MEET OUR RIDERS : Léo TAILLEFER

MEET OUR RIDERS : Léo TAILLEFER

Aujourd’hui nous vous présentons Léo TAILLEFER. Ambassadeur depuis 2 ans il est fier de nous parler des causes qu’il défend à travers le mouvement POW.

« Je m’appelle Leo TAILLEFER, j’ai 31 ans, je suis originaire de Val-d’Isère. Je suis ambassadeur de Protect Our Winters depuis 2 ans.

Je partage une sensation d’impuissance face aux changements climatiques. Alors, en se réunissant avec le mouvement cela me permet d’élever ma voix et de me sentir soutenu.

Je suis un grand passionné de ski et de nature. J’ai eu la chance de voyager et d’aller skier aux quatre coins du monde, au travers d’expédition lointaine. Je me suis aperçu que le dérèglement climatique était partout.

J’ai la chance de pouvoir l’observer et l’analyser. Cela me cause une tristesse indescriptible. C’est pourquoi, en rentrant de la montagne, j’ai envie de transmettre et de partager l’évolution de celle-ci. La montagne fait partie de ma vie. Je consacre ma vie à ça ! C’est l’occasion de me retrouver avec moi-même dans un élément que j’apprécie plus que tout. Voyant ce paysage changé et ces glaciers disparaître à une vitesse folle, j’ai envie de m’investir plus que tout pour tenter d’apporter un petit quelque chose à ce changement.

Je pense qu’ensemble nous serons plus forts. Voilà mes raisons pour lesquelles je décide de m’investir pour le mouvement POW ! »

MEET OUR RIDERS : Liv SANSOZ

MEET OUR RIDERS : Liv Sansoz

Je m’appelle Liv Sansoz, je suis née à Bourg St Maurice en Haute Tarentaise où j’ai grandi entourée de Montagnes. J’ai commencé à skier vers 2 ans, mes parents m’ont toujours emmenée faire de longues marches en montagne et j’ai commencé à faire de l’escalade à 14 ans. Petite j’étais très attirée par la montagne et je faisais des sommets peu techniques avec mon papa. Nous sommes allés ensemble au Mont Blanc quand j’avais 14 ans et depuis je n’ai jamais arrêté de rêver de Montagnes. Aujourd’hui je vis à Chamonix où je continue de grimper, skier et voler avec toujours la même passion.
Ce sont eux qui m’ont transmis le respect de la nature et des autres, la solidarité et de faire les choses en conscience et y mettant du sens.

Dans la vie je suis une athlète. J’ai eu une très belle carrière en escalade en compétition avec plusieurs titres de championne du monde et j’ai été plusieurs fois vainqueur de circuits de coupe du Monde. Mes partenaires m’ont suivie dans mes projets d’après carrière. Ils me font confiance sur mes projets et mes choix. C’est une grande chance de pouvoir vivre de sa passion et d’être bien accompagnée par les marques et je me le répète souvent.

J’ai rejoint POW France car, l’association colle parfaitement avec mes valeurs et mes passions qui sont ; l’environnement, la montagne et toutes les activités que l’on peut y pratiquer : Escalade, Alpinisme, ski, parapente, VTT. Je connaissais l’association aux USA et je partageais ses valeurs. Quand j’ai appris la création de POW en France j’ai rejoint l’équipe à ses débuts et cela s’est fait assez naturellement. J’étais motivée pour faire bouger les choses dans notre milieu, pour favoriser les prises de conscience et trouver un discours positif à transmettre aux jeunes comme aux moins jeunes.

Mon objectif est d’inciter les autres à s’informer et à agir également.

MEET OUR RIDERS : Léo TAILLEFER

MEET OUR RIDERS : Robin JANVIER

Nous vous présentons enfin Robin JANVIER ! Après quelques années passée à nos côtés il nous raconte sa passion pour le ski et comment il œuvre pour une mobilité plus douce.

« Moi c’est Rob ! Habitant à Annecy je skie depuis que j’ai 2 ans. Je suis totalement imprégné par la montagne, le froid, la neige… c’est plus qu’une passion c’est ma vie. 

Ma pratique du ski est très tournée vers la montagne, je suis un grand fan des départs aux premières lueurs. Être seul en montagne c’est vraiment ressourçant ! J’évolue beaucoup dans les Aravis car j’adore la conception de la chaîne de la montagne qui offre une multitude de terrains de jeux.

