Un nouveau snowboarder ultra motivé arrive chez POW France
Venu de Gap, Victor fait partie de cette génération de snowboarders sudistes nourrie au sein du légendaire shop Atmosphère. Après avoir fait ce qu’il faut de compétition pour se faire connaitre, celui qui dit « je fais du snow pour moi, pas pour battre les autres, je suis plus dans une compétition contre moi même » est très vite devenu une star des grosses vidéo américaines (Transworld, comme ici) et françaises (ALMO Film, par exemple là). Connu pour son style souple et décontracté en freestyle backcountry, c’est un des tous meilleurs riders du monde dans ce domaine.
Étudiant en master à Grenoble École de Management, il a encore quelques modules à terminer cette saison avant d’obtenir son diplôme, et il filme avec Pirates Production pour un projet sur 2 ans et se consacre en même temps à sa chaine YouTube et son émission «Trip Roulette» produit par Almo Film. On lui a posé quelques questions sur son engagement avec la POW Riders Alliance.
Quelles sont les raisons qui t’ont poussé à rejoindre Protect Our Winters? «Ça correspond à mon style, et ça remonte à loin. Si on reprend à la base, j’ai toujours été passionné de nature, avec une conviction écologique. Et comme j’étais un enfant turbulent, voire un peu extrême, j’ai toujours fait des actions un peu folles. Si quelqu’un jetait une cigarette dans la rue, j’étais capable de lui sauter dessus, et je me souviens d’une réaction violente quand j’ai vu quelqu’un couper un sapin pour noel. Pour revenir au présent, je me suis déjà et heureusement un peu assoupli, en tant que rider pro, la montagne est notre terrain de jeu. On devrait tous faire quelque chose, et en ce qui concerne les pro snowboarders j’ai l’impression qu’en France on est plutôt concernés, entre Marion Haerty, Thomas Delfino ou Mathieu Crépel. En tout cas pour ma génération c’est important et on souhaite être des vecteurs de messages environnementaux car ca nous tient à coeur. »
Par rapport à ta pratique, tu te sens à l’aise?
« Certains pourront dire que j’ai pêché sur certain points dans ma carrière, mais j’ai évolué et je suis persuadé qu’on peut faire la même qualité de ride sans avion, hélico ou motoneige. Peut être un peu moins en quantité, mais la même qualité c’est sûr. Ma philosophie c’est de faire attention au quotidien, et de ne pas abuser. C’est vrai que j’ai eu des opportunités incroyables, j’ai fait de l’hélico avec Absinthe Films, de la motoneige avec Transworld Snowboarding, ça m’a construit, je ne crache pas dessus. Mais aujourd’hui j’ai une vision différente, sans être radical et m’interdire totalement de prendre l’avion, je sais que je ne communiquerai pas dessus, je ne vais pas poster une photo d’un hublot, et pour ce qui est de la motoneige et de l’hélico, je n’en fais plus. Je ne filme plus avec Transworld donc la question des américains ne se pose pas, mais même avec les Pirates (production de films de snowboard européenne), ce n’est pas toujours très facile. J’ai refusé un trip de rêve au Kamtchatka au printemps dernier, parce que le programme c’était hélicos de l’armée russe et gros 4×4. »
Pourquoi rejoindre POW maintenant?
« Parce que ça correspond à une période de ma vie ou j’ai pris pas mal d’engagements personnels. C’est aussi pour ça que j’ai lancé mon programme Trip Roulette, qui consiste à aller rider avec un moyen de transport écolo avec un invité pour des séquences assez déjantées. Et puis on ne m’avait jamais vraiment proposé de m’engager, et quand POW m’a contacté j’ai signé direct la charte de la Riders Alliance car ca me correspondait. »
On retrouvera notamment Victor Daviet cet automne sur les Mountain Heroes dans les lycées qui comptent pour lui, afin de sensibiliser les jeunes aux changements climatiques en montagne, et sur un aPérOW lors de son évènement, les Safety Shred Days, à Arêches Beaufort en janvier. Et bien sur pendant le High Five à Annecy ou il présentera le deuxième épisode de Trip Roulette (on va surement organiser une petite rencontre à cette occasion avec tous nos riders, restez branchés…).
