par LauraPOW | 13/Fév/2019 | 7 conversions, Agir
ON VOYAGE POUR CHANGER, NON DE LIEU, MAIS D’IDÉES.
Dans les discours durables, le poids du transport dans notre addition écologique est souvent dénoncé. Heureusement, il existe plein de moyens pour se déplacer !
Commençons par les petits déplacements, avec une invention vieille de deux siècles… la bicyclette ! Et oui, prendre son vélo pour aller au boulot ou pour des petits trajets du quotidien, c’est bon pour la planète et ça nous maintient en forme ! De plus, il est prouvé que pour des trajets jusqu’à 5 km, le vélo est plus rapide que la voiture. On évite les bouchons des heures de pointe, un gain de temps et de sérénité. Aujourd’hui il existe même des vélos partagés dans la plupart des villes françaises.
Pour les transports en commun, des aides existent dans les entreprises avec les Plans Déplacement Entreprise. Ensuite, c’est souvent un excellent moyen d’éviter les bouchons (et le stress associé). Beaucoup de villes dédient des voies spéciales et rapides à leurs transports en commun.
Combiner ces moyens de transport avec la marche à pied, c’est pratique aussi et ça fait du bien. Prendre le temps de lire un livre ou d’écouter de la musique/un bon podcast avant de se dégourdir les jambes en laissant planer nos pensées est bien plus agréable que de s’énerver au volant.
Pour les trajets plus longs, privilégions le covoiturage en tant que passager (plus qu’à profiter du paysage) ou comme conducteur. Une voiture remplie allège le porte-monnaie et nous laisse maître d’adopter l’éco conduite, une conduite douce pour réduire la consommation. Et pour les trajets en montagne, la nouvelle plateforme MountainGo permet de proposer ses places libres en covoiturages lors de nos journées au grand air !
Enfin pour les trajets vraiment plus longs, il y a souvent la possibilité de prendre le train plutôt que l’avion pour les trajets nationaux ou frontaliers. Et oui, limiter ses déplacements en avion au maximum, c’est essentiel pour sauver la planète et les plus beaux paysages se trouvent bien souvent tout près de nos fenêtres. D’autres raisons pour éviter l’avion ? L’avion est le moyen de transport le plus polluant : il émet trois fois plus de gaz à effet de serre (notamment du dioxyde de carbone) que la voiture (par passager). Si l’aviation était un pays, ce serait le 7ème plus gros pollueur mondial. Si l’on prend en compte l’ensemble des gaz rejetés par le secteur aérien (CO2 et oxydes d’azote), celui-ci est en fait responsable de 5% du réchauffement climatique. C’est aussi une des sources de pollution qui connaît la plus forte croissance.
Pour finir de vous convaincre, on vous partage le “Voyager sans exagérer” par William Cochet de notre Riders Alliance :
“Qu’est ce que le voyage? Ai-je une vision consciente de ce que cela signifie? Quel est l’impact sur la planète quand je me déplace ? Tout un flot de questions que je cherche à lier entre protection de l’environnement et un besoin d’ailleurs vital à chacun.
Je crois avoir trouvé ma réponse depuis maintenant plus de 10 ans au travers de voyages plus simples ou du moins plus proches. On peut évoquer ici un « coefficient bonheur », et il me semble que je ai eu plus d’émotions à parcourir les montagnes transfrontalières en face de chez moi, les plages de la côte Basque ou les vallées espagnoles, que nulle part ailleurs dans le monde où j’ai pu aller avant. On peut sortir d’un certain inconscient collectif qui nous dit qu’au XXIème siècle le voyage c’est loin, ou que l’on ne peut pas se la raconter si on ne va pas à des heures de vols.
Je pense qu’il y a des belles images à réaliser sur n’importe quelle montagne, une culture à découvrir de partout même dans son propre pays, un dépaysement à ressentir même dans le premier des pays le long de notre frontière et surtout un regard simple à porter sur tout ce qui nous entoure.
Comment voudrais-je découvrir les montagnes d’Alaska ou du Japon alors que je ne suis pas même encore allé une seul fois au Pic du Montaigu qui fait la grandeur de la vue depuis ma fenêtre ?
