Tracer une nouvelle voie

Tracer une nouvelle voie

(Forging a new path)

Qu’est ce qui nous manque le plus durant cette période de confinement? Parmi les activités qui ont été suspendues à cause du confinement, quelles sont celles que nous ne voudrions pas voir redémarrer à la sortie de la crise sanitaire? Et pourquoi?

Rejoignez-nous et toute la communauté POW en Europe ce mercredi, 22 avril – le Jour de la Terre – à 19h pour discuter de ces questions et bien d’autres, en live avec Liv Sansoz et Nikolai Schirmer de la POW Alliance, et membre du board POW Europe Rick Wheatley.

Rejoignez-nous et participez à la discussion! On espère pouvoir poser les questions que vous aurez partagées en commentaires directement aux participants.

Et si vous ne pouvez pas être présent.es, nous invitons également toute notre communauté, les athlètes qui nous suivent, les partenaires et bénévoles POW à y réfléchir, discuter et répondre de leur côté et nous faire parvenir le tout.

Côté format, on vous laisse choisir: email, commentaire facebook, instagram, tiktok, message vidéo … votre choix sera le nôtre! N’oubliez pas de taguer @protectourwintersfrance et #newpath pour que nous puissions voir toutes vos idées!

Voici les 5 questions:

  1. Qu’est ce qui vous manque le plus dans cette période de confinement?
  2. Parmi les activités qui ont été suspendues à cause du confinement, quelle sont celles que nous ne voudriez pas voir redémarrer à la sortie du confinement ? Pourquoi?
  3. A l’inverse, quelles activités qui ont vu le jour pendant le confinement souhaiteriez vous voir se prolonger? Avez-vous des idées de nouvelles initiatives à lancer?
  4. Qu’est ce que vous avez appris pendant ces semaines de confinement?
  5. Avez-vous des idées d’initiatives qui pourraient aider les travailleurs, les entreprises et les communautés à créer une société plus durable post COVID-19
©@mnachtschatt

photo: danmilner.com

5 conseils pour parler du climat à Noël

Ah, le 24 décembre ! Si attendu pour sa nourriture savoureuse et abondante, mais si redouté pour ses conversations aussi inconfortables qu’interminables… 

Nous savons comment ça se passe… Après avoir détourné la question “Alors, tu fais quoi maintenant ? ”, vous jetez un coup d’œil désespéré à la table des enfants à laquelle vous n’êtes plus invités, vous entendez peut-être une boutade sarcastique de l’oncle Etienne sur la façon dont le changement climatique adoucit agréablement l’hiver.

Votre tendance naturelle pourrait être de vous lever et de fuir la table, pour rentrer le plus vite possible dans vos montagnes chéries. Mais nous aimerions vous offrir quelques conseils qui pourraient vous éviter bien des orages en ce doux jour de Noël. 

Même si cela semble inconfortable, parler du changement climatique est l’un des moyens les plus importants pour faire une différence.

Alors on va vous coacher ! 

1. Préparez votre propre histoire climatique

Avant de pouvoir parler du climat avec quelqu’un d’autre, vous devez parler du climat avec vous-même. Quelle est votre histoire ? Comment avez-vous été impacté par la crise climatique ? Et pourquoi vous en souciez-vous ? Si vous lisez ceci, il y a de fortes chances que votre amour du plein air définisse qui vous êtes.

2. Parlez leur personnellement

Parlez des impacts que vous voyez déjà dans les endroits de plein air que vous aimez, comme des saisons de ski plus courtes, la Mer de Glace que vous voyez fondre au fil des années, la sécheresse du lac d’Annecy ou les catastrophes naturelles de plus en plus ravageuses. Si vous avez des enfants, parlez de votre peur qu’ils grandissent sans connaitre la neige en hiver, ou en connaissant 50° en été ! 

Ces faits si évidents pour vous ne le sont pas forcément pour les autres. De plus, ces cris du coeur ont plus de chance de toucher votre entourage que des chiffres ou des discours journalistiques. Vous constaterez que cela attirera les gens au lieu de les repousser. 

Vous pouvez également essayer de vous mettre à leur place, qu’est ce qui est important pour eux ? L’avenir de leur enfant ? La montée du niveau de la mer ? L’érosion des côtes ? Les réfugiés climatiques ? Parce que s’il fait 50° chez nous, il en fera 70° dans les pays chauds !   