Nouveau venu dans la Riders Alliance, Thomas Delfino est un snowboarder extraordinaire, notamment co-star (avec Léo Taillefer de la Riders Alliance) de Zabardast, le film évènement de la saison dernière.
Thomas vient de la vallée de l’Estéron, dans l’arrière pays niçois, et il a appris le ride version sudiste à La Colmiane. Après des années de freestyle et de backcountry (notamment avec ses potes Victor Daviet et Victor de Le Rue, voir Drôle de Vie et Crétins des Alpes), il s’est lancé à corps perdu dans le splitboard. Avant gardiste chez Rome Snowboards, ambassadeur Spark RnD, il aime lire des livres de montagnes, repérer des itinéraires sur les cartes (qu’il collectionne) et partir à l’aventure en montagne.
Après Zabardast, filmé au Pakistan, il s’est lancé aux coté de Matt Schaer (de la Riders Alliance POW Suisse) dans un ambitieux projet de film dans les refuges entre la France et la Suisse, de l’exploration «dans l’arrière cour» à laquelle s’est d’ailleurs joint Jérémy Jones, fondateur de POW.
Thomas nous a rejoint très naturellement, c’est un fan de montagne, de nature, de permaculture, d’épiceries solidaires et d’éclats de rires tonitruants (à retrouver dans ce podcast chez Snowsurf).
« Je suis très sensible aux problématiques liées au réchauffement climatique, et d’autant plus que nous pratiquons un sport de nature qui est directement lié au climat et à la météo. C’est important pour moi de faire parti de la Riders Alliance pour affirmer mes convictions et leur donner un cadre un peu plus officiel et fédérateur que de rester simplement de mon côté. Avec POW, j’espère participer à des actions qui peuvent éveiller les consciences, faire réagir les gens et pouvoir transmettre les solutions qui existent pour commencer à agir autrement, en pensant à la planète et à notre futur. Mais aussi proposer des projets qui correspondent aux valeurs écologiques de POW et être soutenu dans ces démarches. »
Né dans une station vosgienne, ses parents l’ont fait skier alors qu’il tenait à peine sur ses deux jambes. Le coup de foudre ! Et bien que la neige ne soit pas un plaisir pour toute la famille, il a eu la chance de pouvoir pratiquer à loisir tout ce qui peut glisser, pour finalement se tourner vers le ski freestyle, faute de pente. Ce n’est que plus tard, en s’exilant dans les Alpes, que Léonard a troqué ses skis double spatule pour des fats freeride et rando.
« Cet hiver j’aimerais continuer à explorer Chamonix et ses montagnes, car il me reste encore et toujours des monts, des vallons, des couloirs que je n’ai pas explorés. Donc encore plus de ski de rando et continuer à progresser du côté « alpi » du ski. Mais au fond je cherche surtout à m’amuser : rien ne vaut une journée de poudreuse entre potes, on est tous d’accord…
Je pars souvent avec les mêmes groupes d’amis, mais chaque sortie est propice à de nouvelles rencontres, à la création de nouveaux liens. Pour moi, le plus important c’est d’avoir confiance. La montagne c’est le plus beau des terrains de jeu, en toute saison d’ailleurs. Ce que j’aime c’est évoluer en liberté dans la nature, qui fait partie intégrante de la pratique, ce n’est pas un gymnase aseptisé ! Pour « se dépasser » il faut compter avec la montagne, l’écouter, la décrypter, la respecter… »
M’impliquer avec POW, c’est pouvoir m’engager au-delà de mon quotidien avec des personnes qui partagent les mêmes valeurs que moi, en espérant inspirer d’autres personnes qui s’engageront.
Loin d’être irréprochable, je pense que ce sont les petites actions du quotidien qui peuvent grandement modifier les changements climatiques actuels ; mieux manger, mieux se déplacer, moins consommer/jeter, réparer, recycler… Et j’apprends chaque jour à m’améliorer grâce aux personnes que je rencontre, et c’est eux que j’aimerais pouvoir mettre en avant.
