POW TALENT : THEO MANZON

POW TALENT : THEO MANZON

[vc_row type=”in_container” full_screen_row_position=”middle” column_margin=”default” scene_position=”center” text_color=”dark” text_align=”left” overlay_strength=”0.3″ shape_divider_position=”bottom” bg_image_animation=”none”][vc_column column_padding=”no-extra-padding” column_padding_position=”all” background_color_opacity=”1″ background_hover_color_opacity=”1″ column_link_target=”_self” column_shadow=”none” column_border_radius=”none” width=”1/1″ tablet_width_inherit=”default” tablet_text_alignment=”default” phone_text_alignment=”default” overlay_strength=”0.3″ column_border_width=”none” column_border_style=”solid” bg_image_animation=”none”][vc_column_text]

Cette semaine, on vous présente Théo MANZON, il est adhérent à POW depuis le début de l’année. Photographe indépendant et passionné de Freeski, c’est un grand amoureux de la montagne. Très engagé, il est bien décidé à faire évoluer les consciences autour de lui. Il nous raconte son parcours et comment il est devenu adhérent à POW France.

Je m’appelle Théo Manzon, j’ai 20 ans et je suis né dans les Hautes-Alpes. Aujourd’hui et depuis peu, je suis photographe indépendant. Je travaille essentiellement pour des Offices de Tourisme ou des athlètes dans le monde du ski. Ma plus grande passion, c’est le Freeski, j’en fais sérieusement depuis maintenant 5 ans. En effet, dès que l’occasion se présente, je n’hésite pas à aller skier que ce soit dans mon domaine skiable à Risoul 1850 ou notamment dans le Queyras pour le ski de randonnée. Je fais de longues saisons de ski. Généralement de 9 à 10 mois par an, ce qui fait d’octobre à août en moyenne. Mon but étant de skier le moins possible sur des glaciers, ce que j’arrive à faire, même si de temps en temps, je me permets des sorties sur le Glacier de Tignes ou des Deux Alpes.


J’ai connu POW via Coline Ballet-Baz et j’ai tout de suite accroché aux valeurs de l’association. En effet, la neige c’est mon terrain de jeu et aussi une grosse partie de mon métier. Habitant proche de glaciers, notamment le Glacier Blanc dans les Ecrins, je vois d’année en année le changement dû au réchauffement climatique. Depuis que je suis tout jeune, mes parents m’emmènent voir ce glacier. J’y suis très attaché et le voir fondre me rend vraiment triste. Cela fait quelques années que je prends vraiment conscience de l’enjeu qui se joue actuellement partout sur la planète à cause du réchauffement climatique. C’est pourquoi, grâce notamment à la communauté que je fais grandir de jour en jour sur mes différents réseaux sociaux j’essaie quand je le peux, de faire évoluer les consciences. C’est d’ailleurs pourquoi j’ai souhaité faire partie de l’association Protect Our Winters.

Mon plus grand rêve serait de parler devant des écoles, des problèmes liées au réchauffement climatique. De leur montrer que leur terrain de jeu risque dans les années à venir, de disparaître. Je pense que le fait de voir réellement les choses, nous donne envie de changer notre manière de vivre. En tout cas, moi c’est en voyant concrètement les effets sur des années, que le déclic s’est déclenché. Je fais maintenant vraiment attention dans ma vie de tous les jours et bien évidemment dans ma vie de skieur et de passionné de montagne. Bien évidemment mon métier me demande de me servir de ma voiture, d’utiliser les remontées mécaniques… etc
Mais j’essaie d’aller skier à vélo à assistance électrique, ski sur le dos et faire du ski de randonnée presque systématiquement. Et je sais que si je n’avais pas le côté professionnel, j’essayerais de le faire, au moins les 3/4 du temps.

En tant que skieur et montagnard, on ne peut pas être parfait, on est dépendant de notre matériel. Leur fabrication et leur fin de vie ne sont pas des plus propres pour la planète. Mais j’essaie de maximiser l’espérance de vie de tout ce que je possède pour pratiquer le plus proprement.
(C’est d’ailleurs des sujets que j’aimerais aborder maintenant sur mes réseaux sociaux et ma chaîne YouTube)


Pendant des années je n’ai fait que des vidéos sous forme de clip de ski, sans parler mais juste en montrant de belles images et du beau ski. Avec la maturité que je prends ce sont des sujets que j’aimerais aborder dans les mois à venir et utiliser mes différents canaux de communication pour essayer de faire évoluer les mentalités, notamment dans une société de consommation dans laquelle est malheureusement tombée l’industrie du ski. Il est donc évident pour moi de faire partie de l’association POW, ne serait-ce que pour le savoir qu’ils ont sur nos activités montagnardes et les idées qu’ils peuvent apporter pour améliorer ça.

« Regarde, s’il pouvait hurler qu’il est en train de brûler, il le ferait… »

 

[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row]