En changeant mon comportement, j’ai pu réduire drastiquement mon empreinte carbone sur la planète : un simple aller/retour Paris/New York (ou Paris/New Delhi, dans les 12000 km AR) correspond à plus que la consommation de ma voiture sur une année et déjà la moitié de mon empreinte carbone personnelle !
Voyager pour détruire le paysage que je suis allé voir à travers des émissions carbone qui mettent la planète en danger, non merci, surtout que je m’épanouis encore davantage sans !”
Alors convaincu ? On enfourche nos vélos et on part sillonner la beauté de nos environs !
Graphisme par Horsuj
par LauraPOW | 30/Jan/2019 | 7 conversions, Agir
« QUE TON ALIMENT SOIT TA SEULE MÉDECINE » (Hippocrate)
La nourriture baigne notre quotidien, avec nos trois repas par jour (voire quatre pour les plus gourmands), et on connait son importance et ses enjeux. Car manger mieux, ça change le quotidien !
En plus d’avoir un effet bénéfique sur notre corps et nous donner l’énergie nécessaire pour envoyer du lourd dans la peuf, notre alimentation peut faire du bien à la planète. Et la bonne nouvelle, c’est qu’il existe de plus en plus de structures pour améliorer notre consommation alimentaire.
Au commencement, il y a les courses… De manière générale, privilégier les magasins tournés vers l’agriculture biologique et/ou locale, de consommation éthique et de vente en vrac (réduction des emballages + achat de la quantité désirée = fini le gaspillage !), c’est un très bon début ! Et on en trouve de plus en plus partout en France.
Une autre option bénéfique, pour la nature et pour les relations humaines, c’est la vente en circuit court. Aller directement acheter ses produits, en particulier les fruits et légumes, chez les producteurs. Cette pratique redonne de l’importance à nos paysans (dont les conditions de travail sont difficiles), nous offre des produits de qualité, nous montre d’où vient ce qui finit dans notre assiette et évite de transporter des marchandises d’un bout à l’autre de la planète.
Manger local, c’est éviter les produits qui font des milliers de kilomètres en avion, comme les fruits exotiques. Manger local, c’est aussi se renseigner sur les fruits et légumes de saison pour les consommer au bon moment.
Ce qui nous amène au choix des aliments… Et ça commence généralement par le boycott de certaines marques ou certains produits. L’ennemi numéro un du moment, c’est l’huile de palme, sa production est responsable de la déforestation, une destruction de la nature et sa biodiversité, comme en Malaisie ou en Indonésie par exemple. La mauvaise nouvelle, c’est qu’il faut dire adieu au Nutella mais on vous promet que ses alternatives noisettées sans huile de palme sont toutes aussi délicieuses (oui oui on a goûté pour vous, on a le sens du sacrifice chez POW…)
La viande et le poisson, dans leur production industrielle, sont aussi responsables de nombreux maux de notre terre. Le régime végétarien en est une réponse courageuse mais une consommation raisonnée de ces mets (par exemple en étant «végétarien de semaine») est déjà une initiative importante. Réserver ces victuailles pour les grandes occasions permet en plus d’en apprécier réellement le goût.
A partir de là, lâchons nous sur les produits bio, sans additifs et non transformés, ils remettront du goût authentique dans nos plats.
Pour aller plus loin et se reconnecter à la terre, on peut faire son potager quand c’est possible, avec la méthode de la permaculture, parfaite pour la culture dans de petits espaces. Ou si l’espace disponible nous manque, on peut intégrer des jardins partagés, ils se trouvent au sein d’un quartier, d’une ville ou d’un village. S’il n’en existe pas dans votre village, c’est une bonne occasion pour se renseigner en mairie comment lancer le projet.
Voilà quelques clés pour nous aider à manger mieux. Les plus réticents peuvent démarrer avec des objectifs simples comme intégrer une journée sans viande par semaine ou encore aller chez un producteur local «juste pour voir».
Pour finir de se convaincre, voici quelques ressources (suggestions bienvenues) :
- pour les cinéphiles : Zéro phyto 100% bio, Demain, Super Size Me, Food Inc
- pour les littéraires : Manger mieux et meilleur de 0 à 100 ans: Saveurs et santé, Pr. Joyeux
par LauraPOW | 16/Jan/2019 | 7 conversions, Agir
VIS SIMPLEMENT POUR QUE D’AUTRES PUISSENT SIMPLEMENT VIVRE
C’est ce que disait déjà Gandhi au siècle dernier. On le sait, nous vivons dans une société de consommation (malheureusement) bien établie et qui participe à réduire les ressources naturelles disponibles sur Terre.
