climatiques et utiliser mes moyens et mon experience pour faire passer le message au plus de monde possible, principalement au sein de la communauté de la montagne.

Pour toi quel est le plus gros changement dû à l’effet de l’homme sur le climat dont tu as été témoin ces dernières années ?

De part ma propre experience en montagne, le réchauffement de la temperature moyenne en hiver, comme en été, est très visible, principalement sur le recul des glaciers et la fonte du permafrost. Cela a souvent des consequences dangereuses voire catastrophiques pour notre pratique du ski et en tant que guide de haute montagne.

Dans la même veine, j’ai vu des événements météo extrêmes et inédits arriver plusieurs fois par an, comme des grosses tempêtes de vent, des réchauffements ou chutes de temperatures très violentes, parfois en quelques heures, des sécheresses et canicules exceptionnelles. La communauté scientifique est d’accord sur le fait que le réchauffement des températures moyennes est lié aux émissions de  CO2 des activités humaines dans l’atmosphère. Je me sens donc aussi responsable.

Quelles sont les initiatives les plus intéressantes que tu as pu voir en montagne pour réduire notre contribution au changement climatique ?

À Chamonix, où j’habite, je suis témoin des actions positives que la ville met en place, comme la mise a dispositions gratuite et pour tous le monde des transports publics, dont la plupart sont électriques. Il y a aussi des initiatives locales, pour proposer et sensibiliser les habitants à acheter des produits locaux comme des légumes ou fromages de notre belle région.

Je crois aussi que pratiquer la montagne sous toute ses formes, c’est aussi un moyen de profiter de la nature, d’être dehors et de moins consommer inutilement !

Comment fais tu pour conjuguer une vie de skieuse professionnelle (voyages en avion etc.) avec un mode de vie durable ?

Dans les dernières années de ma carrière sur le FWT j’ai cherché à ne pas trop me déplacer en avion. J’ai privilégié des projets de ski plus proches de la maison et moins réguliers que les années précédentes. Et surtout je privilégie vraiment le ski de rando et l’alpinisme pour réaliser mes plus belles courses de ski de pente raide. On profite mieux de l’environnement et ca permet de mieux connaitre les conditions de neige et de sécurité, par rapport à une dépose en hélico par exemple.

Je cherche aussi à faire de mon mieux dans ma vie des tous le jours pour compenser mes déplacements : j’utilise pas mal le vélo à la place de la voiture quand je suis à Chamonix. Je mange très peu de viande et je limite les produits pour lesquels la production génère trop d’impact sur la planète.

Je ne suis certainement pas parfaite, comme tout le monde, mais je suis consciente des mes erreurs et je fais le maximum pour m’améliorer avec le temps. J’en parle aussi beaucoup autour de moi pour inspirer les autres à avoir cette vision plus responsable de leur pratique de la montagne et de la vie en général.

D’après toi, que peuvent faire les athlètes pour encourager les gens à s’intéresser et à s’engager pour l’environnement ?

Grâce à ma visibilité en tant qu’athlète au sein de la POW Riders Alliance j’aimerais vraiment que l’on montre a toute la communauté de la montagne que l’impact humain sur la nature et sur le climat est très fort et qu’il est temps d’agir avant que ce ne soit trop tard.

J’espère être considérée comme un ambassadeur du climat et de la planète au sein de mon petit milieu, pour agir sur les politiques locales et pourquoi pas à plus grande échelle, car nous sommes tous concernés par les changements climatiques.

Un dernier mot ?

J’espère que les prochaines générations pourront agir encore et donner au climat toute l’importance qu’il mérite dans les décisions collectives. Je le vis en montagne tout les jours, la Nature est toujours plus forte que nous, et nous serons les premiers à en payer les consequences.

Il est encore possible d’agir pour protéger et garder notre planète en bonne santé, pour continuer a vivre de notre passion pour la neige et la montagne.

Je pense que ca en vaut la peine !

Ciao !

PS : En bonus le dernier épisode de CHAM LINE, avec Aurélien Ducroz et Giulia Monego au sommet de l’Aiguille Verte !

Meet Our Riders : Coline Ballet-Baz

Témoins du Nord sur le Maewan – Adventure Base

Erwan Le Lann, nouveau venu dans notre Riders Alliance, est un guide de haute-montagne, marin et explorateur mais surtout l’initiateur du projet MAEWAN – Adventure base. Il a promis de nous envoyer régulièrement des témoignages des effets des changements climatiques qu’il peut observer au cours de son voyage et au fil de ses rencontres.

Ce mois-ci, rendez vous au Groenland, entre Sissimiut et Ummanaq, en passant par Barter Island.

