Théorie du changement

Dans le futur que nous envisageons, le monde adopte les énergies renouvelables, le transport électrique, les technologies de pointe et les politiques de marché pour atteindre la neutralité carbone d’ici la fin du siècle. Nous nous rendons sur les falaises, les pistes et les stations de ski alimentées par des énergies renouvelables dans des véhicules à émissions zéro ; les particuliers et les industries paient un prix équitable pour leur empreinte carbone ; et les élus de tous les partis et à tous les niveaux de gouvernement font de la lutte contre le changement climatique leur principale priorité politique.

Voici ce que nous devons obtenir :

Résoudre la crise climatique, c’est possible

Selon les estimations du rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de 2018, il nous reste un peu plus d’une décennie pour réduire drastiquement nos émissions afin d’éviter les pires effets de la crise climatique. Pour rester à 1,5˚C ou en dessous, nous devons réduire nos émissions de gaz à effet de serre de 45 % par rapport aux niveaux de 2010 d’ici 2030 et atteindre un niveau net d’émissions zéro d’ici 2050.

Nous savons que cela semble être une tâche énorme. Mais nous pensons que la résolution de la crise climatique est non seulement possible, mais à notre portée.

Que faire ?

Nous pensons qu’il faut trois choses pour résoudre la crise climatique :

  1. Des solutions technologiques et financières : Nous devons encourager un avenir énergétique propre (penser aux énergies renouvelables et au stockage à grande échelle, aux crédits d’impôt et à la tarification du carbone).
  2. Une volonté politique : Avec les bonnes personnes dans les fonctions publiques, nous pouvons travailler avec elles pour faire du climat une priorité politique absolue.
  3. Un changement culturel : L’attitude de notre pays à l’égard du changement climatique doit changer, de sorte que ne pas agir sur le climat ne soit plus une option.

Comment intervenir / agir ?

La communauté de l’outdoor (c’est vous !) connaît l’importance des marges ultra-fines. Les efforts apparemment modestes déployés au bon moment ont suffisamment de poids pour faire pencher la balance de l’échec à la réussite. L’histoire environnementale et politique se fait aussi à la marge.

Notre théorie du changement repose sur la croyance que la communauté de plein air peut avoir un impact disproportionné en favorisant la participation civique à ces maigres marges.

En concentrant nos efforts dans des zones géographiques critiques et en créant des actions locales, nous pensons que nous pouvons éduquer, inscrire et faire participer suffisamment d’électrices et d’électeurs pour modifier la réponse de notre pays à la crise climatique.

Pour résoudre la crise climatique, le monde a besoin de notre communauté. C’est la somme de nos petits efforts, qui nous permet de transformer notre passion en objectif et de remporter des victoires climatiques là où elles sont le plus nécessaires.