Nous comprenons alors bien la nécessité d’agir, et comme dans beaucoup de domaines, le citoyen-consommateur a le pouvoir ! Facile à dire, moins facile à faire… En effet, nous subissons les pressions des publicités qui poussent à acheter le dernier smartphone ou le dernier vêtement du moment ! Mais avec une certaine volonté, nous pouvons résister aux sirènes de la consommation, comme nous le confie Giulia Monego, membre de la Riders Alliance :
« Nous vivons dans une société consumériste qui fait la promotion et nous incite à acheter du neuf, jeter le vieux et acheter à nouveau le dernier modèle pour être cool et à la mode.
Je trouve cette manière de vivre très superficielle et particulièrement insouciante de l’impact qu’a notre mode de vie sur l’industrie et l’environnement.
Je suis aussi sujette à la publicité sournoise et intelligente, et j’aimais avoir le bel équipement tout neuf, les vêtements, la voiture, le téléphone, etc. Mais j’ai réalisé que suivre cette tendance va contre nombre de mes principes de vie. Désormais, avant d’acheter quelque chose, j’analyse mon “panier d’achats” et je me pose la question : “En ai-je vraiment besoin ?”. En faisant simplement cela, je sauve la planète et moi-même de beaucoup d’achats stupides.
Je fais des efforts pour ne pas jeter mes équipements et vêtements, et en prends soin pour les utiliser le plus longtemps possible. Grâce à mes sponsors, j’ai la chance de recevoir souvent du nouveau matériel. Je prends cela comme une opportunité de vendre en seconde main ou de donner, comme j’ai fait pendant plusieurs année avec l’ONG Summits4kids ou l’offrir à des amis ou des personnes dans le besoin. C’est une manière de recycler et de donner de la valeur aux choses. Aujourd’hui, un grand avantage des médias est de connecter les gens de la même communauté sans avoir besoin de se connaître personnellement, et cela ouvre des accès faciles à l’échange de biens ou la vente et l’achat de proximité de matériel. Je trouve cela très intéressant si c’est bien utiliser, préférant la qualité à la quantité et investissant dans du matériel plus durable.
Réparer les vêtements avant de les jeter est aussi une habitude que j’ai prise récemment et qui s’avère très utile. Changer une fermeture éclair cassée d’une veste de ski, mettre une rustine sur un trou d’une membrane imperméable ou d’un sac les remet comme neufs au lieu de jeter et créer plus de déchets.
Vivre plus simplement c’est aussi mettre l’accent sur la beauté des choses simples, prendre des habitudes sociales simples, gratuites, comme aller courir dans un parc au lieu de s’acheter un tapis de course ou une inscription à un club de gym. Je veux être entourée de personnes simples et profiter de ce que nous donne la mère nature, plutôt que de dépenser de l’argent dans des trucs artificiels faits par l’homme.”
Merci Giulia, c’était très clair ! Maintenant, puisque les actes valent plus que les paroles: revenir à l’essentiel, se contenter du nécessaire… C’est se débarrasser de tout le superflu à la maison, vous savez comme ce vieux carton au fond du placard qui attend depuis des années qu’on s’occupe de lui !
On peut le donner à une association ou l’offrir à son entourage qui peut en avoir besoin. Notre implication passe aussi par le troc, le partage… À nous d’adopter un mode de vie plus simple, reconnecté à l’essentiel, poser le téléphone ou l’ordinateur (grands consommateurs d’énergie) pour un bon bouquin en plein air. D’ailleurs, un livre qui porte bien son nom à vous conseiller: “Vers la sobriété heureuse” de Pierre Rabhi.
On se prépare des repas comme à l’époque de nos grands-parents, avec des aliments simples et non transformés, qui viennent du coin si possible (mais ça on en reparlera dans “Manger mieux”). Bref, on n’achète que si on en a vraiment besoin, on prend son temps avant un achat, car souvent c’est la folie du “tout beau tout neuf”, devant nos yeux affamés, qui nous fait craquer. En plus du portefeuille, on fait plaisir à la planète !