3. Restez calme et pratiquez l’écoute active 

Prenez votre courage à deux mains et discutez calmement.  Aujourd’hui n’est peut-être pas le jour où vous changerez les habitudes de toute votre famille, mais en montrant que vous êtes ouvert.e à la discussion, vous avez plus de chance de planter une petite graine. Malheureusement, lorsqu’il s’agit de positions sur le changement climatique, les opinions sont basées sur leurs peurs du changement. Donc, quand vous commencez à entendre ces phrases redoutées comme “c’est des conneries de bobos mangeurs de graines !”, n’allez pas directement aux arguments scientifiques !  Même si la science a établi que le changement climatique est d’origine humaine, s’appuyer trop sur la science et les faits, contre un argument qui semble émotionnel, est inefficace, et vous fera passer pour quelqu’un d’arrogant. Ce n’est pas le but. 

Posez plutôt des questions comme :

Comment vous sentez-vous vis-à-vis le changement climatique ? 
Que pensez-vous que nous pouvons faire ? 

Alors préparez-vous à ÉCOUTER. Oui, écouter. A l’heure des médias sociaux, l’élaboration d’une réponse rapide, “du tac au tac”, est la réaction naturelle. Mais l’écoute active ne consiste pas seulement à trouver une réponse sensée, mais de comprendre réellement les motivations afin trouver des arguments plus justes.

4. Connaissez la science, mais restez ouvert

La recherche montre que lorsque nous sommes confrontés à des faits qui contredisent nos croyances fermement ancrées, nous nous accrochons plus fermement à ces croyances, nous nous détournons du raisonnement logique, et nous nous tournons plutôt vers des arguments qui ne peuvent pas être scientifiquement démontrés (c’est-à-dire des arguments émotionnels).

Mais cela ne fait pas de mal non plus de comprendre la crise climatique et la science qui la soutient. Les preuves, les causes, les effets et le consensus scientifique sont assez clairs, il y a même des vidéos qui rendent le réchauffement climatique comprehensible en 4 minutes

5. Gardez-le positif, et l’humour 

Évidemment, la crise climatique ne fait pas rire. Mais parfois, nous devons prendre du recul et rire de nous-mêmes. C’est le meilleur des médicaments  !

De plus, la table de Noël n’est pas un lieu pour le fatalisme. La résilience peut être excitante ! On ne vivra pas moins bien mais autrement : manger des produits locaux, réparer l’électroménager plus facilement, troquer, se déplacer en transport en commun, à vélo, en ski, ou même à cheval ! Réinventons le monde ! 

Alors que le gouvernement ferme les yeux sur le réchauffement climatique, d’innombrables autres acteurs mondiaux tentent de faire la différence. Les véhicules électriques sont de plus en plus courants, l’énergie solaire est plus abordable que jamais et la production d’énergie éolienne est en augmentation. Il y a beaucoup à espérer  pour l’année 2020 !! 

Le changement climatique affectera personnellement tout le monde autour de la table. La lutte contre le changement climatique sera le problème majeur de cette génération, et il faudra la volonté de tous, même de votre famille, pour qu’une révolution change cela ! 

Enfin, si l’on vous demande comment agir, vous pouvez bien sûr évoquer : la mobilité douce, la consommation éthique et locale, le refus de suivre la mode ou la réduction des déchets, le compost, l’utilisation abusives des ressources, le gaspillage… mais le plus important est de parler de ce que vous faites vous !  Expliquer en quoi ce n’est pas si contraignant et même moins cher d’agir pour la planète !

Autres ressources:

BD Planetman

La différence entre météo et climat

Le rapport 2019 grand public du Haut Conseil pour le Climat

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POW Pyrénées se mobilise !

Nos hivers se jouent aussi l’été.

Cette année, c’est auprès de N’PY (Nouvelles Pyrénées) qui gère 8 des plus importantes stations du massif, que nous nous sommes associés.

Les journées « Montagne propre », ce sont mille bénévoles sur 8 journées / 8 domaines, soit plus de 4 tonnes de déchets ramassés et recyclés chaque année (2018), depuis déjà 14 ans.

POW est allé à la rencontre de tous ces passionnés acteurs et organisateurs sur 2 de ces événements: clubs de ski, familles, riders, retraités et même les gérants de stations.

Cela a été l’occasion de dresser le bilan des comportements et même de trouver quelques perles inattendues :

  • le nombre de mégots abandonnés restent très préoccupant,
  • mais la plupart des déchets ne sont pas volontaires (mais qui jetterait consciemment son appareil dentaire entre 2 rochers ou un seul de ses skis?)

Cependant,  malgré la disparition progressive mais évidente des dernières neiges éternelles pyrénéennes, nous avons pu mesurer l’investissement et la motivation des participants, et surtout échanger et partager nos idées :

  • optimisation des transports pour les accès stations
  • traitement des déchets
  • meilleure maîtrise des ressources et de l’eau
  • sensibilisation des plus jeunes

De ces moments précieux et conviviaux, en sont ressortis de nombreux contacts prêts à s’investir avec nous.