Erwan Le Lann fait le tour du monde avec son bateau, Maewan, véritable plateforme sportive qui emmène avec lui des athlètes pour explorer les coins les plus reculés du globe. C’est le premier « marin » à rejoindre la Rider’s Alliance de POW France, lui qui est avant tout montagnard, guide, grimpeur, alpiniste, BASE jumper. Aujourd’hui, entre deux traversées de l’Alaska au Kamtchatka ou du Japon à la Tasmanie, il revient à terre, et raconte. On l’a rencontré lors de sa dernière escale début juin.
Né à Grenoble de père breton, Erwan a toujours passé ses vacances en Bretagne, au bord de la mer, à l’Aber Wrac’h où se trouve la maison familiale et qui a été le point de départ – et d’arrivée – de son aventure avec Maewan (voir le site pour plus d’infos sur le projet). Mais jusqu’à récemment, Erwan n’était pas vraiment un marin. « Mon père était pêcheur, il a toujours eu une petite barque, mais il n’a jamais été ce qu’on pourrait appeler un marin. Moi je me suis acheté un dériveur quand j’avais 15 ans, mais il a brulé dans son hangar. »
« je voulais être pilote de chasse mais pas faire la guerre »
D’abord skieur en alpin jusqu’à l’adolescence, Erwan commence à vraiment faire de la montagne vers 16-17 ans, puis passe son bac scientifique sans trop de soucis. « Je voulais être pilote de chasse, j’ai passé tous les tests, mais j’ai été recalé à l’entretien de motivation. Ils ont probablement vu que je voulais piloter mais pas faire la guerre… »
À sa majorité, Erwan se met sérieusement à la grimpe : « j’ai compris que pour aller partout en montagne, il fallait que je sois bon en escalade. » D’abord rocher, puis glace, il devient vite assez fort et rejoint les équipes jeunes de la FFME encadrées par Christophe Moulin. Il apprend vite et bien, intégré dans un groupe d’une rare motivation. « Une des choses les plus difficiles en montagne, c’est de trouver son partenaire de cordée. » dit-il. Là ils sont tout un groupe. Il rentre dans le cursus pour devenir guide et décide un jour de quitter la fac pour se consacrer uniquement à sa passion : « J’allais en cours avec des chaussons, un sac à pof, une feuille et un crayon. »
Une quinzaine d’expéditions lointaines, pas mal d’ouvertures sur des 6-7000m, une première répétition du Super Couloir au Fitz Roy en hiver, le cursus n’est pas majeur, mais clairement exceptionnel. « Je n’ai pas d’escalades suffisamment remarquables pour qu’elles parlent à tout le monde, » enchaine Erwan, « et je n’étais pas assez fort pour faire des choses techniques à 8000m. » Mais en tout état de cause, ce ne sont pas les grands 8000 qui attirent Erwan, qui fuit plutôt la foule et cherche l’aventure, « Je n’aime pas suivre un topo » précise-t-il. « C’est ce qui m’a vite lassé dans les Alpes, ça ne me motive pas d’aller faire une croix. »
En escalade sur glace, Erwan participe aux premières compétitions, notamment aux coupes du monde et championnats du monde qui se mettent alors en place. Il s’occupe ensuite de l’organisation du circuit avec son compère de BASE jump Sam Baugey. Parallèlement, Erwan est embauché chez Petzl fin 2005 pour gérer les événements et le sponsoring. Son réseau de sportifs s’étend encore.
Fjord gelé au Groenland, 2015 (c)Bertrand Delapierre
« J’ai commencé à ne plus supporter l’avion »
« Je voyageais beaucoup à l’époque, partout sur la planète, particulièrement dans les zones froides. Petzl est présent dans 65 pays, et avec le Roc Trip, j’étais 8 mois par an en déplacement. J’ai commencé à ne plus supporter l’avion… »
Un voyage en Antarctique avec Mike Horn est un vrai déclencheur. Sur son bateau, le Pangaia, la lenteur est la clef du voyage. Il part d’Ushuaïa, laisse les oiseaux de terre pour rejoindre les iceberg, la richesse est dans le déplacement. Un groupe de journalistes arrive pour passer trois jours sur le bateau. Ils sont complètement déconnectés du lieu dans lequel ils se retrouvent. « Je suis rentré avec eux par avion, on a décollé, on est passés au dessus de la couche de nuages, et 5h après on a atterri à Punta Arenas. Et là je me suis dit qu’on ne peut pas comprendre le lieu dans lequel on est si on ne comprend pas le climat. »
Erwan décide alors de tout changer. Après la montagne, il a envie de découvrir la mer, avec le bateau qui lui parait le moyen idéal pour voyager lentement . « Ça m’a pris presque 10 ans, mais comme j’aime bien capitaliser sur mes expériences, de logistique et de gestion d’athlètes, d’événementiel, j’ai monté un projet «plateforme» qui allait devenir Maewan. »
Le trajet se construit naturellement, c’est le cas de le dire : « je voulais passer par l’Arctique, l’Antarctique et la Polynésie sans traverser des passages artificiels comme le canal de Panama. » C’est comme ça que le grand tour des Amériques s’est précisé, même si des attirances locales (comme le Kamtchatka) iront plus tard le modifier.