Au bureau, on adopte un état d’esprit écologique, on fait attention au papier qu’on utilise, au chauffage, à l’électricité… et on n’hésite pas à reprendre un collègue qui part en weekend en laissant la lumière allumée et le chauffage à 22°c !
Bref, le vivre plus simplement est à notre portée, il fait du bien au porte monnaie, il nous reconnecte à l’essentiel et il nous permet de faire du tri ! Joli programme, en toute simplicité.
Graphisme par Horsuj
par LauraPOW | 02/Jan/2019 | 7 conversions, Agir
LE VRAI POUVOIR, C’EST LA CONNAISSANCE
S’informer… La bonne nouvelle est que chacun peut consacrer le temps qu’il souhaite ! Le tout est de garder un esprit critique et croiser ses sources.
En seulement quelques minutes, YouTube regorge de vidéos explicatives très intéressantes, à commencer par celle là : Comprendre le réchauffement climatique en 4 minutes ! Il existe aussi d’autres chaînes qui vulgarisent la science comme celle du Professeur Feuillage.
Pour élargir ses connaissances sur les pratiques écoresponsables à adopter, il y a aussi des guides plus complets comme Ecofrugal, soit une centaine de fiches pour montrer que nous pouvons changer notre quotidien pour une meilleure qualité de vie tout en faisant des économies.
Et quoi de mieux que financer de beaux projets à travers nos investigations ? C’est le pari que font les nouveaux moteurs de recherche dans la vague des médias responsables comme Ecosia ou Lilo.
Pour répondre à nos questions sur le changement climatique, commençons par ici. Mais nous pouvons aussi consulter les sites internet, newsletters et réseaux sociaux d’associations ou de presse spécialisée. Bien sûr, l’éducation passe par se renseigner auprès de médias compétents et de confiance, ils sont nombreux mais neoplanete.fr ou lemonde.fr/planete, c’est un début.
Et comme nous écrit Coline Ballet-Baz de la Riders Alliance :
« S’informer pour moi a été à la base d’une grande partie de mon engagement environnemental. Selon le milieu d’où l’on vient et la sensibilité environnementale de son entourage, on n’a pas tous les mêmes perceptions de l’écologie.
Or c’est quand on commence à avoir conscience de l’importance des dommages infligés à notre planète, et des risques qui y sont liés (pour la nature, notre santé, les espèces animales…), que l’on se sent vraiment motivé pour apporter notre petite pierre à la protection de l’environnement, et essayer de changer le cours des choses.
C’est pourquoi c’est si important selon moi de s’informer, auprès de ses proches, en lisant des articles, en se renseignant sur ce qu’il est possible de faire… Plus on a de connaissances et plus on les partage, plus on pourra s’orienter vers ce qu’il y a de mieux pour notre planète. »
Graphisme par Horsuj
par LauraPOW | 19/Déc/2018 | 7 conversions, Agir
N’AYONS JAMAIS PEUR D’ÉLEVER LA VOIX POUR L’HONNÊTETÉ, LA VÉRITÉ ET LA
COMPASSION CONTRE L’INJUSTICE, LE MENSONGE ET LA CUPIDITÉ
Élever sa voix… Et ça marche même sans microphone. Il suffit de faire entendre ses idées et les partager.
Ça commence par oser dire ce que nous pensons et ce que nous faisons, même si on nous trouve utopiste. Parlons du changement climatique à nos amis, à notre famille, à nos collègues de travail et à notre entourage en général. Partageons nos réflexions sur les réseaux sociaux et conseillons nos proches sur les gestes responsables faciles à adopter.
Comme l’union fait la force, nous promouvons le bénévolat. Et oui, les associations existent pour accorder les voix et qu’elles puissent chanter plus fort en chœur. A travers les activités, les événements, les campagnes d’information et autres, les bénévoles trouvent toujours un moyen de s’exprimer. Et entre copains, c’est encore plus sympa.
Allons manifester et défiler dans les rues pour faire valoir nos convictions. Participer à des manifestations, aux marches pour le climat, c’est convivial et on peut rencontrer des personnes engagées aux valeurs qui nous correspondent.
Si tu veux partager tes idées à travers ton engagement POW, n’hésite pas à nous contacter !
Graphisme par Horsuj