Certains projets sont déjà en discussion avec les stations de Piau Engaly et Peyragudes et présagent déjà d’un partenariat prometteur.

On y croit et on ne lâche pas !

montagne_propre_piau

Opération Montagne Propre à Piau Engaly

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Rencontre: POW et les riders.euses du GFS Camps

As t’on le droit de s’engager dans la lutte contre le climat quand l’industrie à laquelle on souhaite appartenir a un impact certain sur ce dernier? C’est avec cette question que nous avons commencé nos discussions avec les jeunes riders et rideuses qui participaient cet été au GFS Camps sur le Glacier de Tignes.

Ces jeunes, passionné.es de ski et de freestyle, passent un mois en été sur le glacier en compagnie de formateurs et de riders pros pour perfectionner leur style et pousser toujours plus loin les limites de leur sport. Cependant, cette année plus particulièrement, ils et elles ne sont pas aveugles et constatent comme tout ceux qui le fréquentent les changement qui affectent le glacier, et le peu de neige qu’on y trouve en été année après année. Ce n’est pas pour rien d’ailleurs que cette année, l’exploitation estivale a été arrêtée plus tôt. En outre, les riders qui les accompagnent ont eux aussi fréquentés le park glaciaire quand ils étaient plus jeunes, et n’ont d’autres choix de constater les altérations de grandes envergures qui s’y sont produits.

POW_X_GFS_CAMPS

Comment, dès lors que l’on participe à cette grande industrie, prendre parole en faveur du climat, témoigner de ce que l’on voit auprès de sa communauté et du grand public, mais continuer à vivre de sa passion?

En échangeant avec les pros, les jeunes nous ont fait part de leurs questions, des sujets environnementaux qui les choquent, du  manque de pouvoir qu’ils ressentent parfois face à la situation, mais de leur envie de se saisir de ces sujets également. Loin de vouloir cacher leurs contradictions, les jeunes du camps GFS ont ainsi réfléchi à comment utiliser leur position particulière pour faire avancer la situation et réduire leur impact. Du choix d’un sponsor qui proposent de l’équipement responsable et durable, au partage de trucs et astuces du quotidien, en passant par la volonté de pratiquer majoritairement leur sport prêt de chez eux, les idées foisonnent de leur côté. Ils ont également permis aux athlètes professionnels présents avec eux de prendre du recul sur leur propre situation, les encourageant à leur parler plus de ces sujets à travers les différents canaux, malgré les contradictions qui les habitent, comme elles font parties de nous tous.

Enfin, pour mettre se mettre en action, les jeunes et leurs accompagnants ont organisés avec la Mairie de Tignes un ramassage de déchets sur les pistes du domaines. Tout n’a bien sûr pas pu être ramassé, mais ils ont pu ainsi agir après leur réflexions et expérimenter le plaisir de se voir être acteur du changement que l’on souhaite tous vivre.

Merci encore à PG et GFS Camps pour leur accueil, Pacôme et 686 pour l’invitation, aux jeunes pour leur attention et leurs réflexions, à Léo Taillefer, Laurent De Martin et tous les pros présents pour les discussions et l’accompagnement des jeunes.

Nous ne sommes pas parfaits, et c’est tant mieux, cela nous offre une multitude d’options et d’actions à entreprendre pour protéger nos hivers, et les glaciers en été!!

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Meet the team : Arthur

Je m’appelle Arthur, j’ai 21 ans et je suis bénévole chez POW France. Dans le cadre de mes études, je suis designer produit en alternance chez Samaya Equipment, entreprise qui est aussi très engagée dans la préservation de l’environnement. D’ailleurs on en discute avec Antoine Pin, le directeur des opérations de POW France.

C’est en tant que passionné de montagne et de sport outdoor que je me suis tourné vers POW, leurs engagements et la communauté m’ont tout de suite attiré. C’est lors de la diffusion du film Treeline avec Patagonia que j’ai rencontré Antoine, son envie de changer les choses et son enthousiasme m’ont poussé à devenir bénévole.

Être bénévole chez POW c’est se sentir utile pour la planète et agir concrètement dans le bon sens. C’est aussi rencontrer et échanger avec une communauté de passionné.es pour monter des projets et faire avancer les choses. Aujourd’hui j’essaie d’apporter mon soutien à POW France en les faisant connaitre partout autour de moi, en partageant leurs valeurs et en les respectant bien sûr. Je les aide à gérer les réseaux notamment en créant du contenu, que ce soit en graphisme ou avec des photos.