Il y a quelque année, je me souviens de grosses chutes de neige dans mon village, des transports scolaires suspendus (et ça c’était cool) et depuis quelques temps j’ai l’impression que ça n’existe plus en dessous de 1000 mètres. C’est ce qui m’a poussé aussi d’une certaine façon à vouloir faire quelque chose, à chercher de l’aide, un support, je me suis dit : mais est-ce que je suis le seul à vouloir changer les choses ?

C’est pourquoi je me suis engagé auprès de POW. La mission et les valeurs de l’association correspondent tout à fait aux miennes. La mobilité douce, la sensibilisation, la protection de l’environnement dans les stations de ski… sont au premier plan de leur stratégie et ayant peur de voir disparaitre mon terrain d’expression et de jeux, j’ai voulu m’impliquer. J’aime aussi le fait de pouvoir intervenir en direct avec des jeunes pour partager autour des sujets liés à l’environnement, mais de façon locale.

Étant très mauvais sur les transports et la mobilité de façon générale j’ai voulu mettre en avant différents axes à améliorer et activer. J’ai trouvé des partenaires avec une certaine étique / conscience environnementale et avec une envie de changer les choses. J’essaye de faire les bons choix pour pouvoir petit à petit créer des automatismes dans ma réflexion et limiter mon impactEn parallèle de ça, j’essaye d’amener cette dimension environnementale à travers mon boulot (directeur artistique et designer dans le sport outdoor). Je cherche à créer des liens entre le design et l’environnement, à travers la sollicitation de solutions cognitive.

Je pense que ça peut créer des changements concrets et palpables dans nos habitudes et comportements, c’est de l’exploration qui mènera sûrement quelque part un jour… »

MEET OUR RIDERS : Léo TAILLEFER

Le chantier archéologique de Jean-Baptiste Ortlieb

Pour sa thèse en histoire environnementale, JB Ortlieb étudie une ancienne « marcairie » (ferme d’estive) située à 1100 m d’altitude dans les Vosges, pour voir comment les modes de valorisation des montagnes ont changé au cours du temps – ou comment les humains se sont adaptés à leur environnement.

J’ai effectué une fouille archéologique en montagne pour l’intégrer à mes recherches pour ma thèse en histoire environnementale. On étudie comment les hommes se sont adaptés à leur environnement pour monter les troupeaux. C’est une des thématiques qui permet de mettre en perspective notre propre adaptation aux changements climatiques, puisqu’à l’époque du site de fouille on est dans une période de refroidissement du climat (appelé Petit Âge glaciaire).

La fouille est la première réalisée sur une “marcairie”, qui est une ferme d’estive ancienne, exploitée entre la fin du Moyen Âge et le début du XVIIIe siècle pour garder les troupeaux et produire du fromage l’été. Rien d’extraordinaire a priori, mais dans les Vosges comme dans les autres massifs français, ces pratiques sont celles qui perdurent depuis des siècles / millénaires, dans les zones qui, aujourd’hui accueillent le plus souvent les stations. Comme la pratique récréative des montagnes (ski, randonnée…) est récente, la question est de voir sur quel héritage on se trouve, notamment du point de vue de l’environnement.


Un point intéressant pour les Vosges (qui ne sont pas bien hautes forcément), c’est que tous les pâturages d’altitude, qui ont permis un développement très précoce du ski, ne sont en fait pas naturelles, mais anthropiques – d’origine humaine -.

Les études paléoenvironnementales des géomorphologues avec qui je travaille on montré que ces défrichements des sommets datent, pour les premiers attestés, de l’Âge du Bronze (autrement dit les Celtes, vers 2000 av. J.-C., à peine plus récent que les pyramides de Gizeh).


Forcément, le paysage a évolué entretemps, mais aujourd’hui ces milieux sont très protégés (Natura 2000, PNR des Ballons des Vosges) pour la faune et la flore particulière qu’ils accueillent. De plus c’est parmi les meilleurs spots pour rider dans les Vosges, puisqu’on est suffisamment haut pour la bonne neige et qu’on évite les arbres. C’est pourquoi sans ces défrichements très anciens et récurrents et ces milieux protégés, pas de ski – en tout cas comme on le connaît – dans les Vosges. Mais la forêt regagne du terrain, avec la déprise agricole. Du coup, l’enjeu c’est de connaître l’évolution et le rapport ancien à l’environnement, en regardant comment les populations locales antérieures au XVIIIe siècle entretenaient et valorisaient ces paysages et ces milieux naturels, dont on hérite aujourd’hui pour de nouvelles pratiques.

