MEET OUR RIDERS : Fernanda MACIEL

MEET OUR RIDERS : Fernanda MACIEL

Aujourd’hui nous sommes fier.es de vous annoncer que nous comptons une nouvelle ambassadrice au sein de notre communauté. Fernanda Maciel vient de rejoindre la Riders Alliance. Elle nous explique comment elle arrive à concilier trail et protection de la montagne.

Je suis née à Belo Horizonte / Brésil, une grande ville de plus de 5 millions d’habitants, mais elle a été construite sur une grande chaîne de montagnes. Depuis toute petite, je n’aimais pas prendre le bus pour aller à l’école parce que je calculais le temps, et courir était plus rapide et moins cher pour aller de chez moi à l’école et revenir à la maison. La course RUNNING était mon moyen de transport dans ma ville. 

Ma passion pour la nature est apparue lorsque mes parents m’ont emmenée camper à travers les forêts à côté de grandes cascades de Serra do Cipó. Donc à 17 ans j’ai commencé à courir de chez moi à une cascade pour me baigner puis rentrer à la maison, c’était ce que j’aimais le plus faire pendant mes week-ends.

À 18 ans, j’ai commencé des études de Droit et après 5 ans d’université, je suis devenue avocate. J’ai toujours eu à l’esprit de travailler en tant qu’avocate en environnement. À 21 ans, toujours étudiante à l’Université, j’ai déjà eu l’opportunité de commencer à travailler en tant qu’avocate stagiaire pour mon Etat, le Minas Gerais. J’ai travaillé pour la Fondation Environnementale de l’Etat (Fundação Estadual do Meio Ambiente). Lorsque j’ai terminé mes études à l’Université, j’y ai suivi ma carrière d’avocat en environnement. C’était incroyable, j’étais le chef de la Section des Avis d’Infraction. Mon travail consistait à déposer des Avis d’Infraction et à faire un suivi pour évaluer ou punir ou donner la licence environnementale aux Industries, aux Aciéries ou aux Mines.

Aujourd’hui je ne travaille plus en tant qu’avocate environnementale, je suis devenue athlète professionnel en Ultra Trail et c’est pourquoi je vis à Chamonix.

Aujourd’hui, mon rêve et mon objectif sont de mener à bien des projets environnementaux liés à mon sport et d’aider des associations ou fondations sérieuses telles que POW. Je crois que nous pouvons sensibiliser encore plus de gens à cette lutte pour le bien de notre environnement.

MEET OUR RIDERS :  Martin Kern

MEET OUR RIDERS : Martin Kern

On présente régulièrement des athlètes de la Riders Alliance. Ce mois-ci c’est au tour de Martin KERN, un ultra trailer amoureux de la montagne. Il nous raconte son parcours et pourquoi il a rejoint POW France.

@Simon Pouyet

« C’est principalement en me baladant que je prends conscience du réchauffement climatique et de la pollution sur les chemins. Je suis plutôt concerné de pouvoir en profiter le plus longtemps possible, mais aussi de le conserver pour les générations futures, c’est pour ça que j’ai décidé  de changer mon mode de vie. 

@Simon Pouyet

Aujourd’hui je fais de la compétition en ultra trail et cela m’amène à voyager partout dans le monde. Malgré cela je pense qu’il ne faut pas culpabiliser sur le fait que nos pratiques peuvent parfois être contradictoires. On peut compenser avec l’envie d’agir favorablement pour le climat en gardant en tête que chaque petite action est utile. C’est important pour moi de faire partie de la Riders Alliance pour affirmer mes convictions et élever ma voix pour éveiller les consciences.

J’ai grandi à Marseille et été élevé par 2 férus de sports outdoor qui m’ont emmené à droite à gauche, de massifs en massifs, dès mon plus jeune âge. J’ai pratiqué beaucoup de sports en compétition jusqu’à trouver ma passion dans la course à pied.

Par la suite j’ai poursuivi mes études dans l’ingénierie en passant par les classes préparatoires, puis une école d’ingénieur dans le Nord de la France. Après un début de carrière en Chine puis en Angleterre, c’est finalement à Toulouse que j’ai posé mes valises. J’y découvre le trail, plus particulièrement en Ariège où mon désir de m’évader en montagne s’accentue. Fatigué par les heures passées derrière un bureau, je décide en 2016 de déménager en Nouvelle-Zélande, pour me rapprocher de la nature.

Mais encore une fois, après le travail, je devais rouler des bornes tous les weekends pour m’évader et continuer à rêver ! C’est à ce moment que je contracte le virus du trail running, prenant part à un maximum de courses locales. Désormais passionnés par les efforts d’endurance, je rentre en France en 2019 pour établir mon camp de base à Vallouise et décide de profiter d’une année sabbatique pour me ressourcer et pratiquer la montagne un maximum. Je remporte en 2019 le Swiss Canyon Trail, la 6000D puis me classe 12ème de l’UTMB et 5ème de la diagonale des fous à la Réunion.

@David Gonthier

En m’engagent sur des projets dans l’industrie de l’énergie sur le bassin Grenoblois, j’ai repris mon activité professionnelle mais cette fois plus besoin de parcourir beaucoup de kilomètres en voiture, tout se fait en vélo. Je n’ai qu’à ouvrir ma porte pour m’évader, en quelque sorte.

@Laure Desmurs

J’ai quelques projets majeurs pour les prochaines années :

  • Continuer à performer sur les trails tout en considérant mon impact écologique, de ce fait réduire un maximum mon empreinte carbone dans mon activité.
  • Un court métrage sur le trail : Rallier à pied la Mecque du trail mondial, Chamonix à la maison, Briançon, par le GR5. La thématique est de couvrir les 202km,  13000m+ en semi-autonomie à 3 (avec Baptiste Robin et Grégoire Curmer ). Ainsi, on se rapprochera des valeurs originales du trail en limitant les points d’assistances puis en effectuant cette traversée avec l’esprit de cordée que l’on retrouve en montagne.
  • Un long métrage sur le trail alliant les différents trailers du team Arc’teryx avec comme but de faire découvrir aux autres notre terrain de jeu en gardant à l’esprit de rester local. »