« En mai 2016 pendant les réparations de Maewan à Sissimiut au Groenland, je rencontrais Ulrik. Natif du Groenland, 57 ans, il travaille au maintien du réseau de chauffage de la ville. Jusqu’à 10 ans en arrière, il avait l’habitude d’aller chasser le morse pendant l’hiver, de l’autre coté de la mer de Baffin, sur les cotes du Canada. 400 miles marin de traversée sur la glace. Ces dernieres années, il ne s’y aventure plus, la glace est trop fragile, pas assez épaisse et donc trop dangereuse. »

« Nous nous sommes arrêtés début juillet 2016 à Ummanaq, sur la cote Ouest du Groenland. Paaluk, le frère de Ole, notre ami de Sissimiut, vient a notre rencontre.
Cet hiver a été difficile nous dit il. Ummanaq est une île et ils y sont restés prisonnier pendant cet hiver trop doux : la mer n’a pas gelé correctement avant la fin du mois de janvier, puis elle a commencé à fondre prématurément fin mars, laissant une couche trop fragile pour se déplacer dessus avec les chiens ou les motoneiges, mais  trop dense pour naviguer avec les bateaux. »

« Barter Island est une petite ile isolée du passage du Nord Ouest proche de la frontière entre Canada et Alaska. Marie est Inupiak, elle est née ici au village, dans une tente sur cette lagune qui sert aujourd’hui d’aéroport. Un aéroport qui prend l’eau d ailleurs. Marie nous raconte que son grand père avait pris l’habitude de mesurer la hauteur du point culminant de l’île. En trente ans, celui-ci est passé de 59 à 32 pieds. Ce n’est pas le niveau d’eau qui monte mais ce sol composé de gravier, de sable et de sédiments qui s’affaisse. Le permafrost ne reste pas gelé et comme un chateau de sable il se nivelle à plat avec le temps. Les berges ont perdu la protection de glace et sont grignotées pas les tempètes. Ce qui permet aussi de mettre à jour de nombreuses défenses de Mammouth ! »

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photo: Jérémy Bernard

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photo: Jérémy Bernard



À suivre…[/fusion_builder_column][/fusion_builder_row][/fusion_builder_container]

Meet Our Riders : Coline Ballet-Baz

Meet Our Riders : William Cochet

William Cochet a commencé le ski à l’age de 3 ans aux Arcs, il est un freerider engagé et le fondateur en 2009 de Bioskieur et en 2013 de Biomedia, structure de production photo et vidéo dans laquelle il décide de ne plus prendre ni l’hélico ni l’avion pour le montage de ses films.  Il est un de nos premiers membres de la POW Riders Alliance, et aussi parrain de l’association Mountain Riders.

Age: 31

Hometown: Les Arcs

https://www.facebook.com/bioskieur/

http://www.bioskieur.com

Twitter: @Bioskieur

 

Qui es-tu? D’ou viens tu?

J’ai une trajectoire assez atypique car je viens plutôt du bord de mer et le ski pour moi, s’était pendant les vacances aux Arcs ou au Pic du Midi alors que je me consacrais pleinement à la cuisine. Jusqu’au jour où tu rencontres la bonne personne qui te fait rechausser les skis jusqu’à réaliser ton rêve de gosse. Du coup, à 23 ans, j’ai décidé de me consacrer pleinement l’hiver à mon sport et ça marche plutôt pas mal depuis la création de Bioskieur il y a presque 10 ans maintenant avec plus d’un million de vues sur internet et des valeurs que je tente de porter.

Pourquoi tu t’engages aux côtés de POW ?

Cela fait déjà plusieurs années que je milite pour un monde plus sobre aussi bien sur les skis que dans la vie de tous les jours avec Bioskieur. C’était donc assez naturel que je rejoigne l’asso.

williamcochetsteep

Pour toi, quel est le plus gros changement dû à l’effet de l’homme sur le climat dont tu as été témoin ces dernières années?

Ouf, c’est dur d’en sortir qu’un! Mais, clairement, il n’y a plus de glace  dans les Pyrénées, ou bientôt plus pardon…

Quelles sont les initiatives les plus intéressantes que tu as pu voir en station, ou dans les communes de montagne pour réduire notre contribution aux changements climatiques?

Je pense que Mountain Riders fait du bon boulot avec le Flocon Vert, l’écolabellisation des stations, qui s’appuie sur une évaluation globale et non juste sur des points green washing qui font bien sur les prospectus!

Comment fais-tu pour conjuguer une vie de skieur professionnel avec une mode de vie durable?

60% de notre bilan carbone spécifique du skieur, et même beaucoup plus pour les pro, réside dans les transports. J’ai donc décidé de ne quasi plus me déplacer et surtout plus en avion! Le monde entier rêve de nos montagnes alors pourquoi allez plus loin? J’ai vraiment pris conscience qu’un voyage lointain ne me rendait pas plus heureux que la découverte d’une nouvelle vallée
dans les Hautes Pyrénées ou ailleurs. C’est dommage cette histoire de comm où tu deviens vachement plus branché quand tu pars à Tombouctou… après, ces idées vont pour ma part avec une consommation responsable!

Que peuvent faire les athlètes pour encourager les gens à s’intéresser et à s’engager en faveur de l’environnement?

Montrer que l’on peut penser différemment… et faire des choses bien de cette manière aussi. Qu’on peut être heureux sans consommer démesurément la montagne et donc la planète!

Enfin à l’approche des élections présidentielle en France, même si on peut parfois douter de la bienveillance des élus et que pour moi le changement passe également par la vie associative et les actes de chacun de nous dans la vie de tous les jours, le vote constitue aujourd’hui un levier supplémentaire pour faire avancer les idées durables. C’est pour ça que je continue à voter et le ferai aux prochaines présidentielles.