Alors chez POW on se questionne, quelles seront les trace que nous aurons laissées pour les archéologues du futur ? …

POW TALENT : THEO MANZON

POW TALENT : THEO MANZON

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Cette semaine, on vous présente Théo MANZON, il est adhérent à POW depuis le début de l’année. Photographe indépendant et passionné de Freeski, c’est un grand amoureux de la montagne. Très engagé, il est bien décidé à faire évoluer les consciences autour de lui. Il nous raconte son parcours et comment il est devenu adhérent à POW France.

Je m’appelle Théo Manzon, j’ai 20 ans et je suis né dans les Hautes-Alpes. Aujourd’hui et depuis peu, je suis photographe indépendant. Je travaille essentiellement pour des Offices de Tourisme ou des athlètes dans le monde du ski. Ma plus grande passion, c’est le Freeski, j’en fais sérieusement depuis maintenant 5 ans. En effet, dès que l’occasion se présente, je n’hésite pas à aller skier que ce soit dans mon domaine skiable à Risoul 1850 ou notamment dans le Queyras pour le ski de randonnée. Je fais de longues saisons de ski. Généralement de 9 à 10 mois par an, ce qui fait d’octobre à août en moyenne. Mon but étant de skier le moins possible sur des glaciers, ce que j’arrive à faire, même si de temps en temps, je me permets des sorties sur le Glacier de Tignes ou des Deux Alpes.


J’ai connu POW via Coline Ballet-Baz et j’ai tout de suite accroché aux valeurs de l’association. En effet, la neige c’est mon terrain de jeu et aussi une grosse partie de mon métier. Habitant proche de glaciers, notamment le Glacier Blanc dans les Ecrins, je vois d’année en année le changement dû au réchauffement climatique. Depuis que je suis tout jeune, mes parents m’emmènent voir ce glacier. J’y suis très attaché et le voir fondre me rend vraiment triste. Cela fait quelques années que je prends vraiment conscience de l’enjeu qui se joue actuellement partout sur la planète à cause du réchauffement climatique. C’est pourquoi, grâce notamment à la communauté que je fais grandir de jour en jour sur mes différents réseaux sociaux j’essaie quand je le peux, de faire évoluer les consciences. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai souhaité faire partie de l’association Protect Our Winters.

Mon plus grand rêve serait de parler devant des écoles, des problèmes liées au réchauffement climatique. De leur montrer que leur terrain de jeu risque dans les années à venir, de disparaître. Je pense que le fait de voir réellement les choses, nous donne envie de changer notre manière de vivre. En tout cas, moi c’est en voyant concrètement les effets sur des années, que le déclic s’est déclenché. Je fais maintenant vraiment attention dans ma vie de tous les jours et bien évidemment dans ma vie de skieur et de passionné de montagne. Bien évidemment mon métier me demande de me servir de ma voiture, d’utiliser les remontées mécaniques… etc
Mais j’essaie d’aller skier à vélo à assistance électrique, ski sur le dos et faire du ski de randonnée presque systématiquement. Et je sais que si je n’avais pas le côté professionnel, j’essayerais de le faire, au moins les 3/4 du temps.

En tant que skieur et montagnard, on ne peut pas être parfait, on est dépendant de notre matériel. Leur fabrication et leur fin de vie ne sont pas des plus propres pour la planète. Mais j’essaie de maximiser l’espérance de vie de tout ce que je possède pour pratiquer le plus proprement.
(C’est d’ailleurs des sujets que j’aimerais aborder maintenant sur mes réseaux sociaux et ma chaîne YouTube)


Pendant des années je n’ai fait que des vidéos sous forme de clip de ski, sans parler mais juste en montrant de belles images et du beau ski. Avec la maturité que je prends ce sont des sujets que j’aimerais aborder dans les mois à venir et utiliser mes différents canaux de communication pour essayer de faire évoluer les mentalités, notamment dans une société de consommation dans laquelle est malheureusement tombée l’industrie du ski. Il est donc évident pour moi de faire partie de l’association POW, ne serait-ce que pour le savoir qu’ils ont sur nos activités montagnardes et les idées qu’ils peuvent apporter pour améliorer ça.

« Regarde, s’il pouvait hurler qu’il est en train de brûler, il le ferait… »

 

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