MEET OUR RIDERS : Chloë Roux-Mollard

MEET OUR RIDERS : Chloë Roux-Mollard

Nous vous présentons enfin notre Ambassadrice, Chloë Roux-Mollard. Après quelque temps passé à nous représenter et à nous soutenir, elle nous raconte sa passion pour la montagne et comment elle œuvre pour la préserver.

” Je m’appelle Chloë, j’ai 32 ans et je suis ambassadrice de Protect Our Winters depuis sa création en France. Je souhaite faire entendre ma voix pour qu’elle soit utile à défendre mes valeurs en lien avec l’environnement, et sensibilise ou inspire aux changements, même les plus petits.

Je suis passionnée de montagne, d’aventures et d’explorations. Je suis native des Arcs, une station de ski que j’ai vu évoluer depuis 30 ans. Entre développement des infrastructures et technologies, aménagement du territoire et augmentation de la densité de skieurs. En d’autre terme j’ai assisté aux conséquences directes du réchauffement climatique, avec un enneigement qui s’appauvrit, et le domaine qui voit fleurir des canons à neige bientôt jusqu’au point culminant à 3226 mètres d’altitude. J’ai grandi sur les skis et pratiqué les glaciers voisins pour l’entraînement l’été qui sont, malheureusement, aujourd’hui, impraticables. C’est pourquoi je me suis ensuite tournée vers des activités telles la highline, l’escalade, l’alpinisme. En me passionnant à mixer ces activités en haute montagne, je fais partie des témoins directs, des conséquences du réchauffement climatique dans mon quotidien. 

Baignée dans une éducation basée sur le respect de la nature depuis mon plus jeune âge, de la santé à l’alimentation, mêlée au temps passé en montagne, j’ai développé une sensibilité au lien qui nous unit à la Terre, à la nature et au vivant en général, avec la conviction profonde qu’il faut nous battre pour la protéger. 

Après quelques années à voyager pour les compétitions de freeride où je ne me sentais pas en accord avec mes convictions, j’ai recentré mon énergie sur ce qui m’anime le plus, tout en essayant d’être la plus cohérente possible avec mes valeurs. Je vis les 3/4 de l’année en van depuis 10 ans, avec une consommation la plus raisonnée possible (alimentation biologique et végétarienne depuis très longtemps, un mode de vie simple, consommation d’eau limitée aux besoins minimums, rythmé par la météo et les activités qui s’y prêtent).

Je suis loin d’être parfaite ou irréprochable en matière d’éco responsabilité, mais j’essaie de faire mon maximum pour m’ouvrir à des réflexions, me remettre en question et m’inspirer d’autres démarches ou approches. J’essaie de réduire en conscience, les emballages et produits venant de l’autre bout du monde, mes déplacements, tout en essayant de ne pas me culpabiliser de vivre non plus : la réflexion sur notre impact dans tous les faits et gestes peut aussi devenir envahissante, et il faut trouver un juste équilibre pour faire de notre mieux, en acceptant nos contradictions et imperfections.

Il existe une multitude d’actions simples du quotidien, pour ” incarner le changement que nous voulons voir dans le monde “, et donner du sens aux projets de voyages et projets sportifs, pour étendre l’intérêt personnel à l’intérêt humain, social et environnemental, dans le partage, la transmission et la sensibilisation.

MEET OUR RIDERS : Chloë Roux-Mollard

MEET OUR RIDERS : Nathan PAULIN

Cette semaine on vous présente Nathan PAULIN, il vient de rejoindre la Riders Alliance. C’est un passionné de la highline et un des plus grands experts de la discipline. Il l’a maîtrise n’importe où et à n’importe quel hauteur. Il nous raconte son parcours et pourquoi il a rejoint POW France.

« Je suis né en 1994 dans un petit village de montagne en Haute-Savoie, le Reposoir. Mes parents m’ont emmené en montagne dès que j’avais l’âge de tenir debout. J’ai découvert la slackline à 17 ans. Je me suis passionné très rapidement pour cette pratique calme qui permet une connexion avec son environnement. Ce sont les longues traversées qui me captivent, elles me font accéder à un état méditatif profond. Ce bien être lors de la pratique me rend très vite addict, ma progression est rapide.C’est dans cette démarche que j’ai réalisée plusieurs records mondiaux en highline et compte parmi les meilleurs mondiaux de la discipline dès 2013.

Je détiens une dizaine de records. Repousser les limites est l’une des raisons qui m’incite à entreprendre des traversées de plus en plus longues. La recherche d’endroits nouveaux et l’esthétique de ces sites est ma principale source de motivation. C’est pourquoi en 2015 je décide de me consacrer pleinement à ma passion en la transformant en métier. Je vis aujourd’hui de la highline en faisant des démonstrations, spectacles et en donnant des conférences. Je me dirige vers des projets emblématiques en montagne ou en ville. Comme sur le Glacier d’Argentière ou la Tour Eiffel par exemple.

La highline souvent vue comme “extrême” attire l’attention et permet de mettre un coup de projecteur sur un lieu spécifique. Ma dernière traversée sur le Glacier d’Argentière était un moyen d’alerter sur les effets du réchauffement climatique.  Là où il y a du vide aujourd’hui, la glace occupait l’espace il y a seulement 50 ans, dans 20 ans cette majestueuse chute de séracs n’existera plus.

@Thomas Savarin

Je passe la majeure partie de mon temps libre en montagne, sur les skis, les baskets aux pieds ou sous un parapente. Je suis de plus en plus persuadé que nous devons agir pour protéger ces espaces, ce terrain de jeu. C’est pourquoi je suis heureux d’intégrer la Riders Alliance chez POW

Je ne pratique pas uniquement la highline mais également d’autres sports montagnards comme le parapente, le ski alpinisme ou l’escalade. Je m’intéresse depuis quelque temps au yoga et à la méditation qui me permettent de retrouver les sensations d’ancrage dans l’instant présent, sans pour autant avoir besoin d’être dans le vide.

@Jeremy Bernard

Je vis aujourd’hui de ma passion, grâce aux sponsors, aux spectacles ainsi qu’en intervenant dans différentes manifestations pour des démonstrations, séminaires d’entreprise, conférences… En faveur du Téléthon, le 9 décembre 2017, j’ai parcourus les 670m qui séparent la Tour Eiffel du Trocadéro. Établissant ainsi le record de la plus longue traversée en milieu urbain.

Dans mes prochains projets, il y a un film sur une aventure au long cours 100% à la maison. Avec mon frère Clovis, guide de haute-montagne, nous voulons montrer qu’il est possible de réaliser de belles choses en montagne en partant de chez soi. Nous utiliserons uniquement nos jambes, skis, highlines et parapentes comme moyens de transport pour explorer les quatre coins des massifs environnants. »