Navigation solo avec les dauphins, Océanie, 2017 (c)Maewan
« Je ne pouvais pas garder tout ça pour moi »
Le projet était très sportif à la base, et Erwan entend beaucoup des « Il n’y a que du sport? Pas d’environnemental, pas de scientifique ? » La vérité c’est qu’il n’a rien trouvé de pertinent à la base, il ne veut pas d’une « excuse environnementale ». Mais après quelque temps sur la mer, « j’ai commencé à me rendre compte de l’état de la planète, de l’intelligence de ceux qu’on appelait – et qu’on appelle encore – des sauvages, de l’empreinte que laisse l’homme sur l’ensemble de la vie terrestre. »
Erwan apprend chaque jour et se dit « je ne peux pas garder tout ça pour moi », puis « si moi, qui passe dix mois de l’année dans la nature sauvage, je ne fais pas quelque chose, alors qui? » Il prend contact avec POW et le courant passe. « Le problème c’est surtout de toucher ceux qui ne se sentent pas concernés, en utilisant le sport, la science ou les arts c’est plus facile, c’est un moyen d’ouvrir à plus de monde. »
Un regroupement de sportifs pour parler environnement lui semble logique. C’est d’ailleurs une des nouvelles missions de Maewan, transformé en aventure certes sportive, mais aussi sociale et environnementale.
Le plastique, ce n’est pas fantastique
Une des prises de conscience majeure de Erwan concerne le plastique. « J’étais au courant [des continents de plastique qui dérivent dans l’océan profond, NDLR], j’en avais entendu parler comme tout le monde, mais c’est autre chose d’avoir le nez dessus, c’est une toute autre dimension. » En plein milieu du Pacifique, à plus de 2000km de la première ville, Erwan va ainsi passer 2 jours entiers à naviguer à travers une véritable décharge. « Le plastique il y en a partout, mais à une échelle inimaginable. Les océans sont immenses, et ils sont remplis de plastique. Sachant qu’il n’y en a que 10% qui flotte, et que le reste est au fond de l’eau, on ne le voit pas. »
Au delà de ce problème majeur, depuis qu’il habite sur un bateau, Erwan a pris conscience de tout ce qui fait de la terre une planète aux ressources limitées. Le bateau en est comme un modèle réduit de la planète. « Je comprends l’effort demandé pour chacune de mes gouttes d’eau potable, pour l’énergie, pour la nourriture, la santé, le sommeil, l’usure des pièces. Le bateau c’est comme une mini terre, c’est un endroit isolé avec des ressources qui sont limitées. Sauf que c’est beaucoup plus facile de le comprendre sur un bateau que sur la planète, qui parait infinie. »
Utiliser le bateau pour l’extrapoler à la planète c’est son cheval de bataille. « Pour que les gens se rendent compte que quand ils ouvrent le robinet dans leur appartement, derrière il y a tout un effort. L’eau est puisée quelque part, aux dépens d’animaux et de végétaux, et quand on la pollue elle ne disparait pas, elle amène sa pollution jusqu’au fond de l’océan. »
La nourriture aussi lui est précieuse, comme tout le reste. Il est impensable de jeter un morceau de viande sur un bateau. « Quand on achète des tranches de jambon sous plastique dans un supermarché et qu’on en balance la moitié parce que vaguement elle a une odeur ou une couleur un peu bizarre, on oublie complètement que derrière ces tranches sous plastique il y a un animal qu’on a élevé et tué pour se nourrir. On n’a plus aucun respect pour cet animal. On est capable de préserver les bébés phoques au Groenland parce qu’ils sont hyper mignons, mais on est aussi capable de balancer de la viande d’un porc qui a été élevé en cage toute sa vie. »
Ô capitaine, mon capitaine, 2018 (c)Monica Dalmasso
La montagne et la mer : « c’est différent mais c’est pareil »
« On habite sur une terre unifiée. L’eau et l’air circulent sur l’ensemble de la planète, ils n’ont pas de frontières. Une bouteille plastique qu’on jette en montagne finira sa vie dans l’océan. L’eau polluée au sommet d’une montagne arrive polluée dans l’océan. Quand on est en montagne ou en mer, on voit la même nature. » Pas de différence donc, pour le premier athlète marin de la Rider’s Alliance. Et puis c’est de là qu’il vient à la base, ce grenoblois au patronyme breton. « Je n’avais pas grand chose à apprendre pour devenir marin, juste le maniement du bateau. » On s’étonne, mais il poursuit : « Gérer sa nutrition, regarder l’environnement, un nuage, faire attention, prévoir les choses, anticiper, ce sont des choses que l’on apprend quand on est en montagne. »
« Tu peux aussi t’arrêter en montagne, et attendre que ça passe. En mer ce n’est pas toujours possible. Globalement c’est différent mais c’est pareil. Ce sont surtout les échelles de temps qui sont différentes. Mais dans les deux milieux il y a des feeling qu’il faut écouter. »
« La ville est inerte »
Erwan ne veut pas parler de vibration, « ça fait trop chaman », mais une des choses les plus choquantes qu’il a évoquées avant qu’on ne s’asseye pour faire son portrait, c’est « la ville est inerte ». Ce retour là plus que les autres (c’est la cinquième fois qu’il laisse son bateau pour rentrer en France depuis trois ans qu’il est parti), il a du mal avec la ville. Tout ce béton, ces quelques arbres sans connexion entre eux, l’inertie sous les pieds nus comparée à la diversité des sols dans la nature, qui renseignent sur où on est.
« La ville permet certes une interaction sociale entre humains, c’est très bien mais ça ne suffit pas. La ville c’est comme une bulle, déconnectée de la nature. Alors tu laisses la lumière allumée, parce que tu as les moyens de payer la facture, et te ne te rends plus compte des efforts que ça coûte à la planète. »
Tempête sur Lord Howe Island, 2018 (c)Maewan
En juillet 2018, Erwan repart depuis Wellington (Nouvelle-Zélande) pour 9 mois sur son bateau. Avec des jeunes, avec des projets (transmettre des techniques de navigations ancestrales), avec des étoiles dans les yeux et au dessus de son mat. À suivre.
(Pour en savoir plus et suivre le trajets de Maewan, connectez-vous sur maewan.com)
En 2017, Liv Sansoz (de la Riders Alliance) s’est lancée dans un beau projet, celui de grimper les 82 sommets de plus de 4000m des Alpes.
Comme à la maison
Un joli défi partagé avec une vingtaine d’amis proches. Pour Liv il était important de montrer que l’on pouvait vivre des moments incroyables, magiques et transformants « à la maison » sans prendre l’avion ni parcourir la moitié de la planète.
En étant un peu curieux et amoureux de la montagne, on découvre qu’il y a mille et une choses fantastiques à faire autour de nous. Et puis, un peu en clin d’oeil aux pionniers, Liv n’a utilisé aucune remontée mécanique, partant systématiquement des vallées à pied pour atteindre les plus hauts sommets de l’arc alpin. Une aventure à découvrir ci-dessous dans ce superbe épisode de la Salomon TV :
Plus que 2 sommets
« Il me reste la blanche de Peuterey et le grand pilier d’angle, » nous dit Liv, « du coup je vais faire l’intégrale de Peuterey car ces deux sommets se trouvent sur cette même arête qui finit au Mont Blanc. Il me faut quatre jours de météo hyper stable, un peu moins de neige sur la noire de Peuterey. Donc si il ne neige pas en juin, et qu’on a 4 jours je ferai cela